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Résistance italienne
La résistance en Italie désigne les activités des groupes de résistance qui se sont opposés aux forces d'occupation allemandes et à la dictature fasciste italienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Les résistants italiens ont participé à la Guerre de libération d'Italie contre l'Axe (alliance de Hitler et Mussolini). La République italienne est née de la lutte de la résistance contre le régime fasciste de Mussolini.
À partir du débarquement des Alliés en Sicile en 1943, le régime de Mussolini s'effondre et l'Italie se range aux côtés des Alliés contre l'Allemagne nazie. Les derniers fascistes créent la République sociale italienne ; dans le même temps, de multiples Républiques partisanes éphémères se créent en Italie. 1943 marque le début de la Résistance italienne, même si certains la place dans la continuité de l'opposition au fascisme depuis 1922. En 1945, les forces nazies et fascistes sont vaincues : l'armée allemande en Italie capitule le 25 avril 1945.
Comme dans d'autres pays (France, Yougoslavie, etc.), la résistance italienne a pris plusieurs formes :
- rébellion populaire contre les Allemands, comme à Naples en septembre 1943 ;
- actes de sabotage et de guérilla ;
- grèves ;
- aide aux prisonniers de guerre en fuite ;
- aide aux juifs italiens ;
- campagnes de propagande (tracts, chansons comme Bella Ciao, affiches).
Les Résistants italiens prenaient des risques : de se faire tuer, arrêter, torturer, déporter. Umberto Lorenzoni, qui rejoint la Résistance en 1943, est blessé et perd partiellement l’usage de sa main gauche dans une bataille contre les Allemands.
Parmi les partisans italiens les plus connus, on peut citer Massimo Rendina, Laura Francesca Wronoska, Germano Pacelli, Giorgio Mori, Gildo Bugni. La Résistance italienne s'est également organisée en mouvements et réseaux tels que Arditi del Popolo, Bandiera Rossa, les Brigades Garibaldi ou encore les Groupes d'action patriotique. Si les Résistants italiens étaient différents (hommes, femmes, idées politiques), ils avaient pour objectif commun de libérer leur pays et de détruire le fascisme. Les plus grands partis antifascistes organisés constituèrent le CLN (Comité de Libération Nationale) pour combattre l’occupant nazi.
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