L'expression « chant du cygne » désigne le dernier et plus bel acte, ou la dernière et plus belle œuvre d'une personne avant sa mort ou son départ. Cette expression trouve ses origines dans la Grèce antique ; en grec, elle se traduit en κύκνειον ᾆσμα (kykneion aisma).
Lors de sa condamnation à mort, le philosophe Socrate décrit la façon remarquable dont chantent les cygnes avant de mourir. Le fabuliste Ésope reprend également ce mythe dans l'un de ses récits ; mais Pline l'Ancien, naturaliste latin, écrit dans son ouvrage Histoire naturelle qu'il pense que ce n'est qu'une légende, et que les cygnes ne chantent pas forcément mieux avant leur mort.
Depuis, on reprend généralement cette expression pour désigner l'ultime et exceptionnelle œuvre d'un artiste (par exemple, la « symphonie pathétique » de Tchaïkovski), ou le point d'orgue de la carrière d'une personnalité. Cela peut également désigner la remarquable fin d'un processus, ou d'un évènement étalé dans le temps, comme une guerre par exemple.
Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Chant du sygne de Wikipédia.