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Italie

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République italienne
(it) Repubblica Italiana
Flag of Italy.svg Emblem of Italy.svg
Drapeau Blason
Devise
Hymne national Il canto degli Italiani
« Le chant des Italiens »
Localisation
EU-Italy.svg
Géographie
Capitale Rome
Plus grande ville Rome
Superficie 301 340 km2
Rang Classé 72e
Eau 2,4 %
Fuseau horaire UTC+1 en hiver
UTC+2 en été
Démographie
Population (2023) 58 870 764 habitants
Rang Classé 25e
Densité 201 habitants/km2
Gentilé Italien(ne)
Langue(s) officielle(s) Italien, vénitien, sicilien et autres
Politique et fonctionnement
Formation Unification
Date 17 mars 1861
Type de gouvernement République parlementaire
Président de la République Sergio Mattarella
Président du Conseil Giorgia Meloni
Monnaie Euro
Domaine Internet .it
Indicatif téléphonique +39
Économie
Indice de développement humain (IDH) 0.906
voir modèle • modifier

L'Italie, officiellement la République italienne (en italien : Repubblica italiana), est un État souverain transcontinental au sein d'une république parlementaire composée de vingt régions elles-mêmes formées par 111 provinces.1 Il s'agit de l'un des 27 États formant l'Union européenne.

Située au centre de la mer Méditerranée, dans le sud de l'Europe, elle occupe la péninsule italienne, la plaine du Pô, la Sicile, la Sardaigne ainsi qu'environ 800 autres îles plus petites parmi lesquelles on compte les îles Tremiti dans la mer Adriatique, les archipels campanien et toscan dans la mer Tyrrhénienne ou encore les îles Pélages en Afrique du Nord. Elle est limitée au nord par la France, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. Les micro-États de Saint-Marin et du Vatican sont des enclaves en territoire italien ; à l'inverse, Campione d'Italia est une commune formant une petite exclave italienne en territoire suisse.

En raison de son emplacement au centre de la mer Méditerranée, l'Italie a reçu, au cours de l'Antiquité, de nombreuses influences des civilisations méditerranéennes extérieures telles que celles des Phéniciens et des Carthaginois sur ses deux îles principales et celle des Grecs anciens dans ce que l'on nomme la Grande-Grèce,2 en plus d'être le berceau de grandes civilisations indigènes telles que la culture nuragique et celles des Étrusques et des Latins, ces derniers ayant donné naissance à la civilisation romaine3 avant de présider à la création de la République puis de l'Empire romain.4 Après la chute de l'Empire romain d'Occident, les Byzantins, les Lombards et les Musulmans se sont disputés le contrôle du territoire italien, brisant ainsi l'unité politique de la péninsule pour les nombreux siècles à venir.

À partir du Moyen Âge, l'Italie fut le berceau des républiques maritimes de Venise, Gênes, Pise et Amalfi, des États pontificaux ainsi que de la Renaissance et du style baroque, entre autres États et mouvements culturels. Au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, l'importance économique et commerciale italienne diminue considérablement tandis qu'au siècle suivant, lors du Risorgimento, les différents territoires italiens parvinrent à s'unifier sous un seul État : le royaume d'Italie.

Plus tard, au début du XXe siècle et bien qu'elle faisait partie des puissances alliées victorieuses de la Première Guerre mondiale, l'Italie entre dans une période de crise financière et de troubles sociaux qui conduisent à la montée de la dictature fasciste en 1922. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'Italie a fait partie des forces de l'Axe jusqu'à sa défaite face aux puissances alliées (1940-1943), ce qui entraîna l'occupation d'une partie de son territoire par l'Allemagne nazie en coopération avec le gouvernement fasciste jusqu'à la libération du pays (1943-1945). À la fin de la guerre, le pays a remplacé la monarchie par la république actuelle à la suite d'un référendum en 1946.

L'Italie est une république démocratique faisant partie du G7, il s'agit donc d'un pays développé avec une très haute qualité de vie.5 C'est le 28e pays en termes d'indice de développement humain. Puissance à la fois régionale et mondiale, membre fondateur de l'Union européenne et signataire du traité de Rome en 1957, elle est également membre fondateur de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de l'Organisation de coopération et de développement économiques, de l'Organisation mondiale du commerce, du Conseil de l'Europe, du G4, du G12 et du G20.

La ville de Rome a été l'une des capitales culturelles de la civilisation occidentale et est actuellement le siège de l'Église catholique ainsi que celui de diverses organisations internationales d'ordre mondial telles que la FAO,6 le FIDA ou encore le PAM. Outre la capitale, les principales villes italiennes sont Milan, Naples et Turin. L'Italie est le troisième pays d'Europe (et le 5e mondial) recevant le plus de touristes par an et compte 59 sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, soit plus que n'importe quel autre État dans le monde.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Relief[modifier | modifier le wikicode]

Photo satellite de l'Italie.

Le relief italien présente quatre régions géographiques : au nord, une portion continentale dominée par les Alpes ; du centre au sud, une péninsule articulée autour des Apennins ; entre les deux, la vallée du Pô (ou plaine du Pô) ; et enfin une partie insulaire constituée de deux îles principales possédant leurs propres systèmes montagneux et d'autres archipels mineurs. La quasi totalité du versant sud des Alpes se trouve sur le territoire italien.

De cette vaste chaîne de montagnes se détachent le massif calcaire des Dolomites (Marmolada, 3 342 m d'altitude) et, vers l'ouest, les principaux sommets alpins tels que le mont Blanc (4 810 m), le mont Rose (4 634 m) ou encore le Cervin (4 478 m).7 Certains cols de montagne (mont Cenis, Simplon, Brenner) facilitent la communication avec les régions voisines.

Les Préalpes présentent de longues et profondes vallées entrecoupées de nombreux lacs : Garde (370 km²), Majeur, Côme, Iseo, etc. Plus au sud, entre Alpes et Apennins, s'étend la vallée du (652 km, plus long fleuve du pays) qui forme une tranchée tectonique remplie de dépôts sédimentaires apportés par les rivières s'écoulant des Apennins et surtout des Alpes (Adige, 410 km ; Piave) s'ouvrant sur la mer Adriatique, dans la côte nord-est de l'Italie.

Le reste du pays compte de nombreuses vallées mais celles-ci sont de longueur beaucoup plus réduites et se déversent principalement sur la côte tyrrhénienne, les deux principaux fleuves de la péninsule étant l'Arno et le Tibre. La chaîne des Apennins constitue l'épine dorsale de la péninsule italienne et trois secteurs s'y distinguent : l'Apennin du Nord, de moindre hauteur et à la topographie plus douce (mont Cimone, 2 165 m) ; l'Apennin central, parfois dit Apennin abruzzais, constitue le toit de la chaîne (Gran Sasso, 2 914 m) et présente une modélisation de type karstique ; et enfin l'Apennin du Sud, qui culmine au mont Pollino (2 271 m).8 Sur les deux versants de la chaîne s'étendent d'autres formations montagneuses mineures qui, à l'ouest, bordent directement la mer et comprennent quelques volcans (Vésuve, mont Amiata, champs Phlégréens).

Éruption de l'Etna photographiée depuis l'ISS en 2002.

À l'extrémité sud de la péninsule, l'île de Sicile constitue le prolongement des Apennins (monts Nébrodes, Péloritains et Madonies), culminant au mont Etna qui, du haut de ses 3 357 mètres d'altitude, est le plus haut volcan actif d'Europe. L'île de Sardaigne est également montagneuse (Gennargentu) bien que la vaste plaine fluviale du Campidano, entre Oristano et Cagliari, s'étende sur une assez vaste partie de l'île.

