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Jean Zay

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Jean Zay vers 1936.

Jean Zay est un homme politique français, né en 1904 à Orléans et mort en 1944 à Molles (assassiné par des miliciens). Membre du Parti radical, il fut notamment ministre de l'Education nationale durant le Front populaire.

Des débuts prometteurs[modifier | modifier le wikicode]

Jean Zay a tout d'abord commencé sa carrière en finançant lui-même ses études de droit en travaillant dans le journal de son père. Par la suite, il deviendra maire d'Orléans1.

Dégoûté par la violence de la Première Guerre mondiale, il écrit un poème antimilitariste, Le Drapeau2.

Une carrière politique qui commence tôt[modifier | modifier le wikicode]

Alors que Zay n'a pas encore fini ses études, il débute sa carrière politique. À 18 ans, il décide en effet de s'inscrire aux Jeunesses laïques et républicaines pour ensuite, à 21 ans, adhérer au Parti Radical3.

En 1936, il est membre du gouvernement du Front populaire comme ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts. Il prolonge de 13 à 14 ans l'obligation scolaire par la loi du 6 août 1936. Il introduit trois heures d’éducation physique dans le primaire et signe en 1939 un décret créant l'USEP4, branche de l'UFOLEP5 et de la Ligue de l'enseignement. La Réforme de l'enseignement, éditée en 1938, expose ses idées révolutionnaires pour la démocratisation de l'enseignement.

Un destin tragique durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Jean Zay démissionne de son poste politique en 1939 pour rejoindre l'armée mais il est arrêté et emprisonné comme déserteur quand il essaie de rejoindre le Maroc en octobre 1940. Le Régime de Vichy réclame sa condamnation à mort puis sa déportation au bagne et finit par l'interner en prison. Il est assassiné par des miliciens lors d'un transfert. Pendant sa captivité il tient un journal sur la vie de prison et ce qu'il apprend de l'actualité, qui sera publié en 1945, Souvenirs et solitude.

Une réhabilitation posthume 72 ans plus tard[modifier | modifier le wikicode]

Après sa mort, les accusations de désertion sont reconnues injustes et motivées par des raisons politiques. Ses cendres ont été transférées au Panthéon le 27 mai 2015.6

Références[modifier | modifier le wikicode]

ce travail réalisé par Thibault Héry de 1ES3 a obtenu la fabuleuse note de 19 sur 20

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