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Patrick Boucheron
Patrick Boucheron, né à Paris en 1965, est un écrivain et historien français.
Il est spécialiste du Moyen Âge et de la Renaissance, surtout en Italie.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Né en 1965, Patrick Boucheron se distingue par son parcours étudiant : il est reçu premier au concours de l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1985, premier à l'agrégation d'histoire en 1988.
Il enseigne aujourd'hui au collège de France sur la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe – XVIe siècles ».
Œuvres[modifier | modifier le wikicode]
Histoire mondiale de la France (2017)[modifier | modifier le wikicode]
Patrick Boucheron a notamment dirigé la rédaction par 122 historiens de l'Histoire mondiale de la France parue en 2017. À travers 146 dates qui ne se veulent pas exhaustives, il propose une histoire de France d'un point de vue mondial et international, en dépassant le regard national.
Si le livre a remporté un grand succès en librairie, il a aussi reçu de nombreuses critiques de la part d'intellectuels conservateurs. Alain Finkielkraut, par exemple, a dénoncé un ouvrage écrit par des « fossoyeurs du grand héritage français » dont le seul but serait de « dissoudre l'identité française »12.
Léonard et Machiavel (2008)[modifier | modifier le wikicode]
Dans Léonard et Machiavel, paru en 2008, l'auteur met en parallèle les vies de Léonard de Vinci et Machiavel, un savant et un diplomate célèbres de la Renaissance, pour montrer qu'ils ont été de proches collaborateurs. Leur relation est assez mystérieuse et peu connue, car chacun a pris soin de taire le nom de l'autre. Pourtant, grâce à des indices éparpillés, l'historien parvient à reconstituer cette relation professionnelle, dépourvue de tout affect.
Leur rencontre a lieu au palais ducal d'Urbino, à l'invitation de César Borgia. Ensemble, ils suivent ce prince sur les routes de Romagne : tandis que Machiavel négocie avec le prince en bon diplomate, Léonard de Vinci inspecte l'architecture des forteresses. Ensemble, ils forment vainement le projet de détourner le cours du fleuve de l'Arno pour inonder Pise, éternelle rivale de Florence. Ensemble, ils partagent une vision désabusée de la guerre : tandis que Léonard peint La Bataille d'Anghiari comme un carnage poussiéreux, Machiavel rédige son traité, L'Art de la Guerre.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Références[modifier | modifier le wikicode]
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
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