Équipe d'Italie de football

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Équipe d'Italie
Sport Football
Fondation 1910
Surnoms Gli Azzurri (les bleus)
La Nazionale (la nationale)
La Squadra Azzurra (l’équipe bleue)
Couleurs Bleu et blanc
Pays Italie Italie
Stade Stade Giuseppe-Meazza (80 018 places)
Stade olympique de Rome (70 634 places)
Président Vacant
Sélectionneur Italie Robert Mancini
Capitaine Italie Gianluigi Buffon
Site web Site officiel
Plus large victoire 9-0, États-Unis États-Unis
Plus large défaite 7-1, Hongrie Hongrie

La Nazionale di calcio dell'Italia, en français l'équipe d'Italie de football, est une sélection des meilleurs joueurs italiens. Contrôlée par la Fédération italienne de football, la FIGC (Federazione Italiana Giuoco Calcio), elle représente l'Italie lors des matchs internationaux de football.

Douze ans après la fondation de la Fédération italienne, la Nazionale joue son premier match en 1910 contre la France. L'équipe d'Italie dispute son premier tournoi international aux Jeux olympiques d'été de 1920, où elle termine quart-de-finaliste. Les Azzurri (bleus en Italien) vont réellement se distinguer quelques années plus tard, en empochant une médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1928 et en terminant vainqueurs de la Coupe internationale en 1930.

Les années 1930 seront dorées pour la sélection italienne. Elle y remporte sa première Coupe du monde en 1934 ainsi que deux Coupes internationales en 1930 et 1935. Elle réussit à conserver son titre mondial en 1935, devenant la première équipe à réussir une telle performance.

Les décennies suivantes sont toutefois synonymes de déclin : elle est éliminée des coupes du monde 1950, 1954, 1962 et 1966 en phase de groupes à chaque fois, et n'a même pas pu participer au mondial de 1958.

Mais en 1968, l'Italie se retrouve et réussit à remporter l'Euro 1968 et à confirmer deux ans plus tard, en terminant finaliste de la Coupe du monde 1970 contre le Brésil. Mais la sélection italienne décline à nouveau et ce n'est que huit ans plus tard qu'elle accroche la troisième place du Mondial 1978.

Elle remporte toutefois un nouveau titre mondial en 1982 contre l'Allemagne, mais s'ensuivent des malédictions suivant la sélection italienne dans beaucoup de ses compétitions internationales suivantes : ne participant même pas à l'Euro 1984, l'Italie est éliminée en demi-finales de la Coupe du monde 1990 par l'Argentine aux tirs au but. Elle loupe un nouvel Euro, celui de 1992, puis échoue encore une fois aux tirs au but en finale de la Coupe du monde 1994.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Les débuts (1910-1931)[modifier | modifier le wikicode]

La toute première équipe d'Italie, en 1910.

L'équipe d'Italie naît le 15 mai 1910 à Milan. Malgré le refus du Pro Verceil, l'une des meilleurs équipes de l'époque, de rendre ses joueurs disponibles à la nouvelle équipe nationale en raison d'un désaccord avec la FIGC, le premier match de cette dernière se solde par une victoire sans appel sur la France, 6-21 avec des buts italiens de Fossati, Debernati, Rizzi et un triplé de Lana. Les maillots des joueurs italiens étaient blancs car la Fédération italienne de football, en difficulté financière, dût acheter des maillots sans couleur, moins chers que les colorés. Les shorts des joueurs étaient ceux de leurs clubs respectifs. Les italiens reçoivent des paquets de cigarettes, lancés sur le terrain au terme du match.

Toujours débutante sur la scène internationale, l'équipe d'Italie dispute son deuxième match contre la Hongrie, l'une des meilleures équipes européennes de l'époque. Le match, disputé à Budapest, se solde par une défaite 6-1 des italiens, dont l'honneur n'a été sauvé que par un but de Rizzi. Contre la France puis à nouveau la Hongrie par la suite, l'Italie ne pouvait s'aider des joueurs du Pro Verceil, disqualifiés de leur ligue et par extension de l'équipe nationale. La réception de la Hongrie à Milan fut toutefois moins traumatisante : avec cinq joueurs du Pro Verceil à leurs côtés, les Italiens ne perdent qu'1 but à 0.

Les italiens encaissant un but français aux J.O. de 1928, avant de gagner 4-3.

Après une pause footballistique due à la Première Guerre Mondiale, les italiens arrivent sur la scène internationale en décrochant une médaille de bronze dans les jeux olympiques de 1928 organisés à Amsterdam. La première réelle percée de la Squadra azzurra intervient le 11 mai 1930 en remportant la « Coupe internationale » (qui n'a mis aux prises que des équipes européennes), avec notamment une éclatante revanche en Hongrie (0-5, buts de Magnozzi, Costantino et un triplé de Meazza). L'année suivante, les italiens vont également terrasser l'Autriche pour la première fois (2-1) dans la même compétition.

