Actualités, astuces, interview... Venez lire la gazette de ce printemps de Vikidia ! 
Bataille de Bailén
.jpg)
La bataille de Bailén s’est déroulée le 19 juillet 1808. Elle oppose les troupes napoléoniennes et celles andalouses. Elle porte le nom de la ville de Bailén. L'armée française comporte environ 21 000 soldats sous le commandement du général Pierre Dupont de l'Étang. Elle affronte l’armée espagnole qui a 27 000 soldats sous le commandement du général Castaños. Les Espagnols sortent victorieux de ce combat, et il s’agit d’une des premières défaites de Napoléon.
Difficultés du camps français[modifier | modifier le wikicode]
Au début du mois de juin 1808, Dupont de l’Étang quitte Madrid pour conquérir l'Andalousie et sauver les troupes françaises restées à Cadix. Pendant le voyage, les Français sont embêtés par des bandits. Une majeure partie des troupes françaises doit se replier sur Tolède, puis met à sac Cordoue le 8 juin.
Dupont de l’Étang apprend que la flotte française de Cadix s'est rendue. Il sait également qu'une armée s’est organisée pour l’empêcher de recevoir de la nourriture et des armes. Dupont de l’Étang quitte donc la ville et se retire à Andújar, le 18 juin. Le 26 juin, il reçoit d'autres troupes qui ont vaincu un contingent de soldats espagnols dans le Despeñaperros. Il laisse un régiment à La Carolina pour protéger les communications avec le centre de l’Espagne.
Affrontement[modifier | modifier le wikicode]
Le général Dupont de l’Étang envoie une importante part de ses troupes à La Carolina pour protéger le passage vers Madrid. En se dirigeant vers Bailén le 18 juillet, il rencontre les troupes de Reding qui quittent la ville.
Première partie[modifier | modifier le wikicode]
La bataille commence entre 3 et 4 heures du matin. L'avant-garde française atteint le pont de Rumblar et, à un kilomètre de là, trouve les positions espagnoles qui sont délogées sans difficulté. Mais non loin de Bailén, ils rencontrent des avant-postes espagnols qui leur tombent dessus. Reding ordonne le déploiement en croissant de ses troupes à la sortie de Bailén. Les Espagnols occupent les hauteurs et dominent le champ de bataille.
Entre 4h30 et 6h30, le gros de la colonne française atteint Rumblar. Dupont ordonne à la cavalerie française d’avancer. Ils sont repoussés par l’infanterie espagnole.
Durant les deux heures suivantes, les forces de Dupont sont composées d'environ 4 500 hommes et d'une dizaine de pièces d'artillerie. Dupont ne peut pas attendre que Castaños le surprenne. Il décide donc d'attaquer même si ses forces sont minoritaires, dans l’espoir de briser la tactique de l'armée espagnole et de rejoindre Vedel. Quatre colonnes d'attaque flanquées de la cavalerie de Dupré et de Privé et soutenues par l'artillerie de l'attaque de la Cruz Blanca somt envoyées. Les Espagnols avancent sur l'aile droite et sur l'aile gauche. La cavalerie française provoque une retraite précipitée des Espagnols. Mais au centre, la cavalerie espagnole charge l'infanterie française et la repousse.
Entre 10h du matin et une heure de l'après-midi, les combattants ont beaucoup souffert. Il faisait très chaud et les Français n'avaient pas d'eau. Les Espagnols ont reçu le soutien et de l'eau des habitants de Bailén. Dupont décide d’avancer l’ensemble de ses troupes contre le centre espagnol mais cette avance est stoppée. Les troupes françaises ont subi des dommages très importants.
Dupont demande l’arrêt des combats et le retour de ses troupes à Madrid. Reding accepte la fin des hostilités mais il attend que Castaños discutent des conditions. Les troupes de Castaños sont arrivées à 2h de l'après-midi. Pendant la durée des négociations, les troupes restent immobiles.
Vedel et Dufour, accompagnés d’environ 9 000 hommes, marche de La Carolina à Bailén avant le début de la bataille. À 5h de l'après-midi, ils sont arrivés à Bailén. Voyant les troupes de Reding renforcées, Vedel ordonna une attaque. Mais un ordre écrit de Dupont stoppe la bataille. A 6h, la bataille était terminée. Environ 17 600 soldats français se sont rendus.
Conséquences[modifier | modifier le wikicode]
Les officiers et les hauts-gradés sont reconduits en France. 4 000 prisonniers sont emmenés sur les îles Canaries, où ils finissent par reconstruire une vie et s'intégrer. Environ 9 000 hommes sont laissés sur l'île de Cabrera, au sud de l'île de Majorque. Cette captivité s'est terminée en 1814, lorsque la paix est signée. Seulement 3 600 hommes ont survécu. La victoire espagnole de Bailén a eu beaucoup de répercution dans toute l'Europe, car c'est la première défaite des troupes napoléoniennes. Son frère, le roi Joseph Ier Bonaparte quitte Madrid le 30 juillet.
Source[modifier | modifier le wikicode]
|
|
|
|
