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Vie d’une fille mère dans la société de Goma
Constats[modifier | modifier le wikicode]
Dans notre société beaucoup de filles se font engrosser par des hommes qui les délaissent malheureusement à leur triste sort. Ces cas sont devenus récurrents dans la société et ça rattrape souvent les filles mineures, parfois qui n’ont aucune idée sur l’éducation sexuelle d’une part et les autres attrapent leurs grossesses par des relations sexuelles forcées (violences sexuelles) qui constituent l’une des violations des droits humains. Plusieurs cas se rapportent souvent ici en province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo et c’est ce qui accroit même le nombre des filles mères.
Les causes de cette situation[modifier | modifier le wikicode]
Les causes de la persistance de ces phénomènes sont multiples et diverses : - L’absence de l’éducation sexuelle approfondie chez les filles comme chez les garçons par les parents qui la prennent pour tabou et par les enseignants à l’école qui ne martèlent pas beaucoup sur ça. - Les violences sexuelles récurrentes dans la région surtout qu’elle est en insécurité grandissante depuis des années. - L’absence d’une justice pour ces filles…
Impact de cette situation[modifier | modifier le wikicode]
Ces phénomènes entrainent les filles mères dans des situations très malheureuses. Suite à ces situations, les filles se voient très marginalisées ; stigmatisées, humiliées …bref elle se sentent inutiles.
Par exemple :
- Après la conception, la fille est chassée de chez elle par ses propres parents, elle est directement obligée d’aller chercher l’auteur de la grossesse afin de cohabiter avec lui par force même si celle-ci ne l’aime pas. Comme elle ne peut plus retrouver l’homme déjà en cavale, et elle ne peut plus retourner chez elle, c’est ainsi qu’elle se retrouve dans la rue au risque de se faire ramasser par n’importe qui.
- Pendant la grossesse, comme après l’accouchement, la fille ne bénéficie d’aucun soutien que ça soit de la part de ses parents ni de l’auteur de la grossesse, ces auteurs prennent souvent cavale ou ils réfutent catégoriquement leur responsabilité dans la situation.
La fille reste alors seule, traumatisée par la stigmatisation, la privation du droit à l’héritage…étant en même temps tourmentée par les caprices de la grossesse.
En conclusion[modifier | modifier le wikicode]
Dans notre société, la plus part des filles mères ne bénéficient d’aucun soutien à part certaines qui trouvent la chance d’être encadrées par les organisations humanitaires, comme celles qui sont encadrées par l’organisation APROJED- Actions et projets pour un développement durable dans l’apprentissage des travaux manuels avec comme objectif de les rendre autonomes pour leur propre prise en charge et celle de leurs enfants.
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