L'Italie au sommet international (1934)[modifier | modifier le wikicode]

Schiavio inscrit le but de la victoire en finale de la Coupe du monde 1934, contre la Tchécoslovaquie.

1934 se révèle être une année dorée pour l'Italie : en effet, elle participe à sa première Coupe du monde, qu'elle organise... et remportera. La Nazionale est alors présidée par le général fasciste Giorgio Vaccaro et entraînée par Vittorio Pozzo, travailleur à Pirelli, entreprise de pneumatique. Le duo amène l'équipe à un camp d'entraînement éprouvant, plus comparable à un entraînement de guerre qu'à un tournoi sportif.

Le tournoi, se jouant en élimination directe, voit l'Italie étriller les États-Unis 7-1 en huitièmes de finale. En quarts de finale, l'Italie rencontre la redoutable Espagne, dont la défense est dirigée par le légendaire gardien Ricardo Zamora. Ce dernier stoppe quasiment toutes les offensives italiennes et le match se termine sur un score de parité, 1-1 après prolongation. Les tirs au but n'existant pas encore2, le match est rejoué le lendemain et Meazza finit par terrasser la forteresse espagnole pour envoyer son équipe en demi-finales sur le plus petit des scores. 48 heures plus tard, l'Italie élimine l'Autriche en demi-finales grâce à un but de Guaita.

La finale se déroule devant 50 000 spectateurs au Stade du parti national fasciste, à Rome. La Tchécoslovaquie prend l'avantage à vingt minutes du terme, semblant précipiter l'Italie au bord du gouffre. Mais c'était sans compter sur Orsi, qui parvient à égaliser à huit minutes de la fin du temps réglementaire. Dans la dernière minute du temps additionnel, Schiavio propulse l'Italie vers sa première Coupe du monde de son histoire footballistique. Mussolini invite les italiens, toujours dans leur tenue de match, au Palais de Venise, et Vaccaro leur envoie une enveloppe contenant 20 000 lires (environ 10 euros).

Champions olympiques et conservation du titre mondial (1935-1938)[modifier | modifier le wikicode]

Les onze footballeurs italiens ayant remporté les Jeux olympiques 1936.

En 1935, l'équipe d'Italie remporte la troisième édition de la Coupe internationale, deuxième dans l'escarcelle italienne. L'entraîneur Vittorio Pozzo assemble une équipe composée principalement d'étudiants universitaires dont la plupart n'ont jamais joué en Série A. Ce sont de jeunes hommes insouciants, âgés de 21 ans en moyenne, qui abordent avec enthousiasme les Jeux olympiques.

Pozzo leur demande une dévotion absolue et d'honorer leur maillot, et est récompensé de quelque chose qu'il n'a jamais pensé possible. L'équipe, dirigée par Annibale Frossi, qui porte des lunettes en raison d'une myopie, bat les États-Unis sur le plus petit score, passe huit buts au Japon puis vient à bout en demi-finales de la Norvège après prolongation (2-1). La finale, jouée devant 90 000 spectateurs, oppose la Squadra azzurra à l'Autriche. Frossi donne l'avantage à l'Italie après 70 minutes, mais Karl Kainberger égalise dix minutes plus tard, poussant les italiens à une nouvelle prolongation. Frossi se charge à nouveau de ramener l'Italie en tête, en inscrivant le dernier but de la rencontre et rapportant la médaille d'or aux italiens.

Composition de la finale de la Coupe du monde 1938.

Après les succès de 1934 et 1936, les italiens viennent disputer la Coupe du monde 1938 en France. L'équipe, plus confiante qu'en 1934, disposait de pléthore d'excellents joueurs, notamment le trio Colaussi - Piola - Meazza, l'un des meilleurs de l'époque. Le premier match des italiens est remporté laborieusement, 2-1 contre la Norvège. L'Italie affirme davantage ses intentions en éliminant le pays hôte 3-1, puis le Brésil 2-1 à Marseille grâce à des buts de Colaussi et Meazza.

La finale se déroule au stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes, devant 60 000 spectateurs qui applaudirent le rythme des italiens, qui surclassa une Hongrie dont la défense était dite lente. Colaussi et Piola inscrivent chacun un doublé, offrant à l'Italie sa deuxième Coupe du monde de suite. Beaux joueurs, les hongrois reconnaissent la supériorité de l'Italie sur le terrain, leur captaine Sarosi déclarant dans un langage italien appliqué « La meilleure équipe a gagné aujourd'hui ».

