Fact-checking

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Media Bias Fact Check

Le terme anglais fact-ckecking ou journalisme de vérification est une méthode de traitement journalistique qui consiste à vérifier des affirmations de la sphere politique ou des éléments du débat public.

Aujourd'hui le fact-checking est une méthode qui permets de vérifier l'exactitude des informations ou la cohérence de certains propos(théorie de complot, canular, fake news, etc.) Avec les réseaux sociaux la vérification des informations est plus nécessaire. Avant de partager une information , il faut prendre le temps de la vérifier en exerçant son esprit critique.

Histoire

Le fact-checking semble une technique très récente mais en réalité elle est très ancienne(Etats Unis, 1920) À l’origine, le terme était une méthode de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journalistes vérifiaient l’exactitude des faits , des chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain.

Avec l’explosion d’Internet, des sites spécialisés dans la vérification des informations ont vu le jour. Un des premiers a été le site factcheck.org, site non partisan et à but non lucratif. Sa mission était de clarifier le débat public en vérifiant et corrigeant les informations trompeuses ou confuses. Le site a été l'un des pionniers du genre. Puis Libération et Le Monde, avec respectivement les rubriques Désintox et le blog Les Décodeurs, qui avaient lancé à la fin des années 2000 des espaces entièrement consacrés à la pratique du fact-checking.

L’élection présidentielle de 2012( François Hollande) à été le moment d'une généralisation de ces rubriques dans l’ensemble des médias français, dans la presse écrite, mais aussi à la radio et à la télévision. Dans un exemple de fake news en politique où Nicolas Sarkozy a affirmé( sur sa page Facebook ) avoir été à Berlin le jour de la chute du mur, en 1989. Sauf que la photo montre qu'il est bien allé à Berlin , mais le 16 novembre , soit une semaine plus tard. Désormais, certains journalistes ont pour seule fonction de procéder à une écoute complète des déclarations politiques et à en vérifier aussi que possible la teneur.

L'évolution du fact-checking en France

Le fact-checking en France date de 1995, quand est créée l'association Acrimed (pour « Action-CRItique-MEDias »), qui se présente comme « l'observatoire des médias ». Désormais les médias traitent les informations tenant compte de l’actualité politique.

A partir des années 2000 la pratique de la "vérification des faits" se développe en France, au travers de blogs ou d'initiatives marginales dans les rédactions, et les années 2010 pour qu'elle soit reconnue comme une pratique à part entière dans les rédactions .

En 2011, Le Monde publie un article intitulé « Le "fact checking", nouveauté journalistique , qui annonce que plusieurs médias en ligne ont décidé de leur consacrer une rubrique à part entière pour la verification des informations.

Depuis 2016, les réseaux sociaux( Facebook, Twitter, etc...) , recourent à la vérification des faits puisque la majorité des informations mensongères (dénommées aussi infox , intox ou fake news), les canulars sont diffusés par leurs moyens de transmissions. Avant les journaux avaient un service de vérification interne, pour s’assurer que les articles écrits par les journalistes ne contenaient pas d ‘erreurs.

De nos jours , le fact checking est tourné vers la vérification de l’ensemble des propos dans les médias, surtout qu’avec Internet , l’information est omniprésente : journaux, radios, télévision, réseaux sociaux etc.. Avec le l'émergence du web la propagation de l’information est beaucoup plus rapide qu’avant Internet : chaînes d’information en continu, tweets, notification etc.

Objectifs

Avec l'essor d'Internet , des quantités importantes d'informations circulent à travers le monde. De ce fait , se pose la nécessité de vérifier dans quelle mesure elles sont conformes aux faits auxquels elles se réfèrent, et qu'elles ne sont pas diffusées à des fins de propagande.

Le fact-checking vise à évaluer la validité des informations en se basant sur des sources fiables et des méthodes de recherche rigoureuses.

Le fact-checking joue un rôle important dans la promotion de l'exactitude et de la responsabilité dans les médias et la lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles. Il peut aider à éclairer le public, à promouvoir la transparence et à encourager une consommation d'information basée sur des faits et des preuves. Afin de vérifier si une information est fausse ou non, on va devoir la vérifier. Cette technique, proposée par différents médias comme Le Monde (le Décodex) ou Libération (Checknews) consiste à faire différentes recherches en ligne qui, recoupées, permettent de voir si l'information lue est vraie ou fausse.

Les objectifs du fact-checking sont :

• évaluer la pertinence et l’authenticité des affirmations tenues par les politiciens en dont on retrouve la trace via différentes sources d'informations jugées fiables ( agences officielles, experts, etc.)

• analyser le degré d'objectivité des médias dans leur traitement de l’information

L'objectif du fact-checking à l'école est d'aider les élèves à développer leur esprit critique, à être des consommateurs d'information fiable et à être en mesure de prendre des décisions éclairées basées sur des faits et des preuves. Cela peut contribuer à renforcer leur pensée critique, leur compréhension du monde qui les entoure et leur capacité à participer de manière informée et responsable à la société.

Les fact-checkers

Oficina fact-checking - Lupa e Wiki Educação Brasil - Mão na massa

Avec l'essor d'Internet la pratique du fact-checking s’oriente dans deux directions. Le développement des réseaux sociaux et le rôle qu’ils jouent dans l’information ont poussé les fact-checkers à étendre leur veille sur la Toile. Désormais, le fact-checking sort du champ de la parole politique pour aller démasquer les rumeurs et les fausses informations véhiculées sur le Net.

Au-delà des méthodes de fact-checking déployées par des médias traditionnels ou des chaînes de vulgarisation scientifique, il faut aussi noter que des processus d’autorégulation peuvent se mettre en place entre les internautes sur les réseaux sociaux. En effet, les commentaires qui accompagnent certaines fake news ne sont pas nécessairement le signe d’une crédulité passive de la part des internautes. Bien au contraire, ces derniers peuvent faire preuve de vigilance et prévenir les autres du caractère fallacieux d’une information en mettant en doute sa véracité par un commentaire du type « attention, vérifiez la source » ou encore en renvoyant vers un article la débunkant. Parfois, il arrive même qu’ils mènent des enquêtes minutieuses pour contredire eux-mêmes certaines fausses informations, à l’instar de cet internaute qui a effectué une recherche par image inversée pour retrouver la source originelle d’une photo (prise en nouvelle Zélande en 2016) et ainsi prouver qu’il ne s’agissait pas du tout d’une route endommagée par un séisme en vallée du Rhône. L’AFP Factuel recommande d’ailleurs aux gens de regarder les commentaires des autres afin d’évaluer plus facilement la fiabilité des informations.

Le grand public identifie davantage ce travail de vérification à travers des noms tels  :

• Les décodeurs : blog créé en 2009 par Samuel Laurent et devenu , en 2014, une rubrique du journal Le Monde. • Désintox : blog crée en 2008 par Cédric Mathiot puis devenue une rubrique à part entière du journal Libération . Cette rubrique à été renommée CheckNews en 2017, s’élargisant au « journalisme à la demande », et non plus exclusivement à la verification des faits. • AFP Factuel, sur le site de l’AFP( depuis 2017) • Le vrai du faux » sur France Info (2012), • Le vrai-faux de l’info sur Europe 1 (2012) • L’Oeil du 20heures sur France 2 (2014)

Ressources

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