Né en 17 à Leidenstadt

Né en 17 à Leidenstadt est une chanson de Jean-Jacques Goldman. Elle fait partie de l'album Fredericks Goldman Jones et elle date de 1990.

Leidenstadt est une ville imaginaire dont le nom est formé par les mots allemands Leiden (souffrir) et Stadt (ville), soit « ville des souffrances ».

Dans cette chanson, les trois interprètes Carole Fredericks, Jean-Jacques Goldman et Michael Jones se demandent ce qu'ils auraient fait à la place des personnes ayant vécu des périodes de guerre ou des périodes difficiles. Ces périodes sont :

• la période entre les deux guerres mondiales et la montée du nazisme pour Jean-Jacques Goldman ("Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été allemand ?") (il est d'origine juive et sa mère est allemande)
• le conflit nord-irlandais entre chrétiens catholiques et chrétiens protestants pour Michael Jones (il est gallois)
• l'apartheid pour Carole Fredericks (elle est noire américaine)

Ils se demandent ce qu'ils auraient fait à la place de ces gens (Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau, s'il fallait plus que des mots ?), puis ils concluent en disant qu'ils espèrent n'avoir jamais à choisir de camp.

Cette chanson rend hommage aux si nombreuses personnes qui ont vécu ces terribles conflits, et qui ont du pour la plupart faire des choix parfois très difficiles, et très dépendant du contexte dans lequel ils évoluaient à ce moment là. Cette chanson parle de la montée du nazisme causée par la défaite de l’Allemagne lors de la première guerre mondiale. Dans la phrase que Michael Jones prononce « si j’avais grandi dans les doclkands de Belfast », on devine qu’il parle de la lutte entre catholiques et protestants en Irlande du nord dont Belfast est la capitale. Dans la partie de Carole Fredericks, elle s’imagine en blanche à Johannesburg et parle de l’Apartheid. De plus, Jean-Jacques Goldman explique qu’aujourd’hui les gens jugent les actes qui ont été fait durant les 2 guerres mondiales et dans d’autres évènements terribles sans savoir comment ils se comporteraient dans ces situations. En effet, il pose la question : et si les gens étaient dans la même situation est-ce qu’ils seraient meilleurs ou pire ? Goldman déclare ne jamais vouloir endurer ça et souhaite une paix durable.

L’originalité de ce chant est de ne présenter aucun refrain, chaque couplet montre une nouvelle mélodie dont chacun traite d’un sujet lié aux origines de l’interprète. Tout en posant toujours la même question : « aurai-je été meilleurs ou pire que ces gens ? ». Les instruments utilisés sont : le piano, la nappe synthétique, la guitare/électrique, la basse, la batterie, la flûte, et ils ont ajoutés des chœurs.

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