L'après-guerre (1945-1966)[modifier | modifier le wikicode]

L'équipe d'Italie de football fait son retour sur les terrains en novembre 1945, mais à peine la Seconde Guerre Mondiale terminée, une nouvelle tragédie guettait déjà les italiens : l'avion du Torino Football Club, alors tout proche du titre de champion d'Italie (qu'il remportera malgré tout), s'écrase sur la colline de Superga, tuant quasiment l'entièreté de l'équipe turinoise. L'équipe nationale, qui titularisait parfois jusqu'à dix joueurs du Torino en un match, en fut lourdement affectée : elle est éliminée par la Suède en phase de groupes de la Coupe du monde 1950 disputée au Brésil.

Les choses ne s'améliorent pas pour la Squadra azzurra qui sort de la Coupe du monde 1954 à nouveau éliminée par le pays hôte, la Suisse. Elle ne se qualifie même pas pour l'édition 1958 en Suède. En 1962 au Chili, l'Italie est encore éliminée par le pays hôte à l'issue d'un match d'une rare violence surnommé la « Bataille de Santiago ». La Coupe du monde 1966 en Angleterre voit la phase finale se dérober encore une fois, en raison d'une défaite face à la Corée du Nord, novice à ce niveau (1-0, but de Pak Doo-ik). Cette désillusion est le point d'orgue d'une période de famine, où pas moins de 13 entraîneurs se succèdent sur le banc des italiens3.

Champions d'Europe (1968)[modifier | modifier le wikicode]

Timbre représentant les onze vainqueurs italiens de l'Euro 1968.

Ferruccio Valcareggi démarre un mandat de huit ans sur le banc de la Squadra azzurra, et redresse la barre italienne après la désillusion contre la Corée du Nord. Soixante-dix ans après la naissance de la Fédération d'Italie de football, l'Italie organise le Championnat d'Europe de football 1968 dont la phase finale met aux prises l'Union soviétique, la Yougoslavie, l'Angleterre et donc l'Italie. En demi-finales et malgré les encouragements des spectateurs du stade San Polo à Naples, l'équipe d'Italie ne parvient pas à se débarrasser des soviétiques même après prolongation. Les tirs au but n'existant pas encore, l'Italie est qualifiée pour la finale au terme d'un tirage à pile ou face.

La finale est jouée contre la Yougoslavie, qui a disposé de l'Angleterre en demi-finales. Les yougoslaves prennent l'avantage grâce à Džajić à la 39e minute, mais paieront les occasions manquées de doubler la mise. L'Italie réussit à égaliser grâce à Domenghini à dix minutes du terme, et conformément aux règles de l'époque, le match est rejoué deux jours plus tard. Valcareggi veut jouer avec la même composition qu'auparavant, mais Walter Mandelli le convainc de lancer des joueurs frais comme De Sisti, Riva, Rosato et Salvadore. Cela est une réussite totale et deux buts de Luigi Riva et Anastasi mettent la Yougoslavie à terre. L'Italie est championne d'Europe pour la première et à ce jour unique fois de son histoire.

Nouvelle finale mondiale puis déceptions (1970-1978)[modifier | modifier le wikicode]

Le match Italie - Haïti du mondial 1974 (3-1).

La victoire en championnat d'Europe donne de l'espoir aux italiens en vue du mondial 1970 au Mexique. L'Italie menée par Facchetti et Rivera démarre par une victoire contre la Suède 1-0, suivis par deux matchs nuls et vierges contre l'Uruguay et Israël. Elle écrase ensuite le pays hôte en quarts de finale (4-1). La demi-finale face à l'Allemagne de l'Ouest se révèle être un match épique, considéré comme le « Match du Siècle ». L'Italie remporte le combat au terme des prolongations après être passés par toutes les émotions, grâce à des buts de Boninsegna, Burgnich, Riva et Rivera. Épuisée par le match précédent, l'Italie est impuissante face au Brésil de Pelé en finale (4-1).

Toutefois, l'Italie ne parvient pas à assumer son statut de grande nation footballistique, éliminée de l'Euro 1972 par la Belgique dès les quarts de finale. Après une intermède positive avec ses deux premières victoires contre l'Angleterre : 2-0 avec des buts d'Anastasi et Capello à Turin, et 0-1 à Wembley grâce à Capello, une Italie vieillissante retombe dans ses travers en étant éliminée dès le premier tour du Mondial 1974 avec une victoire contre Haïti, un match nul contre l'Argentine et une défaite fatale face à la Pologne.

Fulvio Bernardini succède à Valcareggi comme sélectionneur de l'Italie et y injecte du sang neuf avec Antognoni, Bettega, Scirea ou Tardelli. Enzo Bearzot prend les rênes de la Nazionale en 1977, après un Euro 1976 où l'Italie n'a même pas participé. Le mondial 1978 voit l'Italie dominer son premier tour avec des victoires contre la France, la Hongrie et même les futurs champions du monde argentins. Mais au second tour, après une victoire contre l'Autriche, l'Italie fait match nul avec l'Allemagne de l'Ouest et sera finalement défaite par les Pays-Bas, les condamnant au match pour la troisième place perdu contre le Brésil.

