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Choix d’une épouse chez les Fang Beti

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Dans le Sud Cameroun des peuples appelés ‘’Fang Beti’’ sont composés d’une multitude d’ethnies autochtones. Chez ces peuples, le mariage est une affaire de vie qui devait consolider les liens des deux familles des conjoints ; raison pour laquelle les parents étaient impliqués dans le choix des futurs époux et leurs progénitures. Pour eux, la femme ne se marie pas pour les beaux yeux de son époux mais elle vient en mariage et devrait se mettre au service de toute la famille devant laquelle elle est responsable.

Les Causes[modifier | modifier le wikicode]

Le choix d’une épouse a généralement été l’objet d’un constat selon lequel le jeune homme après 18 ans, non scolarisé devrait se fonder une famille. C’est pour cette raison que les parents eux-mêmes étaient les précurseurs du choix qui devait convenir à leurs enfants. Les futurs époux n’avaient qu’à se plier sur le choix de leurs parents.  Ceci pour éviter d’avoir des foyers sans base véritable, source des séparations brusques, de divorces et abandons causants souvent des traumatismes chez les conjoints, enfants, les mauvaises relations entre épouse et belle famille avec pour aboutissement des familles monoparentales avec pour conséquence logique les enfants déséquilibrés psychologiquement et avec un manque de bien-être social.

Les critères à suivre pour le choix d’une bonne épouse[modifier | modifier le wikicode]

L’implication préalable des parents dans le choix du futur conjoint ou conjointe reposait sur les critères suivants :

Au plan social, la future belle-famille devait avoir une bonne réputation dans la contrée, la jeune fille devait présenter une virtualité maternelle à partir de sa formation physique (la fertilité de sa poitrine et le bassin large). La crainte de Dieu, une bonne moralité et arborer des tenues vestimentaires descentes. Ainsi réunis, ces critères faisaient de la future épouse l’objet de convoitises auprès de la famille qui devait l’accueillir.

Une fois d’accord sur les critères, le processus se poursuivait de la manière suivante : les parents du futur époux étaient appelés à multiplier des rencontres avec ceux de la famille de la jeune fille. Au bout d’une année et après observations de certains paramètres la famille du jeune homme fera connaître son intention de mariage à l’autre famille. C’est après que la fille sera mise au courant qu’elle est destinée à se marier. Le même jour elle était appelée à recevoir un présent qu’elle devrait remettre à ses parents signe d’acceptation de son futur mari jusque-là inconnu. Par la suite elle est appelée à recevoir sa belle-famille avec des mets confectionnés et servis par elle-même : épreuve qui devrait la qualifier en matière culinaire. Une fois l’épreuve réussie, la famille du conjoint était appelée à poursuivre les étapes du mariage proprement dit, la demande de la main, le mariage coutumier, le mariage civil et religieux.

De nos jours, face à la mondialisation, le peuple « Fang Beti » est en perte d’identité culturelle en général et plus particulièrement dans le domaine du mariage, c’est pour cette raison que le processus que nous venons de présenter n’est plus respecté, les mariages ont pour fondement aujourd’hui la recherche de l’intérêt et la satisfaction personnelle, raison pour laquelle ils sont exposés aux divorces précoces, aux mariages sans bases et aux familles monoparentales.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Matriarche oyono Martine
  • Monsieur Ze Emmanuel
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