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Dune du Pilat
La dune du Pilat est une dune littorale située à quelques kilomètres au sud d'Arcachon sur la côte de l'océan Atlantique. Longue de trois kilomètres la dune du Pilat atteint 110 m d'altitude. C'est la plus haute dune littorale d'Europe. Elle fait partie de la commune de La Teste-de-Buch.
Description de la dune[modifier | modifier le wikicode]
La dune se présente comme une succession de croupes allongées de direction sud-ouest-nord-est, entre lesquelles on trouve de petites dépressions.
La dune présente un profil dissymétrique. Le vent souffle de l'ouest. Le sable est donc poussé de l'ouest vers l'est. Le versant ouest à la base a souvent une pente raide qui forme une falaise de 10 à 15 mètres de haut bordant la plage. L'érosion éolienne repousse le sable vers le haut. Elle dévoile des anciens sols enfouis appelés paléosols : des traces brunes ou grises, à flanc de dune, indiquent des sols forestiers qui se sont constitués avant la fixation des dunes au XIXe siècle ; à la base on trouve des traces de tourbières, de lignite et de sols ferrugineux (l'alios) avec d'énormes souches de conifères, matériaux qui existaient à une époque pendant laquelle le rivage était beaucoup plus à l'ouest. Le sommet est souvent en pente douce (pente de 25%).
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Le sommet de la dune ne forme pas une crête ayant partout la même altitude. Le point le plus haut se trouve au sud.
Le versant Est (côté continent), le versant « sous le vent », est très raide (pente de 42%). Il est le réceptacle du sable qui poussé par le vent depuis l'ouest (la plage), a atteint le sommet de la dune et retombe en roulant sur la pente. C'est le versant qui envahit progressivement la forêt voisine. On aperçoit parfois la cime d'arbres morts enfouis dans le sable.
Origine de la dune[modifier | modifier le wikicode]
Le sable accumulé est dû à l'action d'une dérive littorale qui pousse vers le sud la pointe de Cap-Ferret en direction du banc d'Arguin. Chaque année 6 millions de mètres cube de sable sont ainsi apportés. Un chenal profond de plus de 20 mètres est parcouru par un fort courant à marée descendante. Il remet le sable en mouvement à la base de la dune celui-ci est alors repris par le vent pour s'accumuler dans la dune.
Des vestiges archéologiques dévoilés par le recul du rivage montrent une occupation humaine depuis le Néolithique. Depuis les années 1980, une équipe dirigée par Philippe Jacques surveille les sites dégagés par l'érosion marine, surtout après les tempêtes, présente les résultats obtenus au public lors d'expositions et publie des articles dans la revue de la Société Historique et Archéologique du Bassin d'Arcachon.
Fouille de sauvetage sur le paléosol protohistorique en octobre 2014
Visite organisée d'un chantier
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