Bibliothèque bleue
La Bibliothèque bleue regroupe des livres pour enfants bon marché, ainsi que d'almanachs qui étaient transportés dans les campagnes françaises par les colporteurs.
Historique de la Bibliothèque bleue, par Paul Boiteau, 1857[modifier | modifier le wikicode]
Elle n'est plus connue que par le souvenir et d'anciens témoignages, comme celui de Paul Boiteau.1
« Elle a joué un grand rôle dans l'histoire des lectures populaires et des amusements de l'enfance ; elle a été une encyclopédie de romans, légendes, fabliaux, chansons et satires de notre pays. La couverture bleue a fini par donner son nom à la collection, les contes bleus. »
« Les contes de fées amusent mais ils ne charment pas ; les contes bleus, qui donnent moins de gaieté remuent le cœur et font entrer dans le domaine de l'histoire. »
Troyes[modifier | modifier le wikicode]
C'est le libraire de Troyes Jean Oudot qui, sous Henri IV, eut l'idée de recueillir et de publier les légendes chevaleresques de la vieille France.2
Son fils Nicolas épouse la fille d'un libraire parisien et vient s'installer à Paris. Après son décès, sa veuve puis ses successeurs continuent de publier des ouvrages qui ont toujours autant de succès.3
Puis c'est la librairie Garnier de Troyes qui continue l'impression des volumes détachés.4
Elle sera remplacée par la diffusion des images d'Épinal.
La légende de Griselidis, illustrée par Bertall[modifier | modifier le wikicode]
Vikiliens[modifier | modifier le wikicode]
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
- Étude sur la Bibliothèque bleue, 1884
- Légendes populaires de la France, 1842
- Littérature du Dix-huitième siècle, 1986.
Références[modifier | modifier le wikicode]
|