Climat[modifier | modifier le wikicode]

L'île de Levanzo, en Sicile, bénéficie du climat méditerranéen caractéristique du sud de l'Italie.

La climatologie italienne se compose de quatre climats principaux : alpin, continental (dans la plaine du Pô), méditerranéen et subtropical, mais avec des variations régionales notables en raison de la vaste extension latitudinale de l'Italie. Ainsi, si les températures mensuelles moyennes de 25,0 °C en juillet et 1,4 °C en janvier à Milan, elles sont respectivement de 29,3 et 13 °C à Palerme. La zone la plus fortement pluvieuse du pays est la province d'Udine, au nord-est, avec 1 530 mm de précipitations annuelles moyennes contre environ 460 mm seulement dans les régions les plus arides du sud, à savoir la province de Foggia, dans les Pouilles, et le sud de la Sicile.

Le climat méditerranéen prédomine le long des côtes péninsulaires et insulaires, avec des hivers doux et des étés chauds dépassant les 30 °C en journée ; dans la plaine du Pô, le climat est nettement plus continental avec des hivers très froids et des étés toujours chauds mais également humides ; dans les Alpes, le climat montagnard est froid tout au long de l'année, plutôt frais en été tandis que les Apennins présentent un climat montagnard plus tempéré en raison de la proximité de la mer mais avec des précipitations tout aussi fréquentes.

Environnement[modifier | modifier le wikicode]

Carte des parcs nationaux d'Italie.
Parc national du Gran Sasso e Monti della Laga.

La majeure partie de l'Italie appartient au biome forestier méditerranéen, bien que des forêts tempérées décidues sont également présentes entre la vallée du Pô et les Apennins ainsi que les forêts de conifères tempérées dans les Alpes.

Selon WWF, le territoire italien est divisé en huit écorégions distinctes :

Forêts tempérées décidues et mixtes[modifier | modifier le wikicode]

  • Forêts mixtes des Alpes dinariques, à l'extrémité orientale, vers la frontière avec la Slovénie ;
  • Forêts mixtes du bassin du Pô, dans la vallée du Pô ;
  • Forêts décidues d'altitude des Apennins.

Forêts de conifères tempérées[modifier | modifier le wikicode]

  • Forêts de conifères et mixtes des Alpes.

Forêts, terres boisées et broussailles méditerranéennes[modifier | modifier le wikicode]

  • Forêts décidues d'Illyrie, sur le littoral de la province de Trieste ;
  • Forêts mixtes de montagne des Apennins méridionaux ;
  • Forêts mixtes et sclérophylles des mers Tyrrhénienne et Adriatique, dans les plaines côtières de la moitié sud de la péninsule italienne et de Sicile, l'intégralité de la Sardaigne, l'archipel toscan (entre la Corse et l'Italie), Pantelleria et les îles Pélages ;
  • Forêts sclérophylles et semi-décidues italiennes, dans le reste du pays.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Les premiers habitants et l'âge du fer[modifier | modifier le wikicode]

Articles détaillés : Étrusques et Grande-Grèce

Sarcophage des Époux (Sarcofago degli Sposi), exemple d'art funéraire étrusque, vers 600 av. J.-C.

Entre le XVIIe siècle et le IIe siècle av. J.-C., la Sardaigne est marquée par la culture nuragique. Au cours de l'âge du fer sont nées plusieurs civilisations qui peuvent être classées en quatre groupes principaux : les Osques, installés tout au long de la chaîne des Apennins (et appartenant au peuple italique de la famille des osco-ombriens) ; les Latins du Latium Vetus (peuple italique de la famille latino-falisque) ; les Italiotes de la Grande-Grèce ; et le peuple pré-indo-européen des Étrusques, en Étrurie. Un dernier peuple énigmatique pré-indo-européen, distinct de ceux déjà mentionnés, celui des Ligures, vivait quant à lui dans le nord-ouest de l'Italie.

Les Étrusques formaient un peuple de langue pré-indo-européenne dont le noyau historique était la Toscane, à laquelle ils donnèrent leur nom : appelés Τυρσηνοί (tyrsenoi) par les Grecs puis Etruscii par les Romains, alors qu'ils s'appelaient eux-mêmes rasena ou rasna. Pendant longtemps, on a ignoré l'origine des Étrusques mais les recherches modernes menées par un groupe de généticiens coordonnées par Guido Barbujani, membre du département de biologie à l'université de Ferrare, sont arrivées à la conclusion que l'origine des Étrusques est indigène à la péninsule italienne9 et qu'elle serait une évolution de la culture villanovienne.

Depuis la Toscane, ils se sont étendus vers le sud en direction du Latium et du nord de la Campanie, où ils ont affronté les poleis italiotes de la Grande-Grèce (moitié sud de l'Italie) tandis qu'ils occupaient au nord certains secteurs de la vallée du Pô, au sud de l'actuelle Lombardie. Ils finissent par devenir une grande puissance maritime en Méditerranée occidentale, ce qui leur permet d'établir des comptoirs commerciaux en Sardaigne et en Corse. Cependant, vers le Ve siècle av. J.-C., la civilisation étrusque entame un lent déclin lorsqu'elle doit faire face aux invasions des Celtes au nord et à la concurrence des Carthaginois pour le commerce maritime au sud. À partir du siècle suivant, l'Étrurie fut progressivement conquise et absorbée par la République romaine et les Étrusques, à l'instar des autres peuples italiques, sont fédérés et assimilés culturellement par les Romains.10

Rome antique[modifier | modifier le wikicode]

Articles détaillés : Rome antique, République romaine, Italie romaine et Empire romain

Le Colisée est un amphithéâtre construit au Ier siècle apr. J.-C., à l'époque de l'Empire romain.

La Rome antique est à l'origine une société agricole apparue au milieu du VIIIe siècle av. J.-C. dans le Latium Vetus (actuel Latium) qui s'étendit de la ville de Rome à toute la péninsule italienne, l'unifiant sous le nom d'Italia, et qui s'agrandit au cours des siècles suivants jusqu'à devenir un empire qui, à son apogée, s'étendait de la péninsule Ibérique à l'Anatolie et des îles Britanniques à l'Égypte, donnant lieu à un important épanouissement culturel partout où il régna. Initialement, à sa fondation (en 753 av. J.-C. d'après la tradition) Rome était une monarchie étrusque, plus tard (509 av. J.-C.), elle devint une république latine et c'est en 27 av. J.-C. qu'elle finit par se transformer en empire.

Cette civilisation atteint l'apogée de sa prospérité et de sa splendeur au cours de la Pax Romana, nommée ainsi en raison de l'harmonie relative qui régnait alors dans les provinces romaines11 (sont désignés comme des provinces les territoires conquis par les Romains en dehors d'Italie, qui formait quant à elle la métropole, le centre absolu de l'Empire romain)12 sous la domination de Jules César puis de l'empereur Auguste, qui referma les portes du temple de Janus (censées rester ouvertes uniquement en temps de guerre) en l'an 29 av. J.-C., généralement considéré comme la date d'établissement de la paix romaine (ou Pax Augustea). La même année, Auguste déclare également la fin des guerres civiles, la paix romaine ne prendra fin qu'à la mort de Marc Aurèle (en 180).

