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Dancer in the Dark

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Dancer in the Dark est un film musical et dramatique suédois, danois, finlandais, islandais, allemand, français, américain, britannique et norvégien réalisé par Lars von Trier et sorti en 2000. D'une durée de 134 minutes, le thème du film est l'immigration aux Etats-Unis dans les années 1960, la musique, la cécité et la peine de mort.

L’auteur[modifier | modifier le wikicode]

Lars von Trier est né en 1956 de parents danois, fonctionnaires communistes. En 1968, il fait sa première apparition à l'âge de 12 ans dans la série L'été mystérieux. Sa carrière débute avec Element of Crime en 1984. Il est célèbre pour être l'un des fondateurs du "Dogma 95", un mouvement cinématographique qui doit respecter certaines règles. En 1998, il réalisera Les Idiots, l'un de ses seuls films dans lequel il utilise le mouvement. Il obtiendra le Grand prix du jury au festival de Cannes de 1996 avec Breaking the Waves.

Contexte historique de création[modifier | modifier le wikicode]

Dancer in the Dark évoque de façon émouvante l'une des phobies de Lars Von Trier ; la cécité, à travers l'expérience d'une simple émigrée de Tchécoslovaquie. Lars von Trier signe donc avec ce film une œuvre qui retrace objectivement l’histoire d'une population victime de ce handicape.

Contexte de production[modifier | modifier le wikicode]

Les acteurs principaux sont Björk qui joue le rôle de Selma Jeskova et Catherine Deneuve qui joue le rôle de Kathy, son amie. Le scénario a été écrit par Lars von Trier et le film est produit chez Zentropa. La musique est de Björk. Le film a reçu la Palme d'or au festival de Cannes en 2000, remise par Luc Besson.

Synopsis[modifier | modifier le wikicode]

Le film raconte l'histoire de Selma Jeskova, émigrée tchèque. L'histoire se déroule aux Etats-Unis, dans les années 1960. Atteinte de la maladie héréditaire de la cécité, elle travaille dans une usine métallique dans le but de rassembler un maximum d'argent qui pourrait faire échapper à son fils Gene, âgé de 12 ans, de devenir aveugle. Tout son entourage n'en est pas au courant. Selma et son fils sont hébergés par Bill Houston et sa femme Linda, ces derniers leur ont permis de s'installer sur leur terrain dans une caravane. Selma est passionnée par les comédies musicales. Un jour après une conversation, Selma apprend que son voisin est endetté et ce dernier apprend qu'elle devient aveugle. Il lui emprunte tout son argent sans sa permission, mais Selma veut payer l'opération de son fils l'après-midi du vol, après avoir été renvoyée de son travail à cause d'une grave erreur. Selma tue Bill et s'enfuit. Son ami Jeff l'emmène à l'hôpital, apprend tout et fait tout savoir à son entourage. Selma est arrêtée et condamnée à mort parce qu'elle n'a rien dit sur la raison de son meurtre. Elle va être confrontée à un terrible choix : payer un nouvel avocat pour que son affaire se présente mieux ou payer l'opération de son fils...

Description et analyse d’un extrait[modifier | modifier le wikicode]

La séquence décrie se place à la fin du film : Selma, emprisonnée apprend qu'elle sera condamnée à mort pour bientôt. Elle a une conversation avec la gardienne sur le peu de bruit présent dans ce lieu. Plus tard, elle tend son oreille sur la conduite d'aération au dessus de son lit. Elle entend des chants. Elle se met à chanter My favourite things, d'abord aigu. Elle commence à pleurer mais continue de chanter. Plus la chanson avance, plus elle devient heureuse. Elle se met à danser et chante plus fort. Elle est interrompue par la gardienne qui lui annonce qu'elle obtient son sursis, réclamé un peu plus tôt.

Ce passage montre que la musique a le don d'offrir plus d'espoir même une personne des plus déprimées, comme ici, une aveugle, condamnée à mourir.

J’ai choisi de décrire cet extrait car je le trouve très émouvant. Cette femme si diminuée, si affaiblie, au regard si triste, qui reprend vie quand, enfin, elle peut entendre de la musique. Dans cet extrait, elle donne l’impression d’avoir oublié l’atrocité de ce qu’elle vit, grâce aux chants et à cette chanson.

Impact de l’œuvre[modifier | modifier le wikicode]

Dancer in the Dark est un film qui marque par la violence qui atteint des niveaux difficilement imaginables. Il s'agit donc d'un film particulièrement difficile à regarder qui, contrairement à certains films, ne joue pas sur la violence pour vendre mais pour dénoncer un régime et montrer l'horreur, la bêtise et la cruauté dont l'être humain peut être capable. Le devoir de mémoire est donc encore de mise dans ce film qui arrive pourtant à se démarquer par le paradoxe du caractère cru de certaines images et de la beauté des chants de Björk malgré un contexte digne des enfers.

Lien avec des œuvres similaires[modifier | modifier le wikicode]

Dans le genre du film musical dramatique, il existe Les Parapluies de Cherbourg (1964) de Jacques Demy, Moulin Rouge! (2001) de Baz Luhrmann ou encore Les Chansons d'amour (2007) de Christophe Honoré.

Et, parmi le genre du film sur la cécité, il existe Le Temps d'un week-end (1992) de Martin Brest, Ray (2004) de Taylor Hackford ou encore Les Lumières de la Ville (1931) de Charlie Chaplin.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

J’ai choisis de présenter ce film car c'est l'un des mes préférés. La première partie du film repose principalement sur l'objectif principale de Selma dans sa ville. On voit donc moins de scènes violentes. En effet, l’histoire est centrée sur une seule famille, voire un seul personnage. Ceux-ci sont considérés en tant que personnes à part entière et non pas comme simples membres de la communauté tchèque. Ainsi, le spectateur s’attache au personnage et s’implique dans le film plus facilement. Par contre, la dernière heure de ce long-métrage est plutôt difficile à regarder, en raison des différentes scènes choquantes qu’elle comporte.

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