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Le Salaire du sniper
| Le salaire du sniper | |
|---|---|
| Titre | Le salaire du sniper |
| Auteur | Didier Daeninckx |
| Pays |  France |
| Éditeur | Gallimard |
| Collection | Folio |
| Pages | 377 |
| Genre | Fiction |
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Le Salaire du sniper est une nouvelle tirée du recueil Passage d’Enfer. Le recueil complet a été publié en 1998. Elle a été écrite par Didier Daeninckx.
Ce recueil contient vingt-et-une nouvelles qui sont drôles ou ironiques. Le nom du recueil vient sans doute d’une voie du 14e arrondissement de Paris située entre le boulevard Raspail et la rue Campagne-Première.
Le résumé[modifier | modifier le wikicode]
Il y a une guerre à Kotorosk (ville imaginaire d’Europe de l’Est) et deux journalistes, Jean-Yves Delorce et Philippe, doivent faire un reportage sur cette guerre. Polex, leur chef, les oblige à faire plus d'audimat. Jean-Yves Delorce et Philippe trouvent Yochka: un enfant généreux et courageux, qui vit sous l’autoroute et qui fait de son mieux pour faire vivre sa famille, un bon sujet de reportage. Ils le filment jusqu’à ce que l’histoire se transforme en un véritable drame.
Les personnages[modifier | modifier le wikicode]
- L'employé de Polex, Jean-Yves Delorce, un journaliste honnête qui ne veut pas désinformer. Il est bienveillant et correct, et il essaie de trouver un moyen simple, déontologique et légal de faire de l’audience.
- Yochka est un enfant d'une dizaine d’années qui est pris comme sujet d'un reportage réalisé par Philippe et Jean-Yves Delorce. Ils lui proposent cinq cents dollars. Ce jeune homme vit sous une autoroute délabrée et doit faire vivre sa famille comme il le peut. Il est intrépide et courageux.
- Philippe est un caméraman. Il est l'équipier de Jean-Yves Delorce, un journaliste. Il est aussi prêt à tout pour faire de l'audience.
- Paul Exarmandia, alias Polex, est le supérieur de Delorce et de Philippe. Il leur demande de partir à Kotorosk pour faire un reportage sur la guerre ; son but est d'augmenter l'audience.
- Il y a aussi un autre journaliste. Il figure dans l'histoire de Delorce pour convaincre Philippe de ne pas falsifier des preuves. Ce journaliste a rajouté une poupée à côté du cadavre d'une petite fille pour rendre l'image plus sensationnelle.
La cruauté des personnages[modifier | modifier le wikicode]
Le photographe de Paris-Match est cruel car il a modifié la réalité en ajoutant une poupée à côté de l'enfant victime d'un attentat. Polex, lui, a mis dans la tête de Philippe l'idée sinistre d'un reportage monté de toutes pièces. Le sniper, lui, obéit aux ordres de Philippe. Le plus cruel des personnages semble être Philippe car c'est lui qui organise la transaction et provoque la situation finale afin d'obtenir plus d'audience.
Les dérives de certains journalistes[modifier | modifier le wikicode]
Certains journalistes peuvent mentir sur les articles qu'ils écrivent et ne pas montrer pas tout le temps la vérité. Par exemple, dans la nouvelle, Jean-Yves Delorce faisait confiance à Philippe, mais il s'avère que Philippe a piégé l'enfant sur lequel ils faisaient un reportage, sans que Jean-Yves ne soit au courant. Philippe a donc trahi Jean-Yves Delorce. Il n'a pas respecté la déontologie des journalistes établie grâce à la Charte de Munich qui énumère l'ensemble des règles que doivent suivre les journalistes.
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