Sous l'empereur Dioclétien, l'empire fut réorganisé mais, après le règne de Constantin Ier, il ne fut plus jamais unifié puisque son successeur Théodose Ier le partagea entre ses deux fils, Flavius Arcadius et Flavius Honorius, leur attribuant respectivement l'Empire romain d'Orient - qui siège à Constantinople - et l'Empire romain d'Occident. Les invasions barbares auront raison de l'Empire d'Occident en 476, laissant place au Moyen Âge. L'Italie est alors passée sous la domination des Ostrogoths qui constituent le Regnum Italiae (royaume d'Italie).

Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Article détaillé : États pontificaux

Vieille ville de Lucques.

Les Ostrogoths étaient un peuple de Goths qui avaient été soumis par les Huns avant de se libérer lorsque Théodoric le Grand, avec la bénédiction de l'empereur romain d'Orient, conduisit son peuple jusqu'à Rome en 488. Odoacre, chef des Hérules, régnait alors sur la péninsule italienne après avoir déposé Romulus Augustule, dernier empereur romain d'Occident, en 476. Théodoric prit sa capitale, Ravenne, et tua Odoacre en 493. En 526, à la mort de Théodoric, l'Italie était pacifiée et le resterait jusqu'à ce que son petit-fils Athalaric décède sans enfants, provoquant une crise de succession qui conduisit à la disparition du royaume.

Sous Justinien Ier, l'Empire romain d'Orient entama une série de campagnes militaires dans le but de restaurer l'Empire romain. La faiblesse du royaume ostrogoth et le désir de reconquérir Rome firent de l'Italie un des principaux objectifs de ces campagnes. En 535, le général Bélisaire envahit la Sicile, traverse le sud de la péninsule, conquiert Naples et atteint Rome en 536. Il poussa encore vers le nord et prit Mediolanum (Milan) ainsi que Ravenne en 540, l'Italie est intégralement conquise en 561.

La basilique San Michele Maggiore, où eurent lieu la plupart des couronnements du royaume d'Italie.

Parmi les peuples germaniques qui poursuivaient leur migration vers le sud figuraient alors les Lombards, que Justinien Ier avait autorisés à s'installer en Pannonie à condition qu'ils défendent les frontières impériales, qui finirent par prendre le chemin de l'Italie. L'invasion lombarde réduisit la présence byzantine sur la péninsule à l'exarchat de Ravenne et marqua la fin de l'unité politique italienne pour les 1 300 années à venir.

La péninsule était alors divisée comme suit : le nord de l'Italie et la Toscane formaient le royaume lombard, avec Pavie pour capitale ; au centre-sud, les Lombards contrôlaient également les duchés de Spolète et de Bénévent ; le reste de la péninsule demeura sous domination byzantine et était partagé entre l'exarchat d'Italie, établi à Ravenne, les duchés de Rome, de Naples et de Calabre ainsi que la Sicile, cette dernière relevant directement de l'empereur de Constantinople.13 La pression des Lombards sur le pape amène le roi des Francs, Pépin le Bref, à mener de 756 à 758 des campagnes répétées dans le nord de l'Italie. La situation se stabilise après la mort de Pépin mais la réunification des Francs sous l'égide de Charlemagne conduit à une nouvelle intervention en Italie en 774. Après une brève bataille, Charlemagne s'empare du royaume lombard d'Italie qui, tout en conservant son autonomie, intègre l'Empire carolingien.

Entre le Xe siècle et le XIIIe siècle, les républiques maritimes italiennes connurent une grande prospérité économique grâce à leurs activités commerciales ainsi qu'à une large autonomie politique. Le concept de "république maritime" s'applique généralement à quatre cités-États ainsi qu'à leurs territoires républicains respectifs : Amalfi, Gênes, Pise et Venise. Néanmoins, d'autres cités italiennes jouissaient également d'une indépendance relative (gouvernements autonomes qui formaient des républiques oligarchiques disposant de leur propre monnaie, armée, etc.) et prenaient part aux croisades car elles disposaient de leurs propres flottes navales et des consuls agissaient dans leurs intérêts commerciaux au sein des différents ports méditerranéens. Parmi ces cités, on peut souligner l'importance qu'ont eu Ancône, Gaète ou encore Noli.

Époque moderne[modifier | modifier le wikicode]

Article détaillé : Guerres d'Italie

Autoportrait de Léonard de Vinci, considéré comme l'humaniste de la Renaissance par excellence pour s'être illustré dans de nombreuses disciplines des arts et des sciences.

Aux XIVe siècle et XVe siècle, le nord de l'Italie était encore composé de multiples cités-États alors que le reste de la péninsule était essentiellement occupé par les États pontificaux et le royaume de Naples (partition péninsulaire du royaume de Sicile). La plupart des cités-États étaient subordonnées à des souverainetés étrangères comme le duché de Milan, État constitutif du Saint-Empire romain germanique, mais elles conservaient de facto (càd dans les faits) leur indépendance vis-à-vis de ces nombreuses puissances étrangères qui ont gouverné la péninsule depuis la chute de l'Empire romain d'Occident.

Les cités-États les plus puissantes absorbèrent progressivement les territoires qui les entouraient, donnant naissance aux signorie, dirigées par des familles de marchands qui fondèrent les dynasties locales. Ces cités-États se faisaient presque constamment la guerre entre elles par l'intermédiaire de bandes de mercenaires dirigées par des capitaines qui se sont faits appelés condottieri. Les décennies de combat ont vu les républiques de Florence, de Venise et le duché de Milan devenir des grandes puissances régionales puis la paix de Lodi, signée en 1454, pacifie la région pour la première fois depuis des siècles. Cette paix n'allait toutefois durer qu'une quarantaine d'années.

La Renaissance européenne fut une période d'intense activités artistiques et scientifiques originaire d'Italie, d'où elle a émergé grâce à plusieurs facteurs tels que la grande richesse accumulée par les cités italiennes, le mécénat pratiqué par les familles puissantes comme les Médicis à Florence et l'arrivée massive de savants byzantins fuyant la conquête de Constantinople par l'Empire ottoman. Cette brillante période prend fin au milieu du XVIe siècle à cause des guerres d'Italie. Les idées de la Renaissance italienne se seront tout de même répandues dans toute l'Europe du Nord, en France et en Angleterre.

Durant les guerres d'Italie (1494-1559), provoquées par la rivalité opposant le royaume de France à la Monarchie espagnole, plusieurs États italiens perdirent leur indépendance politique, d'abord au profit des Habsbourg d'Espagne (1559-1713) puis de ceux d'Autriche (1713-1796). Entre 1629 et 1631, une forte peste consistant en une série d'épidémies de peste bubonique a anéanti 14 % de la population italienne. Le déclin de l'Empire espagnol au XVIIe siècle entraîne celui des royaumes de Naples, de Sicile, de Sardaigne et du duché de Milan. Au siècle suivant, la guerre de Succession d'Espagne place l'Autriche comme nouvelle puissance étrangère en Italie. Lors des guerres napoléoniennes, le nord du pays fut réorganisé en royaume d'Italie (1805-1814), un État fantoche à la botte du Premier Empire français, tandis que le sud était gouverné par Joachim Murat, beau-frère de Napoléon en personne, qui fut couronné roi de Naples. En 1814, le congrès de Vienne rétablit les frontières préexistantes mais ne peut éradiquer les idéaux de la Révolution française.

Unification et royaume d'Italie[modifier | modifier le wikicode]

Articles détaillés : Unification de l'Italie et Royaume d'Italie (1861-1946)

Victor-Emmanuel II rencontrant Giuseppe Garibaldi près de Teano.
Troupes italiennes dans les Alpes pendant la Première Guerre mondiale.

