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Marceline Desbordes-Valmore

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Marceline Desbordes-Valmore

Marceline Desbordes-Valmore est une poétesse française née en 1786 et morte en 1859 à l'âge de 73 ans. D’abord comédienne puis chanteuse, elle est connue pour son œuvre poétique originale, généralement associée au romantisme.

Une enfance endeuillée[modifier | modifier le wikicode]

Marceline est née à Douai le 20 juin 1786. En 1801, elle se rend avec sa mère en Guadeloupe auprès d’un cousin riche. En mai 1802, la mère de Marceline meurt de la fièvre jaune. Orpheline, Marceline doit retourner à Paris auprès de son père.

Ses débuts sur scène[modifier | modifier le wikicode]

De retour en métropole, Marceline devient chanteuse et comédienne à Douai, à Lille, à Rouen et à Paris, incarnant entre autres Rosine dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Elle crée aussi des pièces et devient l’amie de l’actrice Marie Dorval.

Les deuils et l’écriture[modifier | modifier le wikicode]

En 1816, elle perd un fils de cinq ans, né d’une liaison avec un comédien. En 1817, elle se marie avec un acteur, Prosper Lanchantin, dit Valmore, avec lequel elle aura quatre enfants (trois d’entre eux mourront avant leur mère).

En 1818, Marceline Desbordes-Valmore publie son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances. Sa poésie est influencée par sa vie personnelle, ses deuils et ses amours. Ce recueil lui permet d’être remarquée et d’écrire dans différents journaux, tel La Muse française.

A partir de 1823, elle se consacre entièrement à l’écriture. Ses ouvrages se multiplient et lui permettent d’obtenir une pension royale sous Louis-Philippe. Elle écrit aussi des contes pour enfants.

Ses œuvres, Les Pleurs, en 1833, Pauvres Fleurs, en 1839 et Bouquets et Prières en 1843, sont remarquées pour leur spontanéité et pour leur inventivité. Le poète Paul Verlaine considère que Marceline a joué un rôle fondamental dans l’évolution de la poésie, il parle d’elle comme une femme de génie.

En versification, elle a inventé plusieurs rythmes : celui des onze syllabes et la genèse de Romances sans paroles de Verlaine.

Elle a inspiré Anna de Noailles et Marie de Heredia. Louis Aragon a fait référence à elle à plusieurs reprises, dans Elsa (« Valmore qui pleure à minuit », dans « Je suis venu vers toi comme va le fleuve à la mer ») ou dans Les Poètes (« Le Voyage d'Italie »).

Elle a écrit en picard1.

La poétesse meurt d’un cancer le 23 juillet 1859 à Paris. Elle laisse un recueil qui sera publié après sa mort par le poète Auguste Lacaussade, Poésies, où l’on trouve le célèbre « Les séparés », repris par le chanteur Julien Clerc sous le titre « N’écris pas ». Elle est enterrée au cimetière de Montmartre.

Œuvres[modifier | modifier le wikicode]

  • Élégies et Romances, 1818
  • Poésies, 1830
  • Les Pleurs, 1833
  • Poésies posthumes, 1860
  • Sur wikisource

Références[modifier | modifier le wikicode]

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