Labyrinthe de Versailles

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
(Redirigé depuis Le labyrinthe de Versailles)
Aller à la navigation Aller à la recherche

L'idée du labyrinthe de Versailles a été proposée par Charles Perrault en 1669 pour l'éducation du Dauphin. Le circuit était ponctué de groupes statuaires et de fontaines illustrant plusieurs fables d'Ésope.

Le labyrinthe dans le parc de Versailles[modifier | modifier le wikicode]

Plan de 1677

Les travaux d'aménagement furent réalisés par Le Nôtre de 1672 à 1677.

Les groupes statuaires furent créés par plusieurs sculpteurs ; les animaux avaient la bouche ouverte pour laisser passer des jets d'eau symbolisant la parole.

Des légendes en vers accompagnaient chaque fontaine, gravées en lettres d'or sur des plaques de bronze peintes en noir. Elles reprenaient le contenu des fables, mais sous forme de quatrains. L'auteur en était un poète de cour très en vogue, Isaac de Bensérade (1613-1691).

En 1677, Charles Perrault publia ces poèmes, illustrés de gravures de Sébastien Leclerc (1637–1714). LabyrintheVersailles.pdf Sa préface donne une idée de l'enthousiasme créé à l'époque par cette prouesse esthétique et littéraire.

Le manuscrit est disponible :

Rappelons qu'en 1668, pour la première phrase de la préface de ses Fables, La Fontaine avait écrit "A Monseigneur le Dauphin" : S’il y a quelque chose d’ingénieux dans la République des Lettres, on peut dire que c’est la manière dont Ésope a débité sa Morale.

Faute d'être entretenues, les fontaines furent abandonnées et le bosquet détruit en 1775 puis remplacé par le bosquet de la Reine.

La campagne archéologique de juin 2008 a permis de retrouver les fondations de plusieurs bassins.

Les trente-neuf fables[modifier | modifier le wikicode]

  1. Le duc et les oiseaux
  2. Les coqs et la perdrix
  3. Le coq et le renard
  4. Le coq et le diamant
  5. Le chat pendu et les rats
  6. L'aigle et le renard
  7. Les paons et le geai
  8. Le coq et le coq d'Inde
  9. Le paon et la pie
  10. Le dragon, l'enclume et la lime
  11. Le singe et ses petits
  12. Le combat des oiseaux
  13. La poule et les poussins
  14. Le renard et la grue
  15. La grue et le renard
  16. Le paon et le rossignol
  17. Le perroquet et le singe
  18. Le singe juge
  19. Le rat et la grenouille
  20. Le lièvre et la tortue
  21. Le loup et la grue
  22. Le milan et les oiseaux
  23. Le singe roi
  24. Le renard et le bouc
  25. Le conseil des rats
  26. Les Grenouilles et Jupiter
  27. Le singe et le chat
  28. Le renard et les raisins
  29. L'aigle, le lapin et l'escarbot
  30. Le loup et le porc-épic
  31. Le serpent à plusieurs têtes
  32. La petite souris, le chat et le petit coq
  33. Le milan et les colombes
  34. Le dauphin et le singe
  35. Le renard et le corbeau
  36. Du cygne et de la grue
  37. Le loup et la tête
  38. Le serpent et le porc-épic
  39. Les cannes et le petit barbet

Édition anglaise en 1768[modifier | modifier le wikicode]

Ésope à la cour, planches gravées par G. Bickham

Daniel Bellamy a publié avec son fils une série de "Distractions morales", Ethic amusements, dont une cinquantaine de pages (208 à 257) présentent les poèmes de Bensérade en français suivis d'une version en anglais, en vers également, ainsi que la description des fontaines en anglais.

Les illustrations ont eu beaucoup de succès et relancé l'intérêt du lectorat anglo-saxon pour Ésope.

Elles sont disponibles sur Wikimedia Commons.

_1747.pdf Tapuscrit des textes anglais et traduction en français de la description des trente-neuf fontaines par E. Holdsworth, 1768. (3000 mots environ, 39 textes)

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Vikiliens sur Versailles au temps des rois[modifier | modifier le wikicode]

Images sur Versailles Vikidia possède une catégorie d’images sur Versailles.
Francestubmap.png Portail de la France —  Accéder au portail sur la France !

48° 48′ 19″ N 2° 08′ 06″ E / 48.8053, 2.135