Troisième titre mondial (1980-1982)[modifier | modifier le wikicode]

Enzo Bearzot, entraîneur de l'Italie de 1975 à 1986.

En 1980 se déroule le scandale des paris corrompus dont fit partie plusieurs joueurs de la Nazionale, tels que Paolo Rossi et Bruno Giordano qui furent disqualifiés de l'équipe nationale et ne purent dont pas participer à l'Euro 1980, remporté par l'Allemagne de l'Ouest. L'Italie, reversée en petite finale par la Belgique, termine quatrième de cette édition, battue par la Tchécoslovaquie aux tirs au but.

Récemment sous le feu des critiques, l'Italie s'envole à Vigo pour y disputer le mondial espagnol 1982. Les hommes d'Enzo Bearzot héritent au premier tour d'un groupe qui semble à leur portée : la Pologne, le Cameroun et le Pérou. Ils arrachent leur qualification en faisant match nul contre tous leurs adversaires, aux dépens d'un Cameroun pourtant lui aussi invaincu (différence de buts), ce qui attise les critiques envers les Azzurri.

Dans des relations difficiles avec les médias, les italiens décidant notamment de ne pas parler à la presse (une première), la Nazionale va toutefois justifier sa qualification : se déplaçant à Barcelone, l'Italie fait déjouer les champions en titre, Gentile stoppant Maradona et Tardelli et Cabrini battant le portier argentin Fillol. L'Argentine est éliminée.

L'Italie affronte alors le Brésil pour son dernier match de poules. Les brésiliens pouvaient soit faire match nul soit gagner pour se qualifier, grâce à une différence de buts favorable. Au stade de Sarrià, l'Italie prend immédiatement l'avantage grâce à une passe décisive de Cabrini pour Rossi qui crucifie Waldir Peres à la cinquième minute. Sócrates égalise pour le Brésil sept minutes plus tard. Mais l'Italie n'abandonne pas, et à la 25e minute Rossi inscrit un doublé pour remettre son équipe devant. Falcão remet les compteurs à zéro une nouvelle fois, mais Rossi, décidément dans un grand jour, vainc le portier brésilien pour la troisième fois, portant le score à 3-2. Antognoni marque un quatrième but à la dernière minute qui sera finalement refusé, puis Oscar tente sa chance avec une tête, qui est finalement sauvée par Dino Zoff sur sa ligne.

La composition de la finale de la Coupe du monde 1982.

L'Italie affronte la Pologne menée par l'attaquant Grzegorz Lato mais privée de Boniek, suspendu. Rossi s'illustre à nouveau en marquant deux buts superbes, les seuls du match. L'Allemagne, vainqueur de la légendaire demi-finale contre la France au bout des tirs au but, attend la Squadra azzurra en finale.

Le 11 juillet 1982, l'Italie triomphe devant le monde entier. Dans le stade Santiago Bernabéu à Madrid s'assirent alors côte-à-côte le président de l'Italie Sandro Pertini et le roi d'Espagne Juan Carlos Ier. Le seul moment notable de la première période du match est un pénalty manqué par l'italien Cabrini. En seconde période, l'Italie accélère et submerge bientôt les allemands, qui font de fréquentes fautes sur Oriali. L'une d'elles résulte en un coup-franc dangereux où Paolo Ross finit par trouver la faille. 1-0 pour l'Italie.

Quelques minutes plus tard, Tardelli décoche un puissant tir aux 16 mètres devant lequel Schumacher est impuissant. Le cri de Tardelli après ce but résonne comme une explosion de joie à travers toute l'Italie. Altobelli vient ensuite conclure une contre attaque à l'aile droite de Conti, scellant la victoire des Azzurri (3-0). L'Allemagne ne peut que se consoler maigrement avec un but de Breitner. Le coup de sifflet final de l'arbitre Coelho est le début de la liesse en Italie : l'Italie est championne du monde pour la première fois en 44 ans, Rossi est le meilleur buteur de la Coupe et Dino Zoff, capitaine, soulève du haut de ses 40 ans son premier trophée pour son équipe nationale.

Malédictions post-triomphe (1982-2002)[modifier | modifier le wikicode]

La superbe génération 1982 va rapidement s'essouffler, ne se qualifiant même pas pour l'Euro 1984. Dans la Coupe du monde 1986 au Mexique, la Nazionale fait match nul avec la Bulgarie puis l'Argentine de Maradona et enfin l'emporte contre la Corée du Sud. Elle est éliminée par la France de Platini en huitièmes de finale. Cela signe la fin du règne d'Enzo Bearzot, à qui succède Azeglio Vicini, qui renouvelle l'équipe mais inaugure également la malédiction italienne des pénalties. À l'Euro 1988 en Allemagne, une jeune équipe d'Italie emmenée par Maldini atteint les demi-finales, stoppée par l'URSS, et est pleine d'espoir pour le mondial suivant qu'elle organise.