La naissance du royaume d'Italie est due aux efforts joints des nationalistes et des monarchistes fidèles à la maison de Savoie pour établit un État unifié sur la péninsule italienne. Dans le contexte des révolutions libérales de 1848 qui ont balayé l'Europe, une première guerre d'indépendance italienne eut lieu contre l'empire d'Autriche, sans succès. Le royaume de Piémont-Sardaigne attaqua de nouveau l'Autriche lors de la seconde guerre d'indépendance italienne et, avec le soutien de la France, elle parvient à libérer la Lombardie.

En 1860-1861, le général Giuseppe Garibaldi réalise la conquête du royaume des Deux-Siciles, ce qui amène le comte de Cavour à proclamer l'unification officielle du royaume d'Italie le 17 mars 1861. En 1866, Victor-Emmanuel II s'allie à la Prusse lors de la guerre austro-prussienne et, lors de la troisième guerre d'indépendance italienne, elle annexe la Vénétie. Enfin, au terme de la guerre franco-allemande de 1870, la France vaincue abandonna la défense de Rome, permettant au royaume de prendre sa nouvelle capitale en mettant fin aux États pontificaux. L'unification italienne est achevée.

Le statut albertin de 1848 a été étendu à l'ensemble du royaume d'Italie en 1871, garantissant les libertés fondamentales de ses citoyens bien que les élections excluent les non-propriétaires et les personnes sans instruction. Le nouveau gouvernement du royaume était une monarchie parlementaire constitutionnelle dominée par les partis libéraux. Le suffrage universel masculin est adopté en 1913. Alors que le nord urbain s'industrialisait rapidement, le sud ainsi que les zones rurales du nord demeuraient sous-développées et surpeuplés, contraignant des millions de personnes à émigrer. Ces troubles sociaux permettent au Parti socialiste italien de gagner en puissance face aux partis libéraux et conservateurs traditionnels. Vers la fin du XIXe siècle, l'Italie est devenue une puissance coloniale dont les principales possessions furent la Somalie, l'Érythrée, la Libye et le Dodécanèse.

En juin 1914, la Semaine rouge d'Ancône est marquée par de sanglants affrontements entre policiers et ouvriers à la suite d'une manifestation antimilitariste. Une grève de 50 000 métallurgistes fut déclenchée suite à la mort de deux ouvriers par la faute de la police et tout le nord de l'Italie fut balayé par une vague d'agitation qui mobilisa 100 000 soldats.

L'Italie, alliée aux empires allemand et austro-hongrois au sein de la Triple-Alliance, rejoignit en 1915 les forces alliées de la Première Guerre mondiale lorsqu'elle reçut la promesse que son territoire serait étendu en Carniole intérieure, le long du littoral autrichien et en Dalmatie. L'armée italienne s'est d'abord enlisée dans une guerre de tranchées dans les Alpes. En octobre 1918, les Italiens lancèrent une offensive qui aboutit à la victoire décisive lors de la bataille de Vittorio Veneto. Cette victoire assure la fin de la guerre sur le front italien. Deux semaines plus tard, le conflit prenait fin.

Pendant la guerre, 650 000 soldats et de nombreux civils sont morts, mettant le royaume en faillite. Les traités de Saint-Germain, Rapallo et Rome accordèrent à l'Italie la plupart des territoires revendiqués à l'exception de la côte dalmate, ce qui conduisit les nationalistes à qualifier leur victoire comme étant « mutilée ». Quelques années plus tard, l'État libre de Fiume, créé par le poète Gabriele d'Annunzio, fut également annexé par le royaume.

Dictature fasciste[modifier | modifier le wikicode]

Article détaillé : Italie fasciste

Mussolini et les chemises noires lors de la « marche sur Rome », en octobre 1922.

Les agitations socialistes qui ont suivi la Première Guerre mondiale, inspirées par la révolution russe, ont conduit à une contre-révolution et à une forte répression. Par crainte d'une révolution socialiste, le Parti national fasciste, dirigé par Benito Mussolini, est devenu une force politique majeure. En octobre 1922, les chemises noires du PNF effectuèrent une tentative de coup d'État (la marche sur Rome) qui échoua malgré le refus du roi Victor-Emmanuel III de déclarer l'état de siège et la promotion de Mussolini au rang de premier ministre.

Dans les années qui suivirent ces événements, Mussolini a procédé à l'élimination systématique de tous les partis politiques opposés au sien et à la suppression des libertés individuelles, instaurant la dictature fasciste. La montée du fascisme en Italie servira de modèle à l'Allemagne nazie et à l'Espagne franquiste.

En 1935, l'Italie envahit l'Éthiopie lors de la seconde guerre italo-éthiopienne, entraînant la sortie du pays de la Société des Nations. L'Italie s'est alliée à l'Allemagne nazie et à l'empire du Japon tout en soutenant Francisco Franco au cours de la guerre civile espagnole. En 1939, l'Italie fasciste annexa officiellement l'Albanie qui était déjà un protectorat italien depuis plusieurs décennies. Elle est entrée dans la Seconde Guerre mondiale le 10 juin 1940. Après avoir progressé en Somalie britannique et en Égypte, elle subit d'importants revers en Afrique du Nord, en Grèce et sur le front de l'Est.

Après l'invasion de la Yougoslavie par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, la forte pression exercée sur la résistance partisane et les tentatives d'italianisation des Slaves ont amené l'Italie à y commettre plusieurs crimes de guerre et à la déportation de 25 000 personnes vers les camps de concentration.14

La première manifestation importante de la résistance intérieure eut lieu en mars 1943 lorsqu'une vague de grèves, démarrée à Turin, se propagea et prit énormément d'ampleur malgré les arrestations de 100 000 travailleurs dans tout le nord de l'Italie. La cause immédiate de ces grèves était les immenses difficultés matérielles causées par la hausse des prix et les bombardements. En outre, des militants communistes étaient à l'avant-garde de cette agitation populaire et espéraient ainsi affaiblir le régime fasciste.

L'invasion alliée de la Sicile débuta en juillet 1943, entraînant l'effondrement du régime le 25 juillet. Le 8 septembre est signé l'armistice de Cassibile. Les Allemands envahissent alors le nord de l'Italie tandis que les Alliés progressent du sud vers le centre du territoire. Ainsi, malgré l'armistice, le pays est resté un immense champ de bataille jusqu'à la fin de la guerre pendant que les Alliés avançaient lentement en direction du nord.

Afin de contrecarrer l'avancée alliée, Mussolini crée la République sociale italienne, un État fantoche nazi. Les patriotes organisèrent un mouvement de résistance contre le nazisme et le fascisme. Alors que les armées alliées avancent, le régime fasciste fait face à un mouvement de résistance croissant y compris dans les usines comme lors de la grande grève de Gênes en janvier 1944 en réaction à l'exécution de prisonniers politiques ou celle de Milan qui voit 300 000 ouvriers refuser de travailler en mars 1944 après s'être étendue à toute la Vénétie, Bologne et Florence.

Les forces allemandes répondent à ces mouvements de résistance par des arrestations et déportations massives.15 Les hostilités prirent fin le 29 avril 1945, lorsque la résistance triompha définitivement des nazis en les obligeant à quitter le pays. Mussolini a été abattu. Près d'un million d'Italiens (y compris des civils) sont morts pendant la guerre et l'économie nationale s'est totalement effondrée.

République italienne[modifier | modifier le wikicode]

Alcide de Gasperi, premier président du conseil des ministres et l'un des pères fondateurs de l'Union européenne.

