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Autobus parisiens

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Un omnibus à chevaux, avenue de l'Opéra, à la fin du XIXe siècle.

Les autobus parisiens sont apparus dès les premières années du XXe siècle : comme dans toutes les autres grandes villes, les autobus à moteur thermique succèdent aux omnibus à chevaux.

Ils furent d'abord exploités par la CGO (Compagnie Générale des Omnibus), puis par la STCRP (Société des Transports en Commun de la Région Parisienne), et enfin par la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens).

Les premiers « omnibus automobiles »[modifier | modifier le wikicode]

Les plus anciens de ces « omnibus automobiles » reprennent les caisses à impériale des anciens omnibus à chevaux. Les roues sont encore à rayons en bois, avec des bandages pleins en caoutchouc.

L'agent Leclerc réglant la circulation, porte Saint-Denis, 1930. L'autobus est un Schneider H.

Autobus Renault TN4 et TN6[modifier | modifier le wikicode]

Ces autobus ont fortement marqué le paysage parisien, puisqu'ils ont circulé de 1929 à 1971. D'autres autobus du même type, carrossés un peu différemment, ont servi à Marseille. Renault fabriquait les châssis (comprenant moteur, transmission, roues, capot) et les carrossiers faisaient le reste. La carrosserie des autobus parisiens était fabriquée aux ateliers de la STCRP, avec une armature en bois et des panneaux d'aluminium.

De la plate-forme arrière, très appréciée aux beaux jours, on regardait les pavés défiler et les jeunes gens pressés courir derrière l'autobus pour monter en marche. Ces autobus étaient très lents et peu confortables. Les vitres vibraient, la transmission craquait. Le receveur donnait le départ grâce à une chaînette terminée par une poignée en bois qui dansait au-dessus de la plate-forme.

Les TN4 avaient un moteur à 4 cylindres, les TN6 disposaient d'une motorisation plus puissante à 6 cylindres. La série TN4H, la plus nombreuse dans Paris, était à cabine avancée. Ceux de banlieue avaient une caisse fermée au lieu de la plate-forme ouverte.

Autobus des années 1950-1970[modifier | modifier le wikicode]

Après la guerre, beaucoup d'autobus ont disparu et ceux qui restent sont rapidement restaurés. La RATP, nouvellement constituée, met en chantier des autobus beaucoup plus modernes à moteur Diesel Panhard, boîte de vitesses semi-automatique et portes à air comprimé. Puis, dans l'urgence, elle procède à l'achat d'autobus dérivés d'autocars routiers, de marque « Chausson » notamment, tandis que les vieux autobus à plate-forme Renault et Panhard des années 1930 sont progressivement mis à la casse.

Autobus modernes[modifier | modifier le wikicode]

Autobus « Citelis », porte de Pantin, en 2010.

Une nouvelle génération de 5 000 voitures est livrée de 1965 à 1988 : ce sont les Saviem SC10, dont le dernier exemplaire reste en service jusqu'en 2002.

Puis arrivent, comme dans beaucoup d'autres villes, les bus modernes de type Renault 312 et surtout, à partir de 2002, de type Renault « Agora », bientôt suivis en 2006 des Iveco « Citelis », qui en sont directement dérivés. Il existe des modèles à deux caisses articulées, sur les lignes les plus chargées. La plupart de ces autobus modernes à moteur arrière sont encore en service en 2016. Certains d'entre eux roulent au gaz liquéfié (GPL).

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus[modifier | modifier le wikicode]

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