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Sidi El Hani
Sidi El Hani est une ville tunisienne située dans le centre oriental de la Tunisie, plus précisément sur la côte, à 30 km de Sousse et à 20 km de Kairouan. Sidi Elhani s'étend entre Sabkha al-Kalbiyya et Kandar au nord, et le sabkha de Sidi al-Hani au sud, entre Msaken, à l'est et Kairouan à l'ouest. La commune de Sidi El Hani couvre environ 36 000 hectares et est la plus grande commune en termes de superficie dans le gouvernorat de Sousse.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
Relief[modifier | modifier le wikicode]
La plaine de Sidi El Hani est caractérisée par un sol fertile entrecoupé d'une croûte de chaux. Cette plaine est traversée par plusieurs vallées et cours d'eau qui se jettent dans Sabkha al-kalbiyya, qui a une grande importance en termes de qualité et de nature des tourbières, ce sabkha représente un refuge pour de nombreux oiseaux en hiver, comme les flamants roses et autres oiseaux.
Affiliation administrative[modifier | modifier le wikicode]
Administrativement, Sidi El Hani appartient à l’État de Sousse et a atteint depuis 1994 un statut accrédité. Cette ville occupe un emplacement central la reliant à la côte et à l'intérieur du pays.
Démographie[modifier | modifier le wikicode]
La population de Sidi El Hani était d'environ 12 185 000 habitants en 2012.
Ressources naturelles[modifier | modifier le wikicode]
Ce village était toujours le foyer de plantations d'oliviers et de production d'huile et de céréales. Elle est considérée comme l'une des agences les plus accréditées produisant ces produits agricoles dans le centre oriental. Elle contribue également à la production de sel à partir de sabkha, qui se poursuit depuis des siècles.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Période berbère[modifier | modifier le wikicode]
Les études et les matières trouvées dans le site archéologique de Sidi ElHani a indiqué la présence humaine depuis cette période.
Période romaine[modifier | modifier le wikicode]
Pendant cette période, Sidi ElHani était sous le nom de Vicus Augusti. Elle a été une station de passage et un point de liaison entre les villes antérieures et les villes de la côte. Et parmi ces villes on trouve Hadrumète, Thydrus et Sufeitula…
Monuments[modifier | modifier le wikicode]
Salles de bain[modifier | modifier le wikicode]
Le côté de Sidi El-Hani contient quatre bains datant de l'époque romaine et la plupart d'entre eux ont cessé d'exister au nord du théâtre. Les restes de trois bains peuvent être observés avec soin grâce à la présence de restes de mosaïques et de marbre. Les bains étaient des lieux importants à l'époque romaine, car ils pratiquaient du sport, et on sait que le baigneur passe toutes les pièces, où il reste un peu dans la salle d'eau froide puis la tiède, puis entre dans les salles d'eau chaude qui aide à sécréter la sueur.
Installations funéraires[modifier | modifier le wikicode]
Il existe des installations funéraires romaines et puniques. Le nombre de tombes a atteint cinq, tandis que le nombre de tombes a atteint 2.
Sanctuaires[modifier | modifier le wikicode]
Les Romains étaient connus pour ériger des sanctuaires dans plusieurs villes et villages, dont le plus important est le mausolée connu sous le nom de Qasr al-Talaqa. Il a été construit avec des gravats et entouré d'une clôture de forme carrée avec une nervure de kaser, une partie de qui s'est effondré. Ce mausolée a fait l'objet d'études par les plus éminents chercheurs en antiquités René Gagnat de 1923 à 1853 et Henri-jules Saladin de 1853 à 1937.
Cimetières[modifier | modifier le wikicode]
Il existe plusieurs cimetières datant de différentes époques, même de la période préhistorique, c'est-à-dire de la civilisation copte ou punique, et des cimetières romains, dont la forme et le contenu diffèrent. Nous trouvons des tombes à caissons et des tombes sculptées qui contiennent les os des morts, des offrandes, des restes de bocaux, des lampes, des brûleurs d'encens et quelques ustensiles.
Installations d'eau[modifier | modifier le wikicode]
Les Romains excellaient à les construire pour exploiter l'eau provenant de la pluie, et il existe encore plusieurs bassins datant de l'époque romaine et il existe 35 constructions qui ont conservé leur cohésion grâce à la solidité de leur construction. Selon la carte nationale des sites archéologiques, nous trouvons le plus grand des sites appelé Bin Turkiya Depuis la période antique, Sidi El Hani a été considérée comme une région d'importance stratégique et architecturale, et cette importance est évidente dans les monuments de différentes périodes.
Antiquités utilisées de Sidi El-Hani[modifier | modifier le wikicode]
Comme beaucoup d'autres régions de la wilaya de Sousse et de Tunisie, la région de Sidi El Hani est considérée comme l'une des régions qui contient plusieurs monuments historiques, elle était donc une destination pour les chercheurs et les passeurs d'antiquités. Cette autorité a contribué à ajouter de nouveaux faits historiques sur la civilisation et l'histoire de la Tunisie. Les archéologues ont pu extraire des découvertes archéologiques et les transférer pour les exposer dans certains musées tunisiens et même européens. Parmi ces vestiges figurent ce qui est exposé au musée archéologique de Sousse, notamment ce qui est exposé au musée du Bardo et au musée du Louvre à Paris. L'une des plus importantes de ces découvertes est une peinture en mosaïque de la déesse des mers au musée du Bardo.
Références[modifier | modifier le wikicode]
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