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René Jam Afane
René Jam Afane est né le 25 décembre 1910 à Nkongmekak, un village situé en zone forestière du sud-Cameroun à 47 km de Sangmelima et à 53 km de Bengbis. Il a écrit le texte de l'hymne national du Cameroun.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Son père était Afane Otye ou Afane Bilo’o, un fruste paysan et un forgeron. Ce dernier mourut en 1926 sans s’être converti à la réligion chrétienne, bien que celle-ci fut implantée à Nkongmekak depuis une dizaine d’années. Sa mère est Ada Ela Anne, une Mvo’ok Ndon Zo’o d’Angongui, fille d’Eyinga Tombé, originaire de la tribu Yekoé de Kout. Elle était de la famille des Mvog Ela Bolo de Nkoumadjap dans l’arrondissement de Zoétélé. Jam Afane est né dans une famille de 6 enfants dont deux moururent en bas âge, les 4 autres sont :
- Bilo’o Bi Afane ou Bilo’o Bi Adia Monique décédée en 1946,
- Mendo M’Afane ou Mendo M’Ada Marthe décédée en 1934 le 30 avril.
- René Jam Afane décédé le 19 mars 1981 à l’hopital centrale de yaoundé.
- Mendo M’Afane Justin décédé en 1999.
René Jam Afane était donc le troisième enfant d’une famille de 4 enfants. Quant au nom donné à l’enfant Jam, il n’existe nulle part de nom patronymique de ce genre dans l’ascendance familiale, tant au niveau des aïeux, qu’au niveau des bisaïeuls.
Ravi à l’excès de cette nouvelle car Jam était le 1er garçon, il décida en heureux père que l’enfant s’appellerait Zimmerman que les villageois transformèrent en Jamaran en abrégé Jam. Ceci explique la tendance de tous les patrons expatriés de Jam Afane à l’appeler plutôt Afane René.
Quelques réalisations[modifier | modifier le wikicode]
Activités professionnelles[modifier | modifier le wikicode]
René Jam Afane a été maitre (instituteur) ensuite directeur des écoles et enfin surveillant d’internat à Dschang où il fut renvoyé pour avoir fait un tour à la mission presbytérienne américaine (MPA) en abandonnant les enfants dont il avait la charge. Il fut nommé administrateur colonial, ce qui l’amena à être chef de région (actuel préfet). Il finit par être producteur d’hévéa pour ravitailler les guerres.
Activités politiques[modifier | modifier le wikicode]
Fort de son honorat, il a voulu être candidat aux élections territoriales du Cameroun (ATCAM) le 30 mars 1952 mais il n'a pas réussi.
Néanmoins, il est demeuré président à vie de l’UNC (Union Nationale du Cameroun). Il devient membre du conseil économique et social, et par la suite président de la Soocoder du Dja et Lobo. Puis à la fin de sa vie, chef de groupe Yassaman.
Activités agricoles[modifier | modifier le wikicode]
Il a créé l’hévéaculture à Nkongmekak sous forme de GIC le groupement des agriculteurs à Nkongmekak (Ngulmefa).
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