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Bourganeuf

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Bourganeuf
L'hôtel de ville de Bourganeuf.
L'hôtel de ville de Bourganeuf.
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Administration
Pays France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Creuse Sud-Ouest
Code postal 23400
Démographie
Population municipale 2 450 hab. (2021)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Altitude Min. 380 m
Max. 602 m
Superficie 22,54 km2
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Bourganeuf (en occitan : Borgonuòu) est une commune française du département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine, comptant 2 450 habitants (au 1er janvier 2021).

La ville doit sa création à l'ordre de Saint-Jean. À ce titre, elle fut la capitale de la langue d'Auvergne, l'une des huit provinces de l'ordre, jusqu'en 1750, date à laquelle elle fut remplacée par Lyon.

Elle est en outre la troisième ville de France où l'électricité fut introduite, en 1886.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

La commune de Bourganeuf se situe à 33 kilomètres de Guéret, 50 km de Limoges et 400 km de Paris, sur les rives du Taurion. La rivière prend sa source près du Pallier, à Gentioux-Pigerolles. Elle traverse le lac de Lavaud-Gélade et la Rigole du Diable, traverse Bourganeuf et, après un parcours de 125 km, se jette dans la Vienne à Saint-Priest-Taurion.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Description : De sable à trois chevrons ondés d'argent.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Bourganeuf a été fondée au XIIe siècle en tant que commanderie de l'ordre de Saint-Jean. Cette commanderie devient par la suite le siège de la langue d'Auvergne, avant d'être remplacée dans cette fonction par Lyon en 1750. Il subsiste cependant d'importants vestiges de cette commanderie : les bâtiments du prieuré (actuel hôtel de ville), l'église Saint-Jean (XVe siècle) et surtout la célèbre « Tour Zizim ».

Elle fut le chef-lieu du district de Bourganeuf de 1790 à 1800 et de l'arrondissement de Bourganeuf jusqu'en 1926.

En 1972, Bourganeuf suscite un grand intérêt dans toute la France à travers une affaire pénale. Bernard Cousty et Yvette Balaire s'aimaient passionnément, mais tous deux étaient mariés, Yvette au maire de Bourganeuf, René Balaire. Ni l'un ni l'autre ne voulaient s'en tenir à une liaison et rejetaient en même temps le divorce. Par conséquent, Cousty et la femme de Balaire ont planifié un meurtre. Le 24 décembre 1969, Mme Cousty est décédée subitement d'une grippe sans aucun soupçon d'acte criminel. Deux mois plus tard, le 23 février 1970, le maire René Balaire est retrouvé brûlé vif dans sa voiture accidentée. Suicide ou accident ? Au début, tout semblait banal, mais après environ un an, le meurtre de René Balaire a été découvert par la police. En mai 1972, le tribunal du Limousin condamne Yvette Balaire à 10 ans de prison pour complicité d'assassinat ; Bernard Cousty est condamné à mort. Cousty a ensuite réussi, de manière surprenante, à faire rouvrir son dossier pour des motifs formels. Il est condamné à la réclusion à perpétuité par les assises de Gironde le 1er mars 1973.

L'affaire criminelle a été adaptée au cinéma en 1973 sous le titre Les Noces rouges, réalisé par Claude Chabrol. En 2007, la télévision a diffusé « Les amants diaboliques de Bourganeuf » comme 5ème épisode de sa série « 50 ans d'info ».

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Population
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2016
3 310 3 804 3 637 3 738 3 385 3 163 2 948 2 656

Jumelages[modifier | modifier le wikicode]

  • Depuis 1988, Bourganeuf est jumelée à la ville allemande de Zirndorf.
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