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Eunice Newton Foote
Eunice Newton Foote, née le 17 juillet 1819 et morte le 30 septembre 1888 (à 69 ans), est une scientifique américaine décrite comme « un génie inventif et une personne à l'insolite beauté ».
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Elle est naît à Goshen (États-Unis) le 17 juillet 1819.
Elle est la fille de Thirza (dont nous n'avons aucune information) et d'Isaac Newton Junior.
Eunice est une parente d’Isaac Newton.
Elle a 6 sœurs et 5 frères, en tout ils sont 12.
En 1841, elle se marie à Elisha Foote qui est juge, inventeur et mathématicien.
Ensemble, ils ont deux filles : Mary qui naît le 21 juillet 1842 et Augusta qui naît en octobre 1844. Chacune des deux sœurs a 3 enfants.
Elle meurt le 30 septembre 1888, 5 ans après son mari.
Elle a découvert les effets de serre et leur conséquences.
Elle a été victime de l'effet Mathilda sur son travail par John Tyndall.
Elle et son mari ont été dans les premiers signataires de la convention des droits des femmes.
Éducation[modifier | modifier le wikicode]
Eunice a fait ses études au Troy Female Seminary, et a en même temps suivit des cours de sciences à l'école Renssealer. Elle a étudié dans ces établissement de 1836 à 1838. Dans ces écoles, les élèves étudiaient la danse, l’histoire, les langues (anglais, français, italien, latin), la littérature, les mathématiques (générales, algèbre, géométrie), la musique, la peinture, la philosophie, la rhétorique et les sciences (botanique, sciences domestiques). Là-bas, elle a appris à mener des recherches, ainsi que des tests en laboratoire. Les filles qui fréquentaient l’école pouvaient étudier l’astronomie, la chimie, la géographie, la météorologie et la philosophie naturelle ce qui leur permettaient de développer des qualités scientifiques.
Travaux[modifier | modifier le wikicode]
À cette époque, « aucune femme ne pouvait publier d’article scientifique » selon l’AAAS (Association Américaine de l’Avancement de la Science).
En 1856, Eunice Newton découvre le phénomène aujourd’hui appelé « l’effet de serre » qui sera sa plus grande découverte. Pour cela, elle a chauffé deux bocaux au soleil :
Dans l’un elle y met de l’air et dans l’autre, de l’air et elle y rajoute du CO2. Elle observe alors que la température a plus augmenté dans le bocal contenant l’air et le CO2 que dans celui avec juste de l’air.
Elle confie alors son travail au professeur Joseph Henry pour qu’il le publie en son nom.
Ce qu’il fait le 23 août 1856. Des journaux tels que la revue « Proceedings » de l’AAAS décident de ne pas le publier car le professeur avait écrit dans son introduction :
« Science was of no country annd of no sex. The sphere of woman embraces not only the beautiful and the useful, but the true. »
Ce qui signifie en français :
« La science n’a ni pays, ni sexe. La sphère de la femme englobe non seulement le beau et l’utile mais aussi le vrai. »
Cet article est en revanche publié dans « The American Journal of Science and Arts ».
Trois ans plus tard, John Tyndall publie un article dans lequel il démontre les mêmes résultats mais il mentionne aussi l’infrarouge. C’est aujourd’hui à lui que l’on attribue la découverte de l’effet de serre la plupart du temps. Les historiens ne savent pas si ce scientifique a « plagié » Eunice. Ce dont ils sont sûrs, c’est que John était bien plus avantagé qu’Eunice : il possédait un laboratoire et du matériel, et la science était son métier.
Eunice Newton a aussi travaillé sur d’autres travaux comme l’excitation électrique des gaz (publication en 1857) ou bien un brevet de remplissage de semelles de chaussures pour éviter leurs grincements1
Inventions[modifier | modifier le wikicode]
En 1840, Elisha Foote a déposé un brevet pour une cuisinière à commande thermostatique inventée par Eunice.
En 1860, Eunice dépose un brevet à son nom pour une insert de chaussures et de bottes fait d'une seule pièce de caoutchouc calvinisé pour empêché le grincement des bottes et des chaussures
En 1864, Eunice met en place un nouveau type de machine à papier à cylindre permettant des meilleures qualités et des couts moins forts.
Militante[modifier | modifier le wikicode]
Eunice Newton Foote militait pour les droits des femmes, notamment en assistant à la première convention des droits des femmes, la convention de Seneca Falls où elle a été invitée par sa voisine et amie Elizabeth Cady Stanton. Elle va y signer, avec son mari, la déclaration des sentiments. Accompagnée de quatre autres femmes, elle a préparé les délibérations de la déclaration.
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Pour mieux comprendre, nous vous mettons une vidéo que nous trouvons assez éducative et facile à comprendre : « Eunice Foote: Unsung Heroes of Science 2020 - YouTube »
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