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Michel-Joseph Maunoury

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Le général Maunoury en 1914

Michel-Joseph Maunoury est né le 18 décembre 1847 à Maintenon dans l'Eure et est décédé le 28 mars 1923 en Loiret. C'est un militaire français.

En septembre 1914, les attaques menées dans le secteur de l'Ourcq, par la VIe armée qu'il commande, permettent en la victoire de la Marne qui brise l'offensive allemande et sauve l'armée française menacée d'encerclement.

Carrière du général Maunoury[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Maunoury est le fils d'un médecin. Il est élève de l'École polytechnique dont il sort comme sous-lieutenant d'artillerie en 1869. Il participe à la guerre franco-allemande de 1870-1871 au cours de laquelle il est blessé.

En 1874, il est promu capitaine et professeur-adjoint au cours d'artillerie de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est nommé commandant en 1886, puis lieutenant-colonel en 1893 et enfin colonel en 1897.

Maunoury devient général de brigade en 1901, puis en 1906 général de division commandant l'artillerie de la place de Paris. En 1910, il est nommé gouverneur militaire de Paris et membre du Conseil supérieur de la Guerre. Il prend sa retraite en 1912.

Pendant la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

En août 1914, Maunoury est rappelé au service. Il est chargé de former la VIe armée à partir de divers unités qui reculent devant l'armée allemande. Cette armée est placée à l'extrême ouest du dispositif franco-anglais dans la région de Paris.

Appuyée par les soldats « frais » stationnés à Paris la VIe armée attaque sur l'Ourcq l'armée du général allemand Von Kluck, qui désobéissant aux ordres donnés par le haut-commandement allemand (von Moltke) ne ralentit pas sa progression vers le sud et prête son flanc droit à une attaque venant de Paris. Cette bataille de l'Ourcq, permet la victoire de la Marne qui sauve l'armée française.

Nommé gouverneur militaire de Paris en 1915, il est blessé à la tête (il devient aveugle) alors qu'il inspectait une ligne de tranchée.

Il est nommé maréchal de France à titre posthume en mars 1923.

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