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Dumnorix
| Dumnorix | |
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| Mannequin représentant Dumnorix au Musée de la civilisation celtique, Bibracte. | |
| Date et lieu de naissance | 100 av. J.-C (Gaule) |
| Date et lieu de décès | 54 av. J.-C, à 46 ans (Gaule) |
| Fonctions | Homme politique |
| Évènements biographiques |
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Dumnorix est une personnalité gauloise et était chef éduen ayant pour frère le druide Diviciacos et comme gendre Orgétorix, le roi des Helvètes. Son groupe était un allié des Romains, mais Dumnorix, bien qu'allié lui aussi, montra des signes de résistance à l'encontre de Jules César étant donné qu'il participer avec d'autres personnes, à organiser un complot à son encontre et qu'il refusa de participer à l'invasion de la Bretagne, aujourd'hui connu sous le nom de Grande-Bretagne, malgré la demande de Jules César.
En complotant contre César, ce dernier décida de le faire tuer en 54 av. J.-C.. Aujourd'hui, peu d'informations circule sur ce chef gaulois, en réalité, la majorité des informations le concernant viennent des Commentaires sur la Guerre des Gaules et physiquement, il fut connu grâce à de la monnaie à son image, retrouvée à Bibracte, la capitale des Éduens.
Origine du nom[modifier | modifier le wikicode]
Dumnorix provient du gaulois « dumnos » ou « dubnos » qui signifie :
- « profond »,
- « noir »,
- « le monde d'en-bas »
La particule « rix » signifie « roi » en gaulois.
Son nom signifie littéralement « le roi du monde d'en-bas ».
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Malgré le peu d'informations connues à son encontre, les écrits de César explique un peu la vie de Dumnorix. On apprend dans ses écrits, qu'il est le chef des éduens et qu'il a discuter avec Orgétorix, le chef helvète, et Casticus, le chef séquane dans le but de créer une conspiration contre Jules César. Le but des trois gaulois étaient de garder le contrôle sur leurs tribus respectives, pour ensuite pouvoir s'emparer de l'ensemble de la Gaule. Dans l'objectif de marquer cette alliance entre les trois hommes, Dumnorix décida d'épouser la fille d'Orgétorix.
Orgétorix avait pour rôle de participer à la conspiration, mais aussi de permettre à son peuple de migrer. Néanmoins, les helvètes soutenant César, apprennent que leur chef est à l'origine d'un complot et décident de le juger pour l'empêcher de le faire, tout en continuant leur migration comme prévue.
Les Helvètes migrent en -58 et Dumnorix va les aider en leur donnant l'autorisation de passer sur les terres séquanes, puis en usant de son pouvoir d'influence, pour inciter les Helvètes à ne pas livrer le blé qui était promis à César. Lorsqu'une bataille s'enclencha entre les armées de César et les Helvètes, il prit la fuite avec sa cavalerie pour ne pas combattre aux côtés des Romains. Cette fuite fut découverte par Liscus et son frère Diviciacos qui allèrent voir César pour donner l'information.
Malgré cette acte, César pardonna Dumnorix pour ce qu'il avait fait, mais en tant que stratège, ce pardon n'avait qu'un seul objectif, permettre à Rome, de garder de bons liens avec avec Diviciacos. César se méfiant d Dumnorix, il décida de le faire surveiller, s'apercevant que ce dernier continuait de programmer des complots à son encontre.
Pour avoir Dumnorix sous sa surveillance, il lui ordonna en -54 de participer à l'invasion de la Bretagne :
« Au nombre de ces chefs était l’Éduen Dumnorix, dont nous avons déjà parlé. Il était des premiers que César eût pensé à garder avec lui, car il savait son goût de l’aventure, sa soif de domination, sa hardiesse et l’autorité dont il jouissait parmi les Gaulois. De plus, Dumnorix avait dit dans une assemblée des Éduens que César lui offrait d’être roi de ce peuple, propos qui les inquiétait fort, sans qu’ils osassent députer à César pour dire qu’ils n’acceptaient pas son projet ou prier qu’il y renonçât. César avait connu le trait par ses hôtes. Dumnorix commença par user de toutes sortes de prières pour obtenir qu’on le laissât en Gaule : « Il n’avait pas l’habitude de naviguer et redoutait la mer ; il était retenu par des devoirs religieux. » Quand il vit qu’il se heurtait à un refus catégorique, n’ayant plus aucun espoir de succès, il se mit à intriguer auprès des chefs gaulois, leur faisant peur, les prenant chacun à part et les exhortant à rester sur le continent : « Ce n’était pas sans raison, disait-il, qu’on enlevait à la Gaule toute sa noblesse : le projet de César, qui n’osait pas la massacrer sous les yeux des Gaulois, était de la transporter en Bretagne pour l’y faire périr. » Aux autres, Dumnorix jurait et faisait jurer qu’ils exécuteraient d’un commun accord ce qu’ils croiraient utile aux intérêts de la Gaule. Bien des gens dénonçaient ces menées à César. »
— Jules César, dans un extrait des Commentaires sur la Guerre des Gaules (5.6).
Ce refus de combattre avec César en fuyant avec sa cavalerie, eut pour conséquence, de faire sortir la colère du général romain, qui ordonna à ses hommes de tout mettre en œuvre pour arrêter Dumnorix en lui apportant et que si ce dernier résistait, il fallait le tuer. Dumnorix ne se rendit pas et finit par se faire tuer, tandis que sa cavalerie alla rejoindre César.
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Jules César, La Guerre des Gaules, 1.3, 1.9, 1.16-20, 5.5-7.
- (fr) Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions errance, 2003.
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