L'Italie est devenue une république à la suite d'un plébiscite organisé le 2 juin 1946. À cette occasion, pour la première fois, les femmes ont été autorisées à voter. Humbert II fut contraint d'abdiquer et de s'exiler. La Constitution républicaine fut approuvée le 1er janvier 1948. La majeure partie de la Vénétie julienne a été perdue au profit de la Yougoslavie et le territoire libre de Trieste a été partagé entre les deux États. Toutes les possessions coloniales furent perdues, mettant fin à l'Empire italien.

La crainte du triomphe du communisme s'est avérée cruciale lors des premières élections du pays, en avril 1948, remportées par la Démocratie chrétienne d'Alcide de Gasperi. Ainsi, en 1949, l'Italie rejoint l'OTAN. Le plan Marshall a contribué à relancer l'économie nationale qui, jusqu'à la fin des années 1960, a connu un boom important connu sous le nom de miracle économique italien. En 1957, le pays est membre fondateur de la Communauté économique européenne (CEE) qui, en 1993, deviendra l'Union européenne (UE).

De la fin des années 1960 à celle des années 1980, la scène politique italienne est marquée par les années de plomb (anni di piombo), caractérisées par la crise économique (surtout après le choc pétrolier de 1973), des conflits sociaux et les attentats terroristes des groupes d'extrême opposition dus à l'ingérence des services de renseignement nord-américains et soviétiques dans le climat tendu de la guerre froide.16 Cette période troublée a culminé avec l'assassinat du chef du parti démocrate-chrétien Aldo Moro en 1978 et l'attentat de la gare de Bologne en 1980 qui a fait 85 victimes.

Au cours des années 1980, l'hégémonie politique de la Démocratie chrétienne est brisée par un gouvernement libéral (Giovanni Spadolini, 1981) suivi d'un gouvernement socialiste (Bettino Craxi, 1983). Sous le gouvernement Craxi, l'économie s'est redressée et l'Italie devient le cinquième pays le plus industrialisé au monde, intégrant de ce fait le G7. Néanmoins, en raison des dépenses publiques colossales, la dette est montée en flèche jusqu'à atteindre 100 % du PIB.

Les élections de 1992 ont été caractérisées par l'échec des grands partis traditionnels, produit de la paralysie politique, de l'endettement excessif et de la corruption du système électoral, révélés par l'opération Mains propres, ce qui a nécessité des changements radicaux. Les scandales ont touché la plupart des partis, mais surtout celui au pouvoir : la Démocratie chrétienne, qui était au pouvoir depuis plus de cinquante ans, a connu une grave crise et s'est désintégrée en plusieurs factions.

Les communistes se sont réorganisés en force sociale-démocrate. En 1993, plusieurs démissions ont eu lieu, notamment celles du premier ministre de l'époque et de Bettino Craxi. Au cours des années 1990 et 2000, la coalition de centre-droit (dirigée par le magnat des médias Silvio Berlusconi) et les coalitions de centre-gauche (dirigées par le professeur d'université Romano Prodi) ont alternativement gouverné le pays.

En 2008, le pays a été victime de la crise économique. Jusqu’en 2015, le pays a connu 42 mois de récession économique. Cette nouvelle crise a été l'un des principaux facteurs qui ont poussé Berlusconi à la démission en 2011. En 2012 a eu lieu le naufrage du Costa Concordia (navire de croisière) qui a fait 32 morts. Lors des élections générales de 2013, le secrétaire général du Parti démocrate, Enrico Letta, a formé un nouveau gouvernement à la tête de la grande coalition de centre-gauche.

En 2014, concurrencé par le nouveau secrétaire du PD, Matteo Renzi, il démissionne et est remplacé par ce dernier, qui entreprit d'importantes réformes constitutionnelles telles que l'abolition du Sénat. Le 4 décembre, le référendum constitutionnel est rejeté, entraînant la démission de Renzi 12 jours plus tard. Le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, a été nommé nouveau premier ministre.

L'Italie a été particulièrement impactée par la crise migratoire européenne en 2015 lorsqu'elle est devenue le principal point de passage et la première destination de la majorité des demandeurs d'asile au sein de l'Union européenne. Le pays a accueilli plus d'un demi-million de réfugiés, provoquant un grand rejet de la part de la population et une montée en flèche du soutien aux partis eurosceptiques d'extrême droite ayant conduit à la formation du premier gouvernement contestataire de l'Union européenne en 2018 (après le Royaume-Uni).

Gouvernement et politique[modifier | modifier le wikicode]

Sergio Mattarella, le président de la République.

La politique italienne se base sur un système républicain parlementaire avec une démocratie représentative depuis le 2 juin 1946, date à laquelle la monarchie a été abolie par référendum populaire. Le pouvoir exécutif est confié au conseil des ministres dirigé par le chef du gouvernement (presidente del consiglio dei ministri), officieusement appelé premier ministre, qui détient l'un des cinq postes les plus importants du pays avec ceux de président de la République, président du Sénat, président de la chambre des députés et président de la Cour constitutionnelle.

Le pouvoir législatif appartient au Parlement et au conseil des ministres. Quant au pouvoir judiciaire, il est indépendant des deux autres. Il s'agit en outre d'un système multipartite. Dans le sud de la péninsule ainsi qu'en Sicile, la mafia a parfois autant voire plus de pouvoir que l'État, contrôlant journaux, juges et police.

En 1992, l'assassinat de Giovanni Falcone, un magistrat enquêtant sur le crime organisé, et l'opération Mani pulite (« mains propres ») ont bouleversé les institutions italiennes mais aujourd'hui encore, après des années d'enquêtes intensives, les résultats sont peu concluants. Silvio Berlusconi, ancien premier ministre, a toujours été soupçonné de corruption. Pourtant, il a été réélu à trois reprises jusqu'à sa démission le 12 novembre 2011 en raison de la grave situation économique du pays.

En 2018, après des élections serrées, deux coalitions, l'une pro-européenne et représentée par Luigi Di Maio du Mouvement 5 étoiles, l'autre eurosceptique, ont accédé au gouvernement. Le chef du gouvernement était Giuseppe Conte. En 2019, en raison de divergences internes, le gouvernement a été dissous. Le nouveau gouvernement a été formé sur la base de votes favorables des parlementaires et du président Mattarella et est dirigé par l'ancien président de la BCE, Mario Draghi.

Administration territoriale[modifier | modifier le wikicode]

La Constitution de la République italienne organise depuis 1948 le territoire en trois échelles de gouvernement local (régions, provinces, communes) et déclare Rome comme capitale de la République. Elle est ainsi divisée en 111 provinces et 20 régions administratives :

Sur les vingt régions, cinq d'entre elles (Vallée d'Aoste, Frioul-Vénétie Julienne, Sicile, Sardaigne et Trentin-Haut-Adige) jouissent pour des raisons historiques et géographiques, d'une autonomie relative par un statut particulier. Parmi elles, la Sicile a acquis son droit à une autonomie spéciale en 1946 en raison de son insularité géographique ; la Sardaigne, pour des raisons similaires, ainsi que la Vallée d'Aoste et le Trentin-Haut-Adige, pour des raisons linguistiques, acquièrent leur statut spécial en 1948, suivis en 1963 par le Frioul-Vénétie Julienne pour la même raison que les deux régions précédentes. La province (en italien : provincia) est une division administrative servant d'intermédiaire entre la région (en italien : regione) et la commune (en italien : comune).

Économie[modifier | modifier le wikicode]

Zone euro.
Vignes et oliveraies en Toscane.

