Saint-Ismier

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Saint Ismier
Vue de Saint-Ismier.
Vue de Saint Ismier
Administration
Blason Saint Ismier
Le blason de Saint Ismier
Pays France France
Département Isère (Grenoble)
Code postal 38330
Code Insee 38397
Maire Henri Baile
Site Web saint-ismier.fr
Localisation
Coordonnées 45° 14′ 58″ Nord
5° 49′ 29″ Est
altitude : Min : 216 m, Max : 1 489 m Cartes, vues aériennes et satellitaires
Superficie 14,90 km2
Démographie
Population 7 046 hab. (en 2020)
Densité 473 hab./km2
Gentilé Ismérusiens, Ismérusiennes
Tourisme
Site(s) touristique(s) Grenoble (commune de la couronne).
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Saint-Ismier est une commune française située à une douzaine de kilomètres au nord-est de Grenoble, dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, au sud-est de la France. La commune de Saint-Ismier appartient à l'arrondissement de Grenoble et au canton de Saint-Ismier. Son code postal est le 38330 et son code Insee est le 38397.

Les habitants de Saint-Ismier s'appellent les Ismerusiens ou Ismérusiennes.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le wikicode]

À compter du IVe millénaire av. J.-C., la mise en culture progressive des terroirs sur les flancs du Grésivaudan et de la Combe de Savoie par des paysans néolithiques a pu être constatée par des recherches archéologiques.

Les premiers résidents du secteur de Saint-Ismier, historiquement reconnus, sont les Allobroges, qui s’y sont installés à partir du Ve siècle avant notre ère. Ce peuple occupait la zone la plus vaste allant du nord du Vercors et de Belledonne en passant par le Grésivaudan et sur une grande partie de la région qui sera dénommée plus tard la Sapaudia puis la Sabaudia qui deviendra la Savoie.

Moyen Âge et Temps Modernes[modifier | modifier le wikicode]

La première évangélisation du Grésivaudan et du secteur de Saint-Ismier aurait été effectuée par Nazaire de Milan.

Époque contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Avant le nouveau découpage territorial de 2014, Saint-Ismier était un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Grenoble, qui comprenait également les communes de Bernin, Biviers, Montbonnot-Saint-Martin et Saint-Nazaire-les-Eymes.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

L'altitude moyenne de Saint-Ismier est de 360 mètres environ. Sa superficie est de 14.90 km². Sa latitude est de 45.249 degrés Nord et sa longitude de 5.825 degrés Est.


Lieux et monuments[modifier | modifier le wikicode]

L'extérieur du Mémorial Doyen Gosse.
L'intérieur du Mémorial Doyen Gosse.

Le mémorial Doyen Gosse[modifier | modifier le wikicode]

Ce mémorial est situé à la sortie de Saint-Ismier, près de la route départementale 1090, en direction de Bernin. Il est labellisé « Patrimoine du XXe siècle » de l'Isère depuis 2003.

En octobre 1948, René Gosse et son fils Jean, tous les deux assassinés par la milice en 1943, sont inhumés dans un ancien four à chaux, aussi utilisé pour le stockage de charbon, puis il est transformé en mémorial édifié en leur honneur, par l'architecte Auguste Perret.

La Tour d'Arces[modifier | modifier le wikicode]

Datant du début du XIIIe siècle et située dans la forêt domaniale du Saint-Eynard, la tour d'Arces est un édifice en ruines. Elle est présumée être la Bâtie de Saint-Ismier. Elle est construite sur un énorme bloc d'éboulement de la faille du Pas de la Branche.

En 2020, son propriétaire en a fait don à la commune de Saint-Ismier.

Autres bâtiments et sites civils[modifier | modifier le wikicode]

Église Saint-Philibert de Saint-Ismier[modifier | modifier le wikicode]

Cet édifice religieux, date du XIIe siècle. Il a été réaménagé à plusieurs reprises. Le portail, qui est la seule partie médiévale clairement identifiable de l'église, a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 20 juillet 1908. À l'intérieur de l'église, juste à l'entrée, se trouve une copie d'un tableau de Philippe de Champaigne. L'original qui représente saint Jean-Baptiste a été offert par le général Jean Gabriel Marchand au musée de Grenoble en 1811.

