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Germaine de Staël

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Germaine de Staël et sa fille en 1805, par le peintre Marguerite Gérard.

Madame de Staël (on prononce /stal/) est une romancière et philosophe française, née le 22 avril 1766 à Paris, morte le 14 juillet 1817 à Paris.

Biographie

Germaine de Staël est la fille du banquier genevois Necker, ministre des finances de Louis XVI, et de son épouse Suzanne Curchod, qui reçoit dans son salon littéraire à Paris des écrivains et des philosophes, dont d'Alembert et Diderot.

En 1786, elle est mariée au baron Erik-Magnus de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède en France, avec lequel elle a quatre enfants. Le couple se sépare en 1800 (sans divorcer), et Erik de Staël meurt en 1802. Elle a une longue liaison, de 1794 à 1810, avec Benjamin Constant, l'un des chefs du camp libéral.

Chassée de France par Napoléon Bonaparte qui la considère comme une redoutable intrigante, elle part en exil et s'installe dans son château familial de Coppet, en Suisse, où elle tient un salon, le Groupe de Coppet : elle défend le féminisme et l'abolition de l'esclavage.

Elle finit ses jours à Paris, tenant un salon littéraire, sous la Restauration.

Son œuvre

Sa réputation littéraire s'établit avec trois essais sur la société de son temps :

  • Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788)
  • De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796)
  • De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800)

Elle rédige de très nombreuses traductions pour faire connaitre des auteurs européens :

Elle fait paraître trois récits pendant son exil :

  • Delphine (1802), qui dénonce la régression des droits des femmes du Code civil napoléonien.
  • Corinne ou l'Italie (1807)
  • De l'Allemagne (1810), qui fait la promotion de la culture européenne.

Bibliographie sur Wikisource

« La conscience est une petite lanterne que la solitude illumine la nuit » (citation de Madame de Staël), jardin botanique de Brasilia.

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