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Kabyles
Les Kabyles font partie des peuples berbères, comme les Chouis, les Chleus ou les Chenouis. Le peuple kabyle vit dans le nord-est de l'Algérie, où de nombreux massifs montagneux sont présents. Les principales villes de cette région, appelée la Kabylie, sont : Tizi, Ouzou, Bourla et Béjaïa.
Les Kabyles vivant en Algérie représentent près de 6 millions de personnes. La culture kabyle trouve ses fondements dans la culture maghrébine, algérienne, berbère et méditerranéenne.
Langue[modifier | modifier le wikicode]
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La langue parlée par les Kabyles, le kabyle, se rattache aux langues berbères (en berbère tamazight) qui comportent plusieurs variantes. Elle se transcrit en tifinagh (néo-tifinagh : ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ ; tifinagh touareg : ⵜⵎⵣⵗⵜ ; Tamaziɣt), un ancien alphabet spécifique, conservé par les Touaregs. Certains mots, comme le mot « école » ou désignant des objets modernes, se disent et s'écrivent de la même manière qu'en français. Cela s'explique par le lien qu'ont entretenu les Français avec les Algériens. Les Kabyles sont présents en Algérie depuis toujours et durant les invasions antérieures à celle des Français, les Kabyles ont réussi à conserver leur indépendance jusqu'en 1857 où ils furent entièrement conquis.
La spécificité linguistique de la région s'illustre aussi par ses traditions et son folklore. Ainsi, les cérémonies sont toutes accompagnées d'un chant traditionnel : « Achewik », transmis de génération en génération.
Religion[modifier | modifier le wikicode]
La religion majoritaire en Kabylie est l'Islam, installée depuis le Moyen Âge. C'est au début de la conquête musulmane du Maghreb que la population berbère s'est convertie massivement. C'est donc une religion empruntée par le peuple kabyle. Les croyances berbères ou religion Libyque qui existait avant l'Islam ont quelque peu été influencées, mais certains mythes subsistent comme le mythe de Yennayer par exemple (l'histoire de la victoire d'un roi berbère).
Rituels et rites ancestraux[modifier | modifier le wikicode]
Chez les Kabyles, des rituels ancestraux existent : on peut citer le « Taamamt », repas en l'honneur de la mariée kabyle financé par le futur conjoint, les cérémonies « d'envoûtement » pour les filles célibataires, ou le fait qu'un jeune homme qui désirait demander la main d'une jeune fille devait se rendre chez elle et sacrifier un mouton ou un bouc sur le seuil de sa porte, sans se faire surprendre par un membre de sa famille. Suivent les rituels « magiques » pendant le mariage ou l'ancien rituel de naissance : la femme kabyle devait accoucher assise pour déposer au sol le nouveau-né. La naissance devait se faire à la maison, avec en guise de sage-femme la « qabla » : une femme en général âgée, gardienne des traditions et du savoir magiques. Plusieurs rites, selon le sexe du nouveau-né, seront accomplis, comme celui qui utilise, le lendemain de l'accouchement, l'eau de la toilette matinale de l'accouchée, ou le fait de laver l'enfant trois soirs de suite avec de l'huile et du sel pour qu'il sente toujours bon. Une autre coutume veut que l'on enterre le placenta sous un figuier. En dernier exemple, une ancienne tradition kabyle veut que l'on ne compte jamais la générosité de Dieu et de ce fait l'habitude de compter (les personnes ou les choses) n'est pas un réflexe.
Les spécialités culinaires[modifier | modifier le wikicode]
Les spécialités culinaires chez les Kabyles sont nombreuses : durant les mariages, les grands évènements et à la fin du ramadan, le couscous kabyle aux légumes, la « tchektchouka », la galette kabyle et le « berkoukes » (ou « abazine kabyle ») enrichissent les tables dressées.
Références[modifier | modifier le wikicode]
- https://fr.glosbe.com/
- https://www.bergeredefrance.fr/bergeroscope
- https://www.depechedekabylie.com/
- https://babzman.com/
- https://www.ptitchef.com/
- https://www.elmesmar.fr/
- L 'Art de perdre, de Alice Zeniter
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