En 1981, l'installation d'un orgue à été réalisé par le facteur d'orgues Michel Giroud.

En 1989, l'église s'est dotée de vitraux d'Arcabas, fait par le maître verrier Jean Bessac.

Sites géologiques remarquables[modifier | modifier le wikicode]

Comme site géologique remarquable, on trouve le torrent du Manival (Magni et Val qui signifient grande vallée), qui avec ses ouvrages de correction torrentielle, est remarquable avec 69,18 hectares qui se trouve sur les communes de Bernin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé deux étoiles à l' Inventaire du patrimoine géologique. Ce torrent possède le plus grand cône de déjection de toutes les Alpes françaises. Il a causé autrefois de grands ravages, d'où les travaux importants effectués dans son lit.

Le Manival est situé dans les contreforts du massif de la Chartreuse. La composition pétrographique de ce site est constituée de roches disposées en strates (alternance de couches argileuses et de calcaires). Les roches de Chartreuse, principalement en calcaires, ont pour origine les restes de coquillages marins datant de l'ère secondaire (de -250 millions à -60 millions d'années).


Transports[modifier | modifier le wikicode]

La communauté de communes le Grésivaudan, à qui appartient la ville de Saint-Ismier, propose le réseau de bus TouGo pour voyager à l’intérieur de ses quarante-trois communes et ainsi faciliter les déplacements des habitants.

La commune est desservie par quatre lignes régulières de cars du réseau interurbain de l'Isère, fonctionnant tous les jours (samedis, dimanches et jours fériés, compris).

La commune fait partie du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (S.M.M.A.G.). Elle participe à l'organisation des mobilités au service des territoires.

Population et logements[modifier | modifier le wikicode]

La population de Saint-Ismier comptait 5 922 habitants au recensement en 1999, 6 191 en 2006, 6 220 en 2007 et 6 320 en 2009. La densité de population de la ville est de 424.16 habitants par km². Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 2 419 en 2007. Ces logements se composent de 2 293 résidences principales, 63 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 63 logements vacants.


Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean Gabriel Marchand (1765-1851), général des armées de la République et de l'Empire, est décédé à Saint-Ismier.
  • Joseph Désiré Félix Faure dit Félix-Faure (1780-1859), pair de France, possédait le "Clos Faure", domaine constitué aujourd'hui par la mairie et le lotissement de la Fontaine Amélie. Ami de Stendhal, ce dernier vint l'y visiter à plusieurs reprises.
  • Stendhal (1783-1842) a eu aussi pour amis François et Victorine Bigillion, dont le père était propriétaire d'une maison chemin de Ribotière à Saint-Ismier. Il a d'autre part écrit une nouvelle intitulée Le chevalier de Saint-Ismier, dont l'action se situe principalement à Bordeaux au XVIIe siècle.
  • Jacques Louis Randon (1795-1871), militaire et homme politique, maréchal de France et gouverneur de l'Algérie, inhumé dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Vallée, aussi appellée chapelle du Maréchal Randon, a proximité du lycée horticole.
  • René Gosse (1883-1943), mathématicien et résistant français assassiné à Saint-Ismier.
  • Louise Morel (1898-1974), artiste peintre, est décédée à Saint-Ismier où elle s'était retirée dès 1962.
  • Michel Ringeval, ancien joueur et entraîneur de rugby à XV réside à Saint-Ismier.
  • Coralie Frasse Sombet, skieuse française qui a grandi et réside à Saint-Ismier.
  • Bernard Thévenet, ancien cycliste français et double vainqueur du Tour de France réside à Saint-Ismier dont il a été conseiller municipal.

Villes et villages proches[modifier | modifier le wikicode]

Les villes et villages proches de Saint-Ismier sont :

Source[modifier | modifier le wikicode]

Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Saint-Ismier de Wikipédia.


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