Francis Fukuyama
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Francis Fukuyama est un enseignant chercheur américain en sciences politiques, très connu pour ses thèses sur la fin de l’Histoire et sur la fin de l’Homme.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Dans sa jeunesse, Fukuyama étudia les Arts et la philosophie, avant de se réorienter vers les sciences politiques à Harvard, dont il sortira diplômé. Il est actuellement professeur d'économie politique à l’université Johns-Hopkins à Washington et membre du conseil des International Forum for Democratic Studies du National Endowment for Democracy.
Thèse sur la fin de l’histoire[modifier | modifier le wikicode]
Fukuyama n’est pas le premier à l’origine du concept de « fin de l’Histoire », car le sujet avait déjà été abordé par d’autres philosophes et penseurs. Il fut d’ailleurs critiqué par Karl Marx, qui estimait qu’il ne pouvait pas y avoir de « fin de l’Histoire » étant donné qu’il considérait que l’on était encore dans la préhistoire. Fukuyama pensait que la fin de l’Histoire arriverait le jour où le monde entier serait d’accord pour l’adoption de la démocratie, et que ce serait la fin des conflits idéologiques. Cette thèse est développée à la fin de la Guerre froide (1947-1991) en 1989, et montre que l’auteur s’attende à une généralisation des démocraties et donc à la fin de l’Histoire dès que le bloc communiste sera tombé. Aujourd’hui, même si l’URSS est tombée, on ne peut pas dire qu’une fin de l’Histoire se soit produite pour autant, puisque le monde entier n’a pas adopté les valeurs démocratiques et libérales. Néanmoins, les régimes totalitaires, tels que l’URSS avant Gorbatchev, n’existent aujourd’hui pratiquement plus : seules la Corée du Nord et l’Erythrée peuvent être qualifiés ainsi. Les autres pays non démocratiques sont alors des régimes autoritaires.
La fin de l’Homme[modifier | modifier le wikicode]
La Fin de l’Homme est une autre thèse développée dans son ouvrage éponyme. Il y exprime ses inquiétudes vis-à-vis des progrès technologiques permettant de modifier l’humain (les biotechnologies). Il craint des conséquences sur notre système politique, et est de ce fait contre le transhumanisme.
Liens externes et références[modifier | modifier le wikicode]
- Le Monde, La démocratie libérale une histoire sans fin
- France Culture, l’histoire et la fin de l’histoire, expliquant le concept de Fukuyama
- La fin de l’histoire n’aura pas lieu, article de Ludivine Bantigny (article complexe)
- Fil Twitter de Fukuyama
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