Équilibre écologique

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L'équilibre écologique

Au sein d'une chaîne alimentaire, il se réalise un équilibre naturel. Si le climat permet le développement abondant de végétaux, les premiers consommateurs (herbivores), bien nourris, peuvent se multiplier, mais leurs prédateurs en profitent pour en dévorer davantage et se multiplient aussi. Si, au contraire, les végétaux deviennent plus rares dans une région, les animaux herbivores trouvant peu de nourriture deviennent moins nombreux et leurs prédateurs, moins bien nourris, diminuent encore davantage.

Quand les végétaux ne peuvent plus survivre, leur disparition entraîne celle des animaux

Des gravures préhistoriques, datant de 7000 ans, sur certains rochers du Sahara montrent que vivaient des girafes, des hippopotames, des rhinocéros en des lieux maintenant désertiques. Cela nous montre la nécessité de sauvegarder les forêts, les espaces verts et d'empêcher la pollution des rivières et des mers qui y supprimerait progressivement toute vie.

Des concentrations successives

La pyramide alimentaire explique aussi les phénomènes de concentration de produits toxiques qui ne tuent pas forcément les premiers consommateurs mais deviennent dangereux pour ceux qui les mangeront ensuite. Par exemple, il arrive en été que des bactéries ou des algues toxiques se développent dans la mer. Les coquillages les absorbent sans être tués. Par contre, les humains qui les mangent peuvent être gravement intoxiqués. Il y a une trentaine d'années, dans la baie de Minamata, au Japon, plus de 100 personnes furent les victimes des sels de mercure rejetés dans la mer par une usine et concentrés dans la chaîne alimentaire jusqu'aux thons, consommés en quantité par les habitants de cette région. La même concentration toxique se produit avec la pollution par les engrais, les pesticides ou les produits radioactifs (par exemple, après l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine).

Les ruptures de l'équilibre écologique

Il arrive qu'un accident naturel (changement de climat ; éruption volcanique ; chute d'une énorme météorite, pierre tombée du ciel) entraîne un bouleversement écologique. C'est ainsi que les dinosaures, énormes reptiles préhistoriques, ont tous disparus à la même époque, probablement à la suite d'un de ces bouleversements. Maintenant, les humains sont les principaux responsables des ruptures d'équilibre. En dévastant les forêts, en asséchant les marais, on dégrade les sites abritant des quantités d'animaux. En ne contrôlant pas le développement des villes et en laissant les industries polluer, on provoque une destruction du milieu naturel. En pêchant de trop grosses quantités de poissons, en massacrant des oiseaux migrateurs (comme les palombes), on risque d'empêcher le renouvellement des espèces et de les faire définitivement disparaître. En voulant tuer massivement des insectes nuisibles avec des produits chimiques, on tue aussi les insectes utiles comme les abeilles et les bourdons qui, en butinant de fleur en fleur, favorisent la reproduction des plantes. On empoisonne également les oiseaux qui mangent ces insectes et les prédateurs des oiseaux. En produisant beaucoup de dioxyde de carbone (CO2), les hommes contibuent au réchauffement anormal de la planète qui aura de graves conséquences. Au bout de la chaîne, ce n'est pas seulement la vie végétale et animale qui est en danger, mais celle des hommes.

Des moyens de rééquilibrer la nature

On tente de protéger ou de rétablir l'équilibre écologique par la création d'espaces protégés, les parcs naturels (montagnes, forêts, marais et étangs, zones côtières). Actuellement, on préconise la réintroduction de prédateurs pour rétablir certains équilibres (par ex. des lynx pour éviter la surabondance d'herbivores en forêt). A la place des insecticides, on utilise, par exemple, les coccinelles qui dévorent les pucerons. Une politique efficace de l'environnement : réduction des pollutions des villes et des industries (y compris les élevages intensifs), réduction des produits chimiques dans l'agriculture, diminution de la dépense en énergie (cause du réchauffement de notre planète, donc de la modification du climat), pourra seule assurer une chance de survie à toutes les espèces vivantes et, parmi elles, à l'homme.