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Culture de pomme de terre à Kouraba
La pomme de terre est un tubercule comestible sous forme de patate et riche en glucides. Dans le district de Kouraba situé dans la sous-préfecture de Dara-Labe, cette culture fait partir du quotidien des ressortissants du village1.
Mode de culture[modifier | modifier le wikicode]
Le mode de culture de pomme de terre s’effectue sous un sol labouré et pulvérisé au format linéaire en poquet à une profondeur de 8 à 10 cm et à une distance de 30 cm entre les plantes et les lignes. Les périodes appropriées sont les moins de juin, septembre, novembre, décembre et janvier.
- Fertilisation : Pour 100 kg de semence, il faut 100 kg d’engrais, 10 sacs de fientes ou 20 sacs
de compost bien décomposés.
- Traitement phytosanitaire : Utiliser un insecticide ou fongicide pour lutter contre les insectes et les maladies.
- Préparation des semences : Faire la prégermination dans une salle, traiter les semences avec de fongicide en poudre. Cette étape dure deux à quatre mois.
Récolte et conservation [modifier | modifier le wikicode]
A Kouraba, la récolte s’effectue lorsque les plantes ont atteint la maturité qui se manifeste par le jaunissement des feuilles. On vérifie ensuite si la peau adhère au tubercule. Il est recommandé de faire le premier tri au champ en séparant les gros calibres des plus petits et d’éliminer les pommes de terre endommagées. En général, 1kg de semence produit 8 à 12 kg de pomme de terre après la récolte.
Il y a deux types de conservations. Celle traditionnelle se fait dans des caisses en bois et peut durer jusqu’à 5 mois. La conservation moderne se fait dans une chambre froide et dure jusqu’à six mois.
Consommation et commercialisation[modifier | modifier le wikicode]
Les pommes de terre étant ainsi prête à la consommation, une partie est conservée pour la cuisine (salade ou sauce locale) permettant ainsi à plusieurs familles de s’alimenter au quotidien. Le reste est emballé dans des sacs puis expédié dans les grandes villes du pays pour être commercialisé. Le profit après-vente permet à plusieurs ménages de subvenir à leurs besoins financiers et d’avoir le sentiment de satisfaction de nourrir la population avec une culture saine.
Le retour financier positif des récoltes durant ces dernières années a également permis aux jeunes de s’adonner la pratique, ce qui permet de freiner l’exode rural et de réduire l’immigration clandestine des populations du district de Kouraba.
Difficultés[modifier | modifier le wikicode]
Les périodes de culture et de récolte coïncident très souvent avec l’année scolaire. Les élèves étant principalement ceux qui aident leur parent au champ, cela perturbe ainsi leur résultat scolaire. Le coût des intrants et du matériel agricole est aussi élevé, ce qui ne facilite pas la pratique à tous les ressortissants.
Références[modifier | modifier le wikicode]
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