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Singapura
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Il existe un quiz sur le singapura.
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| Singapura | |
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| Un singapura | |
| Région |  Singapour ou  États-Unis (controversé) |
| Silhouette | Semi-cobby  |
| Taille | Petite |
| Poids | 2 à 4 kg |
| Poil | court |
| Robe | brown ticked tabby |
| Tête | Assez ronde et petite |
| Yeux | En forme d'amande ; noisette, doré ou vert |
| Oreilles | Grandes avec une base large |
| Queue | Grande et fine |
| Fédérations | LOOF, CFA, ACF, ACFA, TICA, WCF |
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Le singapura est une race de chat. Elle est peut-être originaire de Singapour et a été développée aux États-Unis. Il est caractérisé par sa robe quasi-exempte de rayures et par sa taille : le singapura est considéré comme la plus petite race de chat du monde. Ses yeux, en forme d'amande, sont de grande taille par rapport à sa tête ronde, la base des oreilles est large et leur extrémité peu pointue.
L'histoire de cette race a été marquée par une controverse à propos de l'origine des premiers individus. Bien que d'abord déclarés comme des chats de gouttière singapouriens, un éleveur a réussi à prouver que les chats venaient en réalité des États-Unis. Cependant, après avoir enquêté, la Cat Fanciers' Association déclara que les singapuras étaient bien une race naturelle, bien que la polémique demeure en 2011.
La race a été promue mascotte nationale de Singapour par son office de tourisme. La race, présente depuis les années 1980, ne subsiste en France que sous la forme de quelques individus.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Chats fondateurs[modifier | modifier le wikicode]
Après une année de travail à Singapour, Tommy et Hal Meadow retournent aux États-Unis en rapportant avec eux trois chats unis qu'ils ont découvert un an plus tôt dans la rue 12. Ces trois chats (Tickle, Puss et Tess) une paire de chatons (un mâle et une femelle) et une autre jeune femelle, constituent les premiers individus de la race singapura, appelée ainsi en référence à la ville de Singapour.
En 1981, un éleveur visite Singapour et rencontre par hasard, dans un refuge, un chat ressemblant au singapura (à l'exception de la queue) ; ce chat fut exporté dans les États-Unis et autorisé à participer à l'élevage.1
Les exportations de singapura sont désormais contrôlées.2
Doutes et controverses quant à l'origine[modifier | modifier le wikicode]
Une race importée des États-Unis[modifier | modifier le wikicode]
En 1987, lors d'une expédition lancée dans le but de trouver des chats à Singapour, l'éleveur Jerry Mayes découvre les papiers d'importation qui révèlent que les chats ont été importés de Singapour aux États-Unis (et non l'inverse) en 1974. C'est relativement inaperçu jusqu'à ce qu'en 1990, le Singapore Tourist and Promotion Board (STPB) commence une campagne pour promouvoir le singapura comme emblème national. Sandra Davie, une journaliste, est informée du subterfuge et publie un article à ce sujet dans The Straits Times3.
Investigation et décision de la CFA[modifier | modifier le wikicode]
La Cat Fancier Association (CFA) enquête sur demande du Singapura breed club. Durant l'enquête, Hal Meadow dit que les trois chats fondateurs sont les petits-fils de quatre chats ramenés aux États-Unis, ce qui contredit la première revendication du couple qui affirmait que les trois félins venaient de Singapour. La CFA maintient néanmoins le statut de race naturelle du singapura. Joan Miller, membre de cette association, déclare "qu'ils se soient reproduits à Singapour ou dans le Michigan n'a pas d'importance" et dit que le quatrième chat fondateur, récupéré en 1981, assurait le statut de race naturelle au singapura, bien que les trois autres ne soient pas officiellement singapouriens.1
Une autre origine pour la race ?[modifier | modifier le wikicode]
Il est possible que le singapura soit le résultat d'un croisement entre un burmese et un abyssin, description parfois donnée par les juges de la CFA4. Ces descriptions s'appuient sur le fait que les chats des Meadow s'étaient vus attribuer la race abyssin sur leurs certificats d'importation5 et qu'en plus ceux-ci étaient des éleveurs de siamois, de burmeses et d'abyssins. La ressemblance avec le croisement burmese-abyssin et la faible importance des portées (rare chez les races naturelles) ajoutent d'autres doutes au récit des Meadow.6
Des analyses ADN menées en 2007 montrent qu'il a une différence minime de code génétique entre le singapura et le burmese, ce qui confirme que le singapura n'est pas une race naturelle.
Développement[modifier | modifier le wikicode]
La future race participe à des expositions dès 1976. La Cat Fancier Association (CFA) accepte en 1982 d'enregistrer le singapura et de le reconnaître comme race en 1988. The International Cat Association (TICA) enregistre le chat comme race en 1984 alors qu'elle ne comptait qu'une cinquantaine d'individus.2 Entre ces deux périodes, les éleveurs rencontrent occasionnellement des chats au patron solide . Beaucoup d'éleveurs décident de faire des croisements-tests afin de retirer de leurs élevages les individus porteurs du gène solide. Il se rendirent compte que deux ou trois chats fondateurs étaient porteurs du gène.
