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Geneviève de Gaulle-Anthonioz

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Geneviève Anthonioz De Gaulle, née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) et morte le 14 février 2002 81 ans) à Paris, est une résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, dès juin 1940. Son oncle est Charles de Gaulle.

Le 20 juillet 1943, la jeune résistante est arrêtée en possession de documents clandestins. Elle est emprisonnée à Fresnes, elle est ensuite déportée au camp de Ravensbrück, en Allemagne, le 2 février 1944. Elle épousa Bernard Anthonioz. Elle fut présidente de l'association A.T.D de 1964 à 1998.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Enfance et premier acte de générosité[modifier | modifier le wikicode]

Geneviève Antonioz De gaulle est née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard). Son père, Xavier et son frère aîné Charles de Gaulle, l'élève dans la tolérance et la foi catholique. Son père l'éveille également aux menaces de son époque : c'est ainsi que Geneviève découvre  Mein Kampf à l'âge de quatorze ans. Son enfance est marquée par une série de drames. À l'âge de quatre ans et demi, elle perd sa mère, puis sa sœur en 1938. Cette nouvelle tragédie la conforte dans la seule voie qui vaille : résister.

Son entrée dans la résistance[modifier | modifier le wikicode]

Dès le 17 juin 1940, outrée par le message de Pétain annonçant l'arrêt des combats, elle décide d'entrer dans la lutte de la résistance, individuellement, modestement, puis de façon organisée. Devenue clandestine, elle rejoint le mouvement gaulliste. Pendant la seconde guerre mondiale elle fut résistante dès juin 1940. Elle multiplie les actions de renseignement et d'information, notamment au sein du réseau « Défense de la France ». Le 20 juillet 1943, la jeune résistante, arrêtée dans une librairie parisienne en possession de documents clandestins, n'avait pas cherché à mentir face au milicien qui l’interrogeait.

Sa déportation[modifier | modifier le wikicode]

Elle est emprisonnée à Fresnes, elle est ensuite déportée au camp de Ravensbrück, en Allemagne, le 2 février 1944. Ravensbrück est un camp de concentration nazie spécialement réservé aux femmes et dans lequel vécurent aussi des enfants. Elle avait alors 24 ans quand elle fut envoyée au camp. Alors que la guerre tourne en faveur des Alliés, son nom lui vaut l'attention d'Himmler, qui est un officier allemand qui la met en isolement en octobre 1944. Les longs mois de solitude au Bunker sont pour elle une expérience terrible, qu'elle restituera dans son livre «La Traversée de la nuit ». Elle est libérée en avril 1945 par l'armée russe.

L'impact du camp après la guerre[modifier | modifier le wikicode]

Elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne. En 1987, elle témoigne du camp Ravensbrück au procès de Klaus Barbie qui était un militaire nazie. Elle se bat notamment pour la reconnaissance des droits des victimes des expérimentations médicales nazies, à Ravensbrück et dans les autres camps.

Sa vie après la guerre[modifier | modifier le wikicode]

L'année suivante, après sa libération du camp elle épousa Bernard Anthonioz qui est un jeune éditeur d'art et lui aussi un ancien résistant. Elle a quatre enfants avec lui. Elle participe aussi à l'essor du mouvement politique lancé par son oncle Charles De Gaulle. Dans son second livre, « Le secret de l'espérance », elle explique sa lutte pour les droits des plus faibles. Geneviève Anthonioz- de Gaulle a écrit un livre, cinquante ans après sa libération du camp de Ravensbrück racontant sa vie en camp de concentration et la grande entraide entre femmes, ce livre s'intitule « La Traversée de la nuit ». Un de ses exemples est le bidonville de Noisy-le-Grand qui lui rappelle le camp où il y a la même noirceur, même misère, même espace encerclé de grillages, couvert de baraques, où la population erre avec le regard épuisé et où, surtout, la dignité humaine est niée.

Associations A.D.I.R et A.T.D[modifier | modifier le wikicode]

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Légion d’honneur et Panthéon[modifier | modifier le wikicode]

Geneviève de Gaulle-Anthonioz, première femme à avoir été élevée à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur. La grand-croix de la légion désigne la dignité la plus élevée de l'ordre de la légion d'honneur. Elle l'a reçu le 11 juillet 1997.

Panthéon[modifier | modifier le wikicode]

Elle meurt le 14 février 2002 à Paris. Le 21 février 2015, le président François Hollande annonce que sa dépouille sera placé au Panthéon. Cependant sa famille refuse, c'est donc un cercueil vide contenant un peu de terre prélevée dans le cimetière de Bossey qui est déposé dans la crypte du Panthéon.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • De Gaulle Geneviève Anthonioz. « La Traversée de la nuit », édité en novembre 1998, 59 pages, éditions Les Editions du Seuil.
  • Geneviève Anthonioz De Gaulle [en ligne].Biographie, [Consulté le 20/01/19].Disponible sur : www.Larousse.fr
  • Geneviève De Gaulle Anthonioz une vie de résistante [en ligne].Biographie, [consulté le 20/01/19]. Disponible sur : https://www.atd-quartrmonde.fr
  • Souvenir : Geneviève Anthonioz-De Gaulle (1920-2002). Le Figaro, publiée le 21/03/14
  • Geneviève Anthonioz De Gaulle. « Secret de l'espérance », collection : Fayard, Éditions Quart Monde, Paris, 2001
  • Geneviève De Gaulle-Anthonioz [en ligne]. Biographie, [consulté le 20/01/19]. Disponible sur : https://www.wikipedia.org/
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