L'activité industrielle a été le moteur du développement économique italien et constitue toujours son axe majeur. Quant aux activités agricoles, elles sont connu une baisse considérable tant en termes d'emploi de la population active (7,3 %) que de contribution au PIB national (3,7 %). La production agricole ne répond pas à la demande alimentaire de la population italienne et se montre particulièrement rare dans le secteur de l'élevage (à l'exception de l'élevage bovin en Sardaigne et porcin en Émilie-Romagne).

Les cultures agricoles les plus répandues sont celles des céréales (blé, riz - dont elle est le premier producteur européen -, maïs), des légumineuses, les betteraves sucrières, les légumes (poivrons, aubergines, oignons), les fleurs, les fruits (poires, pêches et pommes en Émilie, Vénétie et Campanie ; agrumes en Sicile), l'olivier (en Ligurie et dans le Mezzogiorno, deuxième producteur mondial d'huile d'olive - 435 300 t/an) et la vigne (dont la culture place l'Italie en tête de la production mondiale de vin - 68,6 millions d'hl/an - reconnu internationalement pour sa qualité).

En 1991, la dette publique italienne dépassait les 100 % du PIB. Elle atteint ensuite les 120 % en 2011 et 150 % en 2021.

En 2019, la production industrielle chute et le chômage augmente. Selon la Commission européenne et le FMI, la croissance était proche de 0 %, voire même négative d'après l'OCDE.

Ce déficit (2,4 % en 2019) est dû au poids de la dette (3,8 % du PIB). En outre, les recettes fiscales sont supérieures aux dépenses publiques de 1,4 %. Le ressentiment envers l'Union européenne est très élevé en Italie. Depuis l'adoption de l'euro, le revenu par habitant italien peine à augmenter (le salaire brut moyen est passé 28 939 euros par an en 2001 à 29 214 euros en 2017).

En 2018, le gouvernement promet des privatisations massives à la Commission européenne. Les actifs disponibles devraient être principalement immobiliers, les gouvernements précédents ayant déjà privatisé la plupart des entreprises publiques. Une amnistie fiscale, mesure défendue par Salvini, a été adoptée afin de régler les litiges dans la mesure de 500 000 euros. Une réduction d'impôts a également été décidée pour les patrons de petites entreprises ou les auto-entrepreneurs.

Ensuite, la mesure devrait s'appliquer à l'ensemble des impôts sur les sociétés ; selon un système d'impôt à taux unique (flat tax) bénéficiant surtout aux revenus les plus élevés. Des dispositions favorables sont également introduites à destination des étrangers fortunés, leur permettant de bénéficier d'avantages fiscaux s'ils déménagent leur résidence fiscale en Italie. Le régime fiscal du pays, qui n'inclut pas non plus les droits de donation et de succession, s'avère populaire auprès des riches Britanniques inquiets par le départ du Royaume-Uni de l'UE.

Tourisme[modifier | modifier le wikicode]

Plage en Sardaigne.

L'Italie, en 2019, était le cinquième pays le plus visité au monde avec 65 millions d'arrivées étrangères selon l'ISTAT et le deuxième en nombre de nuitées d'hôtels (221 millions), derrière l'Espagne (299 millions) mais devant le Royaume-Uni (192) et la France (137). La fréquentation totale s'élève à 432,6 millions. Selon les estimations de la Banque d'Italie, en 2018, le secteur du tourisme génère directement plus de 5 % du PIB national (13 % en prenant en compte le PIB généré indirectement) et emploie plus de 6 % de la masse salariale italienne.

Le flux touristique est dirigé à 53 % vers les stations balnéaires ; à ce titre, les villes les mieux équipées sont Grosseto pour l'agritourisme, Vieste pour les campings et villages touristique et Cortina d'Ampezzo pour les refuges de montagne.

Le Colisée de Rome, avec quatre millions de visiteurs par an, est l'un des monuments les plus visités d'Italie.17 La capitale bénéficie également du tourisme culturel et religieux généré par la cité du Vatican, avec ses musées, la basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine ainsi que d'innombrables autres sites d'intérêt spirituel, artistique, architectural, paysager, archéologique, historique et culturel dispersés dans tout le pays.

Parmi les autres sites d'intérêt principaux de Rome figurent le Panthéon, la fontaine de Trevi, la piazza Navona, la piazza di Spagna, la piazza del Popolo, le Forum romain, les forums impériaux, le mont Palatin ou encore les musées du Capitole.

L'intérêt culturel du pays se reflète également dans tous les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO dont il dispose, puisque c'est le pays qui en compte le plus grand nombre (59),18 en plus de ses 8 000 km de côtes aux innombrables paysages aussi diversifiés que célèbres tels que la côte amalfitaine, la Costa Smeralda, la Riviera ligure, Capri, les îles Éoliennes, etc., ses superbes stations de ski offrant de vastes possibilités d'alpinisme des les Alpes, Dolomites et Apennins, ses célèbres lacs de Garde, de Côme, Majeur, etc., ses sites archéologiques de Pompéi, Herculanum, la Vallée des Temples d'Agrigente ou Ostia Antica, et enfin ses grandes villes comme Florence, Venise, Naples, Milan, Vérone, Turin, Bologne, Gênes, Pise, Sienne, entre autres. Le tourisme gastronomique, l'œnotourisme et le thermalisme sont également très attractifs.

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Évolution démographique de l'Italie.

En 2023, l'Italie comptait 58 870 764 habitants.19 Fin 2008, la population nationale dépassait les 60 millions d'habitants, ce qui en faisait et en fait encore aujourd'hui le quatrième pays le plus peuplé d'Europe et le cinquième en termes de densité de population, avec une moyenne de 198 hab./km². Depuis les années 1960, le taux de croissance de la population italienne a constamment diminué pour passer à 0 % de moyenne annuelle entre 1985 et 1990. La diminution parallèle du taux de mortalité a amené les plus de 65 ans à représenter 20 % de la population italienne en 2008.

Le changement des tendances démographiques a également affecté les mouvements migratoires traditionnels qui faisaient jusqu'alors de l'Italie l'un des plus grands réservoirs de main-d'œuvre pour les autres pays d'Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne, principalement) et d'Amérique (les États-Unis, le Brésil, l'Argentine, le Venezuela et le Paraguay comptent d'importantes communautés d'origine italienne). C'est désormais l'Italie qui est devenue une terre d'accueil pour les immigrants du tiers monde, mais surtout d'importants flux migratoires internes se sont établis avec un départ massif des populations du sud vers Rome ou le nord industrialisé (Turin, Milan, Gênes). Le taux de fécondité a réaugmenté ces dernières années, passant de 1,32 enfant par femme en 2005 à 1,41 en 2008.20 La concentration de la population italienne dans les aires urbaines (69 % de la population vit en ville) a tissé un réseau homogène de grandes villes, qui jouent un rôle de métropole régionale (Naples : 973 132 habitants ; Turin : 963 128 habitants ; Palerme : 663 173 habitants ; Gênes : 610 887 habitants ; Bologne : 372 526 habitants), avec deux capitales d'importance nationale (Rome : 2,718 millions habitants, capitale politique ; Milan : 1,3 million habitants, capitale économique).

Langues[modifier | modifier le wikicode]

La langue italienne dans l'Union européenne.

La langue officielle de l'Italie est l'italien, une langue romane issue du latin vulgaire dans sa variante toscane appartenant à la famille italo-romane des langues italiques, elles-mêmes membres des langues indo-européennes.