Après que le singapura soit reconnu race naturelle par la CFA, le Singapore Tourist and Promotion Board a œuvré pour que le singapura devienne une mascotte touristique, en la plébiscitant sous le Kucinta. Le mot, issu d'un concours de noms, est un mélange entre les mots malais Kucing (chat) et Cinta (amour). On peut trouver des sculptures de singapura aux bords de la rivière Singaour6. On peut occasionnellement trouver des chats noirs ticked tabby , mais très peu ont l'air de singapura, car la plupart des individus sont tabby , écaille de tortue ou bicolore (dans ce cas, ils n'ont pas de queue). Le mouvement qu'a déclenché le STPB est traité par les Singapouriens comme un mouvement publicitaire qui s'appuie sur la popularité de la race auprès des touristes.7
La race fit son apparition en France en 1988 et 1989. Le singapura est très rare en France, avec moins de 30 inscriptions au Livre officiel des origines félines par an. Elle est, en 2003, la 32e race avec le plus de pedigrees délivrés par la LOOF8.
Apparence et caractéristiques[modifier | modifier le wikicode]
Le singapura est un chat de petite taille moyennement musclé9 avec un poil court et très fin. Il s'agit de la plus petite race de chat au monde : une femelle adulte pèse en moyenne 1,8 kg et un mâle 2,7 kg.
Il possède une tête ronde, avec des oreilles larges à leur base et arrondies à leur extrémité. Les pattes sont fortes et leur pied petit et ovale. Il doit y avoir un bon espace entre les deux yeux, et ceux-ci doivent être jaunes, noisettes ou verts. La truffe est de couleur brique et les bords de celle-ci brun foncé. La queue est mince, un petit peu plus petite que le corps et son extrémité est arrondie.
La robe est brown ticked tabby, ce qui signifie que chaque poil est alternativement clair puis foncé, généralement deux bandes claires et deux bandes foncées. Les parties inférieures du corps (par ex. menton, bout du museau ou poitrine) sont de couleur plus claire. La fourrure est fine et ne possède pas de sous-poil.
Caractère[modifier | modifier le wikicode]
Le caractère du singapura dépend de chaque individu et des précédentes conditions de vie de ceux-ci. La CFA décrit tout de même le singapura comme actif, curieux et joueur10. Ils sont affectueux et veulent être en contact avec l'humain. Le singapura est conçu pour la vie en appartement et n'aime pas le froid.
Élevage[modifier | modifier le wikicode]
Prix[modifier | modifier le wikicode]
Aux États-Unis, un singapura coûte entre 300 et 400 dollars américains, jusqu'à 600 dollars pour un spécimen de concours11.
Reproduction[modifier | modifier le wikicode]
La taille moyenne des portées est de 2,3 chatons/portée selon le Livre officiel des origines félines. La consanguinité est d'environ 10 % ; quatre mâles et cinq femelles contribuent à eux seuls à la moitié de la naissance des chatons singapura. Entre 2003 et 2008, seize éleveurs sont parvenus à obtenir des portées de singapura12 selon le LOOF.
Problèmes de santé[modifier | modifier le wikicode]
Les éleveurs sont préoccupés par une faiblesse des muscles de l'utérus ne permettant pas l'expulsion du fœtus. Ce problème, apparu chez l'un des chats fondateurs, subsiste toujours sur certaines femelles. Très souvent, les individus atteints de ce dysfonctionnement requièrent une césarienne.
Un autre problème peut être une déformation d'un os de la queue. Il n'y a pas d'autres problèmes de santé dus à la génétique chez le singapura, même si des éleveurs sont inquiets de la faible diversité génétique de la race, favorisant la consanguinité. La possibilité d'outcrossing a été évoquée mais n'a pas reçu la répercussion suffisante, car les éleveurs ayant évoqué cette possibilté préfèrent élever des singapura hors de la lignée CFA.
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 (en) Cathie McHenry, Breed Article
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Christiane Sacase, Les Chats, éditions Solar, collection "Guide Vert", février 1994 (ISBN 2-263-00073-9)
- ↑ Phil Maggitti, "The Singapura", Cats and Kittens Magazine, Pet Publishing Inc. (lire en ligne)
- ↑ Nicki Ruetz, "Singapura breed article" sur cfa.org
- ↑ Tommy Meadow, "Breed history" sur zen.co.uk
- ↑ 6,0 et 6,1 Annalisa Dass, "Singapura Cat" sur eresources.nlb.gov.sg
- ↑ Sarah Hartwell, "Kucinta - The Love Cat of Singapore" sur messybeast.com
- ↑ "Tableau des pedigrees par race et par année" sur loof-actu.fr, Livre officiel des origines félines (2009)
- ↑ "Les types morphologiques" sur Ioof-actu.fr
- ↑ "Singapura Breed profile" sur cfa.org
- ↑ "Bundles of Joy", North Devon Gazzete (29 mars 2006)
- ↑ Statistiques LOOF - Singapura
Source[modifier | modifier le wikicode]
Liens internes[modifier | modifier le wikicode]
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