La Coupe du monde 1990, donc organisée en Italie, voit les hommes d'Azeglio Vicini réaliser un parcours triomphant passant par des victoires sur l'Autriche, les États-Unis et la Tchécoslovaquie en phase de groupes, puis l'Uruguay en huitièmes de finale et l'Irlande en quarts de finale. L'Argentine élimine finalement la Squadra azzurra en demi-finales aux tirs au but, après avoir mis fin aux 517 minutes d'invincibilité de Zenga dans la compétition4. L'Italie doit se contenter de la troisième place, remportée contre l'Angleterre. En 1991, Arrigo Sacchi, illustre entraîneur du Milan AC, arrive au poste de sélectionneur d'Italie pour cinq années et orne la Nazionale d'un fort teint milanais. Malgré cette apparente dynamique positive, l'Italie, similaire à deux ans plus tôt et menée par le capitaine Franco Baresi, loupe la qualification pour l'Euro 1992 en Suède.

Elle parvient toutefois à se placer parmi les prétendants de la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, démarrant par une défaite contre l'Irlande mais arrachant le dernier wagon des meilleurs troisièmes5 grâce à une victoire contre la Norvège et un match nul contre le Mexique. L'Italie va trouver son rythme et, à partir des huitièmes de finale, défait le Nigéria, puis l'Espagne et enfin la Bulgarie. Elle dispute la finale contre le Brésil à Pasadena le 17 juillet. Après un long match sans but même après les prolongations, l'Italie chute au bout des tirs au but (3-2). Ironiquement, c'est Roberto Baggio, excellent lors des matches précédents, qui loupe le dernier tir et précipite son équipe dans le gouffre. L'expérience de Sacchi comme sélectionneur italien se termine sur une mauvaise note : à l'Euro 1996 en Angleterre, il ne parvient pas à faire franchir la phase de groupes à son équipe.

Cesare Maldini s'installe sur le banc des Azzurri et dans la Coupe du monde 1998 en France, le groupe de l'Italie est constitué du Chili, de l'Autriche et du Cameroun. Elle fait match nul contre les chiliens et remporte ses deux autres matchs, se qualifiant pour les huitièmes de finale. Elle y affront et bat la Norvège et s'invite aux quarts de finale. Mais la France va y perpétuer la malédiction italienne des tirs au but.

L'Italie affronte la France en finale de l'Euro 2000.

L'emblématique Dino Zoff succède à Maldini comme sélectionneur de la Squadra azzurra. Dans un Euro 2000 très relevé, l'Italie passe une à une toutes les étapes les séparant de la finale, notamment avec des tirs au but qui leur sont enfin favorables face aux Pays-Bas, l'un des hôtes de la compétition. Ayant atteint la finale à Rotterdam, l'Italie y ouvre le score grâce à Delvecchio, mais à seulement 13 secondes du terme, Wiltord égalise pour la France. En prolongations, David Trezeguet marque le but en or, autre malédiction italienne, pour les Tricolores.

Dino Zoff démissionne et Giovanni Trapattoni dit le Trap reprend les rênes de l'Italie. Pourtant l'un des plus illustres entraîneurs de l'histoire du football, il connaît deux désillusions : dans la Coupe du monde de 2002 au Japon et en Corée du Sud, il parvient à tirer son équipe des groupes après des succès face à l'Équateur, la Croatie et le Mexique mais l'Italie est éliminée par la Corée du Sud sur but en or après des décisions litigieuses de l'arbitre équatorien Byron Moreto.

Périple vers le quatrième titre mondial (2002-2006)[modifier | modifier le wikicode]

Paolo Maldini quitte la sélection italienne après être devenu le joueur le plus capé de l'époque (126 matches pour la Nazionale). Deux ans plus tard, à l'Euro 2004 au Portugal, l'Italie, mal préparée, sort dès la phase de groupes.

Le milieu de terrain Fabio Grosso marque le tir au but décisif contre la France.

La saison 2005-2006 se termine sur la célèbre affaire des match truqués dénommée Calciopoli, qui atteint son sommet juste avant la Coupe du monde de 2006 en Allemagne. Les talentueux hommes de Marcello Lippi, nouveau successeur de Trapattoni, sont peu perturbés par les événements toutefois et partent en Allemagne focalisés sur la Coupe du monde. L'Italie sort vainqueur de son groupe après des victoires contre le Ghana et la République tchèque et un match nul contre les États-Unis. L'Italie, forte de son collectif, élimine sur son chemin l'Australie grâce à un penalty de Francesco Totti à la dernière minute, puis l'Ukraine et enfin l'hôte allemand, battu 2-0 au terme d'une demi-finale épique sur deux buts en toute fin des prolongations de Grosso et Del Piero.