Jusqu'au XVIe siècle, l'italien était la langue de la Toscane et des grands écrivains de la pré-Renaissance issus de cette région (Dante Alighieri, Pétrarque et Boccace) dont les œuvres jouissaient d'un immense prestige à travers l'Italie et l'Europe. À partir de ce siècle, avec la diffusion des idées de la Renaissance, la littérature et la langue italiennes se sont encore plus répandues dans tout le monde occidental. À cette époque, la langue italienne (dès lors appelée ainsi) a cessé de n'être que le dialecte florentin21 pour s'imposer, grâce à sa riche littérature, comme l'une des grandes langues de culture en Europe.

Vers 1550, les grammaires et vocabulaires italiens ont commencé à être de plus en plus souvent rédigés par des étrangers et pour des étrangers. À la fin du siècle, les publications en langue italienne dépassèrent en nombre, pour la première fois en Italie, celles écrites en latin, qui continua cependant à conserver une importance notable dans les domaines de la philosophie, du droit et des sciences. Ce n'est pas sans raison qu'un célèbre linguiste italien a souligné qu'entre 1500 et 1600, la première unification linguistique de l'Italie a eu lieu grâce à l'italien écrit, alors qu'il n'existait pas encore d'unité politique.

Avant que l'Italie ne devienne un État unitaire (1861), l'italien était déjà l'unique langue administrative et culturelle avec une forte diffusion nationale et un monopole de la communication publique et littéraire22 mais, malgré cela, elle avait un caractère fortement élitiste et seule une faible minorité d'Italiens la parlaient : ceux qui avaient fait de grandes études. La majorité du peuple préférait s'exprimer dans les différents dialectes, discours et langues locales qui caractérisaient alors la communication orale en Italie. Quant à l'italien écrit, sa diffusion était également maigre à l'époque pré-unionnelle à cause du faible taux d'alphabétisation (moins d'un quart de la population italienne savait lire et écrire en 1861).

Avec la proclamation du royaume d'Italie, l'italien fut déclaré langue officielle du nouvel État et commença un long processus de scolarisation des masses qui culmina au siècle suivant avec l'éradication de l'illettrisme, le développement d'une néo-contemporanéité universellement acceptée et l'italianisation irréversible des dialectes. Au cours de ce même siècle, grâce également à la diffusion des médias de masse (radio, télévision et, de nos jours, internet), la langue italienne s'est largement répandue comme moyen de communication familière, devenant au fil du temps la langue maternelle de presque tous les soixante millions d'Italiens. Selon un rapport de la Commission européenne de 2005, 95 % des citoyens de nationalité italienne parlent l'italien comme langue maternelle (idem pour le français en France, 92 % pour l'anglais au Royaume-Uni, 90 % pour l'allemand en Allemagne et 89 % pour l'espagnol en Espagne).

Il existe toutefois quelques groupes minoritaires parlant des langues non-romanes en Italie, notamment les germanophones de la région du Haut-Adige et les locuteurs du slovène autour de Trieste, en plus des Arberèches (albanophones d'Italie) et des locuteurs du griko (dialectes issus du grec ancien n'existant plus que dans une poignée de villages du sud de l'Italie). Les langues minoritaires romanes partiellement officielles sont le français dans la région de la Vallée d'Aoste (où il est co-officiel) et au Piémont, la minorité francoprovençale de la Vallée d'Aoste, l'occitan du Piémont, le sarde en Sardaigne, le frioulan dans le Frioul, le ladin dans les sommets des Dolomites et le catalan exclusivement dans la ville sarde d'Alghero. Parmi les langues et dialectes non reconnus par l'État italien il faut également citer le vénitien, reconnue par l'assemblée régionale comme « langue locale ». Malgré cela, l'italien reste l'unique langue officielle de la Vénétie.

Religions[modifier | modifier le wikicode]

Cathédrale Santa Maria del Fiore.

D'après un sondage publié dans le journal Corriere della Sera en 2006, 87,8 % des Italiens se déclarent catholiques, l'un des pourcentages les plus élevés d'Europe. 36,8 % se disent pratiquant et 30,8 % des personnes interrogées d'entre 18 et 24 ans se rassemblent à la messe tous les dimanches contre 22,4 et 28,5 % des sujets interrogés appartenant respectivement aux tranches d'âge des 24-34 et des 34-44 ans.

L'écart entre ceux qui se déclarent catholiques et ceux qui observent strictement toutes les coutumes de cette religion est important, bien qu'il soit plus faible que dans les autres pays d'Europe occidentale.

Ainsi, les chrétiens (catholiques pour la plupart) forment la religion majoritaire du pays. Il existe également des associations spécifiques ainsi que des mouvements catholiques rencontrant un certain succès parmi les jeunes, notamment l'Action catholique, Communion et Libération ou encore le Chemin néocatéchuménal. Toutefois, la religion la plus anciennement présente de manière ininterrompue dans le pays est le judaïsme, d'abord apparu à Rome dans l'Antiquité. De nos jours, la communauté juive italienne compte environ 45 000 membres.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Arts[modifier | modifier le wikicode]

Peinture[modifier | modifier le wikicode]

La peinture de la Renaissance puise ses origines dans les arts de la Rome antique et de la période hellénistique, retravaillés par les artistes italiens du Quattrocento (1400-) et du Cinquecento (1500-) en usant les techniques de la peinture à l'encaustique, la tempera et la fresque. Ses genres incluent les natures mortes de murs ou de tables ainsi que des scènes historiques ou mythologiques. Paysages, caricatures, portraits, imitations architecturales et combinaisons fantastiques d'objets naturels ont été cultivés avec un caractère décoratif mural, constituant le genre que les artistes de la Renaissance appelaient grotesque et que l'on retrouve notamment dans les thermes de Titus, dont le célèbre Raphaël s'inspira pour décorer les loggias du Vatican. Il a également mis en valeur l'art pictural de la civilisation romaine dans le procédé de la mosaïque ou de l'enluminure sur parchemin.

La peinture de la Renaissance a atteint le sommet de son art à partir du XVe siècle à Florence et du siècle suivant partout ailleurs. Certains des peintres les plus connus de cette époque sont : Sandro Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Donatello, Marco Palmezzano, Andrea Mantegna, Cariani et Raffaele Sanzio. ​En Italie, une phase de décadence à la fin du XVIe siècle a mené les grands maîtres de la Renaissance vers une nouvelle phase et au développement de l'art baroque.

Sculpture[modifier | modifier le wikicode]

Le David de Michel-Ange.

La sculpture romaine, à l'image de l'architecture, est originale mais présente de nombreux apports étrusques et grecs. De fait, une part considérable de la production sculpturale romaine est une copie d'originaux grecs. Un grand nombre de sculptures romaines sont conservées, essentiellement en marbre et dans une moindre mesure en bronze ou en ivoire, ces derniers matériaux étant moins solides que le premier aux assauts du temps. Les Romains réalisaient couramment des sculptures anthropomorphe (forme du corps humain) ou des bas-reliefs représentant des récits historiques. De nombreux empereurs romains avaient leur sculpture.

La sculpture classique de la Renaissance se caractérise par deux principes fondamentaux : l'étude et l'imitation de la nature ainsi que l'adoption des formes et manières classiques de la Grèce et de Rome. La nature est alors interprétée et la liberté traduite au moyen des pinceaux et des ciseaux en une multitude de chefs-d'œuvre par Lorenzo Ghiberti, Donatello et Luca della Robbia, ainsi que leurs disciples Verrocchio et Antonio Pollaiuolo, membre de l'école florentine. Jacopo della Quercia est pour sa part membre de l'école siennoise.

