La Roche-Guyon
| La Roche-Guyon | |
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| Administration | |
| Pays |  France |
| Région | Île-de-France |
| Département | Val-d'Oise |
| Arrondissement | Pontoise |
| Intercommunalité | CC Vexin - Val de Seine |
| Maire | Capucine Faivre (2020-2026) |
| Code postal | 95780 |
| Démographie | |
Gentilé  |
Guyonnais |
| Population municipale | 478 hab. (2017) |
| Densité | 104 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 49° 05′ 00″ Nord 1° 38′ 00″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires |
| Altitude | Min. 13 m Max. 143 m |
| Superficie | 4,61 km2 |
| Liens | |
| Site web | larocheguyon.fr |
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La Roche-Guyon est une commune française de 450 habitants, située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France, sur la rive droite de la Seine, à environ 50 km au nord-ouest de Paris.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
La ville est située au pied d'une falaise de craie, qui domine un méandre de la Seine. C'est une toute petite commune résidentielle, qui compte parmi ses habitants nombre d'artistes et de gens célèbres. Le site est charmant, touristique.
Anciennes maisons troglodytiques, vers 1900.
Les « boves », caves creusées dans la falaise.
Une bove, encore habitée.
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La Roche-Guyon dans les arts[modifier | modifier le wikicode]
Au XIXe siècle, la ville et ses falaises ont attiré les impressionnistes : elle a été peinte par Claude Monet, qui résidait non loin de là, d'abord à Vétheuil, puis à Giverny. Au XXe siècle, c'est Georges Braque qui a représenté le village en 1909, durant sa période du « cubisme analytique ».
Le dessinateur belge Edgar P. Jacobs situe dans les boves et les souterrains de La Roche-Guyon son récit de science-fiction Le Piège diabolique, au cours duquel son héros le professeur Mortimer voyage malgré lui dans le temps, passé et futur.
Camille Pissarro, Barges à La Roche-Guyon Argenteuil, Fête foraine, 1863. Musée Camille Pissarro, Pontoise.
Camille Pissarro, Une place à La Roche-Guyon, 1865. Alte Nationalgalerie (wp), Berlin.
Claude Monet, La route de La Roche-Guyon, 1880. Musée national de l'art occidental (wp), Tokyo.
Patrimoine[modifier | modifier le wikicode]
Château de La Roche-Guyon[modifier | modifier le wikicode]
Face au duché de Normandie, un premier château troglodytique (creusé dans la craie) est édifié, vers 1066, pour défendre l'Île-de-France. Vers 1190 est édifié un donjon de forme ovale, relié au château par un escalier souterrain d'une centaine de marches, creusé dans la falaise : il domine les vallées de la Seine et de l'Epte, dans une position stratégique exceptionnelle. Au XIIIe siècle, le manoir d'en bas fait peu à peu disparaître le château troglodytique, l'ensemble constituant avec le donjon une redoutable forteresse.
Le château bas est agrandi et modernisé au XVIIIe siècle par le duc Alexandre de La Rochefoucauld (1690-1762), pour devenir une résidence agréable.
Durant le Seconde Guerre mondiale, le château de La Roche-Guyon est occupé, à partir de février 1944, par l'état-major du général Erwin Rommel, responsable de la défense des côtes françaises contre le débarquement allié. Le 18 août 1944, l'armée allemande évacue le village. Celui-ci subit un inutile bombardement le 25 août : soixante-quatre bombes frappent le village et huit détruisent les communs et les toitures du château. Cependant, le village ne déplore aucune victime, les boves ayant, comme d'habitude, servi d'abris à la population.
Le donjon du château médiéval
L'escalier souterrain, creusé dans la craie, qui relie les deux châteaux.
Le château
Mairie et halle[modifier | modifier le wikicode]
La mairie, construite en 1843, est surélevée (en prévision d'inondations) au-dessus d'un marché couvert soutenu par de pittoresques colonnes de pierre.
Mairie et halle
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