Le 9 juillet 2006 à Berlin, l'Italie affronte de nouveau la France de Zinédine Zidane en finale. Ce dernier met les siens en tête sur un penalty jugé sévère, mais l'Italie revient dans le match rapidement sur un but de la tête de Materazzi. Emmené aux prolongations, le match va être influencé lorsque Zidane écope d'un carton rouge synonyme d'expulsion pour avoir répondu à des provocations verbales de Materazzi par un coup de tête6. Aucun nouveau but est inscrit toutefois et les tirs au but font leur retour. Cependant, ils sourient cette fois aux italiens : Pirlo, Materazzi, De Rossi, Del Piero et enfin Fabio Grosso inscrivent les penalties italiens. David Trezeguet manque le sien, offrant la balle de match convertie par Grosso. L'Italie était de nouveau championne du monde après 24 ans, le capitaine Fabio Cannavaro soulève le quatrième trophée mondial des italiens, seul le Brésil faisant mieux.

De finales perdues en passages totalement aux travers (depuis 2008)[modifier | modifier le wikicode]

L'Italie est défaite par la Slovaquie au stade Ellis Park à Johannesburg.

Marcello Lippi quitte la Squadra azzurra et laisse sa place à Roberto Donadoni qui qualifie l'Italie à l'Euro 2008 en Autriche et en Suisse. Mais les tirs au but recommencent à maudire l'Italie qui est éliminée en quarts de finale par les futurs champions, l'Espagne après une belle bataille ayant débouché sur un 0-0.

Lippi reprend la Nazionale en main et la qualifie pour la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud. Tenante du titre, l'Italie quitte pourtant l'Afrique la tête basse : elle est éliminée d'un groupe largement abordable, avec deux matchs nuls contre le Paraguay et la Nouvelle-Zélande et une défaite contre la Slovaquie.

Fabio Cannavaro quitte alors l'Italie en ayant raflé le record de sélections (136). Après la déception sud-africaine, l'équipe d'Italie est à reconstruire et Cesare Prandelli est appointé comme nouveau manager des Azzurri. Il renouvelle l'équipe et la qualifie tranquillement pour l'Euro 2012 en Pologne et Ukraine, mais elle ne semble pas vouée à aller loin. Pourtant, elle passe la phase de groupes avec deux matchs nuls et une victoire. En quarts de finale, l'Italie est contre toute attente dominatrice face à l'Angleterre, et les tirs au but finissent par récompenser la Squadra azzurra7. L'Italie viendra également à bout de l'Allemagne en demi-finales. Mais, épuisés par les matchs précédents, les italiens sont battus à plate couture par les champions du monde en titre espagnols en finale à Kiev.

Gianluigi Buffon est considéré comme l'un des meilleurs gardiens du monde et un pilier de l'équipe d'Italie.

Andrea Pirlo et Gianluigi Buffon deviennent les nouvelles icônes de l'Italie et Buffon bat le record de sélections. En 2013, l'Italie participe à la Coupe des confédérations 2013 au Brésil et les hommes de Prandelli créent à nouveau la surprise en allant jusqu'au demi-finales, où ils sont encore battus par les espagnols aux tirs au but. Elle prend toutefois une petite revanche sur la malédiction, en imposant face à l'Uruguay en petite finale dans cette même séance de tirs au but.

L'Italie est vue comme un bon outsider de la Coupe du monde 2014 où elle se qualifie tranquillement, mais est éliminée à la surprise générale par un groupe certes relevé (Angleterre, Costa Rica et Uruguay).

Dans l'Euro 2016, la prestation italienne déjoue une nouvelle fois les pronostics, mais dans l'autre sens cette fois : peu attendue dans la table des favoris, elle réussit à terminer première de sa poule8 en y battant notamment la Belgique, puis les double tenants du titre espagnols en huitièmes de finale. Elle s'incline finalement aux tirs au but contre l'Allemagne (1-1, 6-5 t.a.b.) au terme d'un match de très haut niveau9.

Coupe du monde 2018, nouveau coup de tonnerre : l'Italie échoue à se qualifier pour la coupe mondiale pour la première fois depuis 1958, éliminée par la Suède en barrages des meilleurs deuxièmes (1-0 à l'aller, 0-0 au retour à Milan)10.

Personnalités[modifier | modifier le wikicode]

Joueurs[modifier | modifier le wikicode]

Binationaux[modifier | modifier le wikicode]

Né en Argentine, Mauro Camoranesi fut titulaire en finale de la Coupe du monde 2006 contre la France.

