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Danse Gbofé
Le Gbofé est une danse traditionnelle du Worodougou.
Le Worodougou est une région de la Côte d’Ivoire, situé au Nord-Ouest. La capitale du Worodougou est Séguéla. Cette région est habitée par le peuple Koyaka.
Au niveau du relief, il y a des collines. La région a une pluviométrie comprise entre 800 et 1000mm de pluies annuelles avec une température moyenne qui se situe entre 25 et 35°C. La végétation est la savane avec des touffes de forêt.
La danse Gbofé est pratiquée à l’occasion des fêtes, des funérailles, ou de l’intronisation des chefs de village et de canton.
L’histoire du Gbofé[modifier | modifier le wikicode]
La danse Gbofé est pratiquée avec des trompettes traditionnelles et des tam-tams. Elle tire son origine entre le 13ème et le 16ème siècle dans l’empire Manding. Autrefois, elle était pratiquée dans toutes les communautés mandingues. Mais aujourd’hui, elle est limitée à quelques villages.
Les instruments de musique du Gbofé[modifier | modifier le wikicode]
Ce sont des trompettes traditionnelles et des tam-tams confectionnées par les populations locales. Au cours des siècles passés, elles utilisaient des cornes d’animaux sauvages (buffles, gazelles…) et des ivoires d’éléphants qu’ils perçaient. Lorsqu’on y souffle, cela produit des sons agréables. Les tam-tams sont taillés dans des troncs d’arbres. Aujourd’hui, pour préserver la faune, les cornes et ivoires sont remplacés par les racines d’arbres qu’ils recouvrent avec des peaux de bœufs.
L’initiation à la pratique et la manipulation des instruments est réservée exclusivement aux hommes.
Le caractère traditionnel du Gbofé[modifier | modifier le wikicode]
le Gbofé est pratiqué à l’occasion des cérémonies traditionnelles et culturelles. Sa musique véhicule des messages qui varient selon les circonstances telles que les remerciements, les deuils, les louanges, les messages moraux et éducatifs.
L’importance du Gbofé[modifier | modifier le wikicode]
La danse Gbofé joue un rôle social important en apportant respect, considération et notoriété aux détenteurs de ce savoir traditionnel. Elle favorise l’intégration de l’individu dans la société. Les pratiquants du Gbofé suivent un apprentissage rigoureux qui se transmet de générations en générations. Aujourd’hui, elle a une valeur touristique en ce sens qu’elle permet aux populations d’avoir de l’argent des touristiques
Les menaces de la disparition du Gbofé[modifier | modifier le wikicode]
La danse du Gbofé est en voie de disparition.Elle a disparu dans certaines régions à cause de la modernisation de notre société. En effet, l’exode de la population rurale vers les villes,le délaissement de nos rites et traditions et les croyances de religieuses en sont les causes.
Aujourd’hui, les jeunes se montrent de moins en moins intéressés par cette pratique. Ainsi, les gardiens de ces savoirs tels que les rituels, les techniques de fabrications et la musique ont presque disparu.
La danse Gbofé occupe une place très importante dans la société koyaka. Autrefois, moyen de communication et de réjouissance, aujourd’hui elle est en voie de disparition. Nous devons la préserver pour les futures générations
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