Michel-Ange se démarqua particulièrement dans ce domaine, de même que Benvenuto Cellini, Jacopo Tatti, Pietro Torrigiano, Leone et Pompeo Leoni, grands sculpteurs de la Renaissance. Gian Lorenzo Bernini est le principal sculpteur de la période baroque. Quant à la période néoclassique, marquée par un nouveau retour aux sources gréco-romaines, elle est représentée en Italie par Antonio Canova (1757-1822).

Musique[modifier | modifier le wikicode]

L'Italie est surtout reconnue pour ses chanteurs d'opéra. En outre, il y a également de célèbres compositeurs, comme Antonio Vivaldi et Goffredo Petrassi. La musique légère est un genre musical très répandu en Italie.

La musique reggae n'est pas très répandue en Italie, mais il y a un auteur-compositeur-intérprète célèbre au niveau international, Alborosie.

Depuis la fin des années 2010, le groupe italien Måneskin fait beaucoup parler de lui en Europe.

Littérature[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Littérature italienne.

La littérature italienne est née avec les œuvres poétiques écrites en diverses langues régionales de l'Italie et qui se développent aux environs du XIe siècle, mais c'est seulement au XIIIe siècle que débute la tradition littéraire en langue italienne.

Les principaux écrivains italiens du Trecento (XIVe siècle) et du Quattrocento (XVe siècle) sont Dante, Pétrarque, Boccace, L'Arioste, Machiavel et Le Tasse.

Cinéma[modifier | modifier le wikicode]

Le cinéma italien est l'un des principaux cinémas nationaux de l'histoire du cinéma. Son histoire commence quelques mois après que les frères Lumière eurent créé le cinématographe en 1895, à Lyon. C'est d'ailleurs ces derniers qui l'introduisent en Italie au cours de l'année 1896. À la fin de l'après-guerre, ce sera l'un des cinémas nationaux les plus influents et reconnus au niveau mondial, avec des mouvements très forts. Le cinéma italien a donné de véritables œuvres d'art et inspiré le reste du cinéma mondial. malgré de sévères critiques. Des acteurs italiens très célèbres sont Bud Spencer, Terence Hill, Totò et Sophia Loren.

Dans les années 2000 et 2010, c'est toujours un cinéma très actif et primé.

Patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

Le Colisée[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Colisée.

L'« amphithéâtre Flavien » a été construit de 70 à 80 apr. J-C. Son nom de « Colisée » lui vient d'une statue de Néron située devant le bâtiment, que l'on appelait « le Colosse ».

Avec ses quatre niveaux, il mesure 57 m de haut. Sa circonférence est de 524 m, sa largeur de 156 m et sa longueur de 188 m. Il y avait environ 50 000 places numérotées.

Le Colisée était protégé du soleil par un immense voile. On y organisait des combats de gladiateurs et de bêtes sauvages, et aussi des batailles navales, appelées naumachies.

Le Circus Maximus[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Circus Maximus.

Son nom signifie le « Grand Cirque ». Il servait à d'immenses courses de chars. C'est le plus vaste et le plus ancien hippodrome de Rome, d'une contenance de 250 000 à 400 000 spectateurs. Sa construction a commencé sous Tarquin l'Ancien. Il n'en subsiste qu'une large esplanade de terre, les gradins et la spina ayant disparu.

Le Vittoriano[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Vittoriano.

C'est un immense monument en marbre blanc, qui domine la piazza Venezia. Son nom lui a été donné en l'honneur de Victor-Emmanuel II, premier roi d'Italie. Il a été construit entre 1885 et 1927. Son style est néo-classique. Il est précédé « autel de la Patrie » et abrite la tombe du Soldat inconnu.

La tour de Pise[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Tour de Pise.

Construite à partir de 1173, elle s'est inclinée très vite, en raison d'un défaut de construction ou d'un affaissement du terrain instable. Elle a été stabilisée et même un peu redressée depuis 2004 ; actuellement, elle est inclinée de 4 °. Elle est située sur la piazza dei Miracoli (la place des Miracles) qui regroupe également la cathédrale romane et le baptistère.

Le palais des Doges[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Palais des Doges.

Ce palais comporte de très nombreux éléments de différentes époques de Venise. Les Doges, qui dirigeaient Venise, habitaient dans cette somptueuse demeure. C'était le siège économique, religieux et politique de la ville. Aujourd'hui, il abrite un musée qui couvre toute sa superficie. Il est relié aux Vieilles Prisons par le pont des Soupirs.

Sports[modifier | modifier le wikicode]

Le sport national de ce pays est le football. D'autres sports comme le basket-ball, le cyclisme ou encore le sport automobile sont aussi très populaires et souvent pratiqués en Italie.

L'équipe nationale de football (les Italiens la nomment Nazionale, les étrangers Squadra Azzura (équipe azuréenne) ; les deux nominations sont valables) a gagné quatre Coupes du monde ce qui en fait la deuxième nation au monde (en égalité avec l'Allemagne) après le Brésil à avoir le plus de coupes du monde. Son meilleur buteur est Francesco Totti. Cela n'empêcha pas d'illustres joueurs de marquer son histoire, comme le recordman de sélections Gianluigi Buffon (toujours actif en sélection, contrairement à Totti), voire Andrea Pirlo, réputé pour sa qualité de passes et précision en coup-francs.

Valentino Rossi est l'un des meilleurs pilotes de motos de ce siècle. Il a été sacré neuf fois champion du monde en Grand Prix. La marque référence du sport automobile italien est Ferrari, en Formule 1, qui a notamment vu passer le septuple champion du monde Michael Schumacher.

En natation, Federica Pellegrini est championne olympique aux Jeux de Pékin au 200 m nage libre : elle bat son propre record du monde.

La cuisine italienne[modifier | modifier le wikicode]

Le tiramisu, dessert italien très célèbre.
Article à lire : Cuisine italienne.

La cuisine italienne est l'une des principales cuisines mondiales grâce à sa grande variété des produits utilisés et des saveurs ainsi que par une grande diversité régionale.

Parmi les plats les plus célèbres, on peut citer la pizza, les pâtes, le café italien (cappuccino, expresso, lungo), ainsi que les glaces.

Antipasti

Les antipasti sont des plats servis avant le plat principal : ils sont à base de charcuterie et de légumes crus.

Pâtes
Fusilli à la sauce tomate et petits pois

Les pâtes alimentaires sont le plat traditionnel italien. Les Italiens sont les premiers consommateurs de pâtes, avec pas moins de 28 kg par personne et par an.

De nombreuses sortes de pâtes sont servies en Italie : spaghettis, tagliatelles, cannellonis, lasagnes, etc.

Elles sont servies avec différentes sauces : spaghettis au pesto, tagliatelles à la carbonara, spaghettis napolitaine, etc.

Pizza
La pizza Margherita.

La pizza est un disque de pâte à pain recouvert de sauce tomate et de divers autres aliments : légumes, œufs, charcuteries.

Autres spécialités
  • les contorni sont des légumes ou une salade mixte, servis à part ;
  • le risotto qui caractérise davantage l'Italie du nord ;
  • les fromages : le parmesan , le gorgonzola, le mascarpone, la mozzarella ;
  • les gelati (glaces à l'italienne), avec des goûts parfois peu connus des Français (par ex. zabaione).

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Article mis en lumière la semaine du 16 janvier 2017.
Pays ou organisation internationale mis en lumière le mois de avril 2022.
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Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Lien externe[modifier | modifier le wikicode]

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  1. https://www.comuniecitta.it/province-italiane/quante-sono-le-province-italiane
  2. https://www.britannica.com/place/Magna-Graecia
  3. https://www.britannica.com/topic/ancient-Italic-people
  4. https://www.britannica.com/place/Italy-ancient-Roman-territory-Italy
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