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Harcèlement scolaire
Le harcèlement scolaire « lorsque l'enfant est exposé de manière répétée et à long terme, à des actions négatives de la part de un ou plusieurs élèves » (citation de Dan Olweus). C'est donc quand un élève subit des moqueries, des injures et/ou des discriminations de manière répétée, de sorte à entamer le moral de la victime.
Sous quelle forme est cette violence ?[modifier | modifier le wikicode]
Le harcèlement scolaire peut être sous forme :
- verbale : insultes, moqueries
- non verbale : grimaces, gestes déplacés
- physique : coups, menaces
- psychologique : discrimination, isolement, propagation de rumeurs
Les chiffres[modifier | modifier le wikicode]
En France, plusieurs enquêtes datant de 2011 à 2013 démontrent que 5% des élèves du cycle 3, 7% des collégiens et 3,4% des lycéens subissent du harcèlement scolaire. Ce qui fait en tout 15,4% des écoliers et donc à peu près 1,5 enfant sur 10. Mais le harcèlement scolaire est maintenant mieux pris en compte par l'Education nationale, qui multiplie les mesures de prévention depuis 2015. La loi du 26 Juillet 2019 (sur l'école de la confiance) stipule que chaque élève a le droit à une scolarité sans harcèlement. Entre 2015 et 2017, le harcèlement sévère a baissé (de 7 à 5,6%).
Les 3 caractéristiques du harcèlement scolaire[modifier | modifier le wikicode]
- La répétition : la violence que subit l'élève harcelé est produite de manière répété par les harceleurs, parfois, cette violence peut même être prolongé sur les réseaux sociaux : c'est le cyber harcèlement.
- L'abus de pouvoir du harceleur : le harceleur agresse un élève plus faible ou qui a du mal à se défendre
- L'intention de nuire : au départ le harcèlement n'est qu'un "jeu" mais il devient de plus en plus violent au fur et à mesure des jours
Conséquences[modifier | modifier le wikicode]
Un enfant harcelé possède des "symptômes" semblables à ceux du stress post-chromatique ou chronique :
- Dépression, fatigue, perte de l'appétit
- Baisse des notes
- Perte de l'estime de soi
- Phobie sociale
- Suicide (voir par exemple Affaire Marion Fraisse)
On estime qu'un enfant harcelé a 4 fois plus de risques d'avoir des idées suicidaires qu'un autre enfant puisque la violence qu'il subit menace sa construction personnelle et donc son ego.
La victime[modifier | modifier le wikicode]
N'importe quel élève peut se retrouver victime de harcèlement scolaire, mais le harceleur se base souvent sur des critères : bon résultats scolaires ou au contraire médiocre, trop maigre, trop gros, peu/pas d'amis, handicaps divers, couleur de peau… Une enquête démontre qu'un enfant sans amis à 5 fois plus de risques d'être harcelé que les autres.
Outils[modifier | modifier le wikicode]
Le numéro vert : 30 20. C'est un numéro gratuit à appeler si l'on est témoin ou victime de harcèlement. On peut ainsi être guidé sur les démarches à suivre. Le numéro en cas de cyber-harcèlement : 0800 200 000. Ce numéro est à appeler en cas de cyber harcèlement ou pour retirer le plus vite possible un contenu offensant circulant sur les réseaux sociaux. La page Facebook Non au Harcèlement ou le site Non au harcèlement : ils proposent des fiches pratique pour prévenir et lutter contre le harcèlement.
Sanctions1[modifier | modifier le wikicode]
Selon la loi, « le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni de un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ».
Il existe quatre cas qui aggravent la peine qu'un harceleur peut recevoir :
- la victime est un enfant de moins de quinze ans ;
- la victime possède un handicap physique ou mental ;
- la victime n'a pas pu aller à l'école ou au travail durant plus de quinze jours ;
- En cas de cyber harcèlement.
Si un de ces quatre cas est respecté, le harceleur risque 2 ans de prison et une amende de 30 000 €.
Si deux ou plus de ces quatre cas sont respectés ou alors si un de ces quatre cas est respecté et un mineur a assisté à la scène alors le harceleur risque 3 ans de prison et 45 000 € d'amende.
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