L'équipe d'Italie est depuis ses premières gloires dans les années 30 riche d'« oriundi »note 1. Ce sont des joueurs vivant à l'étranger mais originaires d'Italie, qui ont déjà enrichi les rangs de la Nazionale dans la Coupe du monde de 1934 avec notamment le brésilien Anfilogino Guarisi et l'argentin Attilio Demaría, deux attaquants11. L'émigration italienne des XIXe et XXe siècles a largement contribué au phénomène, apportant des joueurs comme le champion du monde 2006 Mauro Camoranesi, ou encore Omar Sívori et José Altafini.

Ces binationaux ont à plusieurs reprises fait l'objet de controverses, comme avec la déclaration de Roberto Mancini que l'« équipe d'Italie doit être italienne », mais ils n'ont pas cessé de prendre part à l'équipe d'Italie, à l'image de trois brésiliens sélectionnés par Antonio Conte : Éder, Jorginho et le joueur du PSG Thiago Motta. Par ailleurs, l'Italie a remporté trois de ses quatre coupes du monde avec au moins un oriundo dans ses rangs12.

Quelques joueurs marquants[modifier | modifier le wikicode]

Voici les dix joueurs les plus sélectionnés et les dix buteurs les plus prolifiques de l'histoire de l'équipe d'Italie. En gras, les joueurs toujours en activité en club ou en sélection :

Joueurs les plus capés13
Sélections Joueur Période Buts
176 Gianluigi Buffon 1997-2018 0
136 Fabio Cannavaro 1997-2010 2
126 Paolo Maldini 1988-2002 7
117 Daniele De Rossi 2004-2017 21
116 Andrea Pirlo 2002-2015 13
112 Dino Zoff 1968-1983 0
98 Gianluca Zambrotta 1968-1983 2
96 Giorgio Chiellini 2004- 8
94 Giacinto Facchetti 1963-1977 3
91 Alessandro Del Piero 1995-2008 27
Meilleurs buteurs13
Buts Joueur Période Sélections
35 Luigi Riva 1965-1974 42
33 Giuseppe Meazza 1930-1939 53
30 Silvio Piola 1935-1952 34
27 Roberto Baggio 1988-2004 56
27 Alessandro Del Piero 1995-2008 91
25 Adolfo Baloncieri 1920-1930 47
25 Filippo Inzaghi 1997-2007 57
25 Alessandro Altobelli 1980-1988 61
23 Christian Vieri 1997-2005 39
23 Francesco Graziani 1975-1983 70

Giuseppe Meazza obtient sa première titularisation sous le maillot professionnel de l'Inter Milan à l'âge tendre de 17 ans, le 27 septembre 192714 et marque à la surprise générale un doublé contre l'Union Sportiva Milanese, en plus d'étaler son talent sur le terrain. Cela fut le début d'une carrière éblouissante où il marque 305 buts en 477 matches dans différents clubs italiens. Mais c'est surtout en international que son palmarès est le plus incroyable : il est l'un des quatre joueurs italiens à avoir remporté les deux coupes du monde 1934 et 1938 et a été la pièce maîtresse de la sélection italienne lors des deux compétitions.

Dino Zoff est l'un des meilleurs gardiens du football italien et mondial. Né le 28 février 1942 à Mariano del Friuli, il forme à partir de 196215 une carrière professionnelle incroyablement longue débutant au club de l'Udinese Calcio. Zoff fait ses débuts internationaux en 1968 et remporte de suite l'Euro 1968 sous le maillot italien. Il participe à trois coupes du monde de suite en 1974, 1978 et surtout 1982, où il réalise un superbe sauvetage sur sa ligne sur une tête d'Oscar, servi par Éder. Il détient le record d'invincibilité pour un gardien de la Nazionale, ayant gardé ses cages inviolées pendant 1 142 minutes soit douze matchs complets.

Paolo Rossi est sélectionné par Enzo Bearzot pour la première fois le 21 décembre 1977, pour disputer un match contre la Belgique à Liège. Il participe ensuite à la Coupe du monde 1978 et y marque trois buts, hissant son équipe à la quatrième place16. Rossi est accusé d'avoir truqué un match entre son équipe, l'AC Perugia, et l'US Avellino lors du scandale Totonero en juin 1980. Il nie avec entêtement les faits mais est condamné en première instance à trois ans de suspension. Il fait alors appel et sa peine est réduite d'un an, mais ses chances de participer au Mondial 1982 paraissent toujours quasi-nulles. La Juventus présidée par Boniperti fait alors suivre un programme d'entraînement adapté à Rossi, mais sa suspension ne prend fin qu'à trois matches de la fin du championnat. Contre toute attente, ces trois matches suffisent à convaincre Bearzot de le sélectionner en raison de son intelligence tactique et de son opportunisme devant le but. Rossi ne répond toutefois d'abord pas aux attentes et rate ses débuts contre la Pologne, le Cameroun, le Pérou ou encore l'Argentine, mais Bearzot croit toujours en lui et le titularise contre le Brésil de Sócrates. Cela finit par payer et sur un centre de Cabrini, Rossi ouvre le score dès la cinquième minute. La Seleção tente de se révolter mais Rossi, en feu, inscrit un triplé qui met les brésiliens K.O.. En demi-finales, il éparpille la Pologne en inscrivant les deux buts de son équipe et en finale contre la RFA, « Pablito » ouvre le score et la voie vers le trophée pour l'Italie.

