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Conflit soudanais
Le Conflit soudanais a commencé en 15 avril 2023, des affrontements ont eu lieu à travers le Soudan, en particulier dans et autour de la capitale Khartoum, ainsi qu'au Darfour, entre factions rivales du gouvernement militaire actuel. Au 19 décembre, au moins 12 000 personnes étaient mortes et plus de 33 000 personnes avaient été blessées1, 2.
Les combats ont commencé par des attaques contre des sites gouvernementaux clés tels que Khartoum, où des coups de feu et des explosions ont été signalés. Dès le 15 avril 2023, le chef des RSF Mohamed Hamdan Dagalo et le leader de facto Abdel Fattah al-Burhan affirmaient contrôler des sites clés du gouvernement tels que l'état-major général militaire, le siège de la télévision soudanaise et le palais présidentiel.
Le 17 avril, les gouvernements du Kenya, du Soudan du Sud et de Djibouti ont déclaré qu'ils pourraient envoyer leurs présidents au Soudan pour jouer le rôle de médiateur. Cependant, l'aéroport de Khartoum a été fermé en raison des combats rendant difficile l'arrivée par voie aérienne.3
Contexte[modifier | modifier le wikicode]
L'histoire des conflits au Soudan est composée d'invasions et de résistances étrangères, de tensions ethniques, de conflits religieux et de compétition pour les ressources. Dans son histoire moderne, deux guerres civiles entre le gouvernement central et les régions du sud ont entraîné la mort de 1,5 million de personnes, et un conflit continu dans la région occidentale du Darfour a déplacé deux millions de personnes et tué plus de 200 000 personnes. personnes. Depuis son indépendance en 1956, le Soudan a connu plus de quinze coups d'État militaires et a également été dirigé par l'armée pendant la majeure partie de l'existence de la république, avec seulement de brèves périodes de régime civil démocratique.
Contexte politique[modifier | modifier le wikicode]
L'ancien président Omar al-Bashir a présidé la guerre au Darfour, une région de l'ouest du pays, et a supervisé les violences parrainées par l'État dans la région du Darfour, conduisant à des accusations de crimes de guerre et de génocide. Environ 300 000 personnes ont été tuées et 2,7 millions de personnes ont été forcées d'être expulsées à cause du conflit. L'intensité de la violence a ensuite diminué.
Chronologie[modifier | modifier le wikicode]
Avril[modifier | modifier le wikicode]
Le 15 avril, les Forces de soutien rapide (RSF) ont attaqué plusieurs bases utilisées par les Forces armées soudanaises (SAF), notamment des bases dans la capitale Khartoum comme l'aéroport international de Khartoum. Les affrontements autour de la chaîne de télévision publique Soudan TV, qui a finalement été capturée par les forces de RSF. Les ponts et les routes de Khartoum ont été fermés, RSF affirmant que toutes les routes au sud de Khartoum étaient fermées. Le 16 avril, les SAF ont annoncé l'arrestation de plusieurs officiers des RSF, le sauvetage du général de division et du général de brigade et la capture de l'aéroport de Merowe. L'Autorité soudanaise de l'aviation civile a fermé l' espace aérien du pays. Le fournisseur MTN a également fermé les services Internet. Les affrontements ont repris le 17 avril à Khartoum, Omdurman et à l'aéroport de Merowe. Les SAF ont revendiqué le contrôle du siège de la télévision soudanaise à Khartoum, et les RSF ont publié une vidéo sur Twitter.
Les combats se poursuivent à Khartoum entre les SAF et les RSF. Les SAF ont accusé les RSF d'avoir agressé des civils ainsi que de piller et d'incendier.
Voir également[modifier | modifier le wikicode]
Références[modifier | modifier le wikicode]
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