Silvio Piola était considéré comme une combinaison de l'agilité et de la puissance de Christian Vieri, du flair du but et du style de vie de Filippo Inzaghi et de la longévité d'Alessandro Del Piero et Francesco Totti. Cet attaquant a joué en haut niveau dans une période de 25 ans, qui inclut une pause en raison de la Seconde guerre mondiale. Il détient encore aujourd'hui le record de buts marqués en Série A, 274. Sélectionné à 34 reprises par la Squadra azzurra, il marque sous son maillot 30 buts, dont 5 dans la seule Coupe du monde qu'il ait disputé, celle de 1938, et deux dans la finale disputée contre la Hongrie.

Franco Baresi passe ses premiers tests à l'Inter Milan à l'été 1974, âgé de 14 ans. Recalé par l'Internazionale, il prend donc la direction de l'AC Milan mais ce dernier juge Baresi trop frêle, malgré un talent technique et un caractère évidents17.

Effectif actuel[modifier | modifier le wikicode]

Sélectionneurs[modifier | modifier le wikicode]

  • Arrigo Sacchi 1991-1996
  • Cesare Maldini 1996-1998
  • Dino Zoff 1998-2002
  • Giovanni Trapattoni 2002-2004
  • Marcello Lippi 2004-2010
  • Cesare Prandelli 2010-2014
  • Antonio Conte 2014-2016
  • Giampiero Ventura 2016-2017
  • Roberto Mancini 2018-

Stades[modifier | modifier le wikicode]

Résultats[modifier | modifier le wikicode]

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Palmarès général[modifier | modifier le wikicode]

Coupes du monde[modifier | modifier le wikicode]

Championnats d'Europe[modifier | modifier le wikicode]

Jeux olympiques d'été[modifier | modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Du latin oriri, signifiant « ayant pour origine »

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. (en) L'histoire sur le site officiel (page visitée le 10 juin 2018)
  2. Coupe du monde de football de 1934, Wikipédia (page visitée le 14 juin 2018)
  3. Histoire de l'équipe d'Italie, Calciomio.fr (page visitée le 16 juin 2018)
  4. Coupe du Monde de la FIFA, Italie 1990 - Matches - Italie-Argentine, FIFA.com (page visitée le 19 juin 2018)
  5. L'Italie et la Coupe du Monde 1994, Calciomio.fr (page visitée le 20 juin 2018)
  6. 10 ans après, Materazzi commente le coup de boule de Zidane, Le Parisien (page visitée le 25 juin 2018)
  7. UEFA EURO 2012 - Histoire - Angleterre-Italie, UEFA.com (page visitée le 25 juin 2018)
  8. L'Italie quitte l'Euro la tête haute - Euro 2016 - Football, Sport24.com (page visitée le 25 juin 2018)
  9. Euro 2016 - Allemagne - Italie : Le voilà, le chef d'œuvre de cet Euro, football365.fr (page visitée le 25 juin 2018)
  10. Football : l'Italie échoue à se qualifier pour la Coupe du monde 2018, Le Monde (page visitée le 25 juin 2018)
  11. Foot - Binationaux - L'Italie a ses « oriundi », L'Équipe (page visitée le 26 juin 2018)
  12. L'Italie découvre aussi le dilemme des binationaux - Matches amicaux 2016 - Football, Eurosport (page visitée le 26 juin 2018)
  13. 13,0 et 13,1 Roberto Di Maggio & José Luis Pierrend, (en) Italy - Record International Players, sur rsssf.com, version du 29 mars 2018 (page visitée le 26 juin 2018)
  14. Ils ont marqué le foot italien (10 à 6), sur sofoot.com, 29 janvier 2016 (page visitée le 27 juin 2018)
  15. DINO ZOFF - Encyclopædia Universalis, universalis.fr (page visitée le 26 juin 2018)
  16. « Paolo Rossi - Les meilleurs joueurs de l'histoire du football », sur www.football-the-story.com, 22 décembre 2014 (page visitée le 2 juillet 2018)
  17. Eric Marinelli, Ils ont marqué le foot italien : Franco Baresi (5), sur www.sofoot.com, 1er février 2016 (page visitée le 9 juillet 2018)
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