Zoot Suit Riots
Les Zoot Suit Riots représentent une multitude d'émeutes ayant eu lieu à Los Angeles (Californie) en juin 1943 portant sur le racisme.
Origines[modifier | modifier le wikicode]
Meurtre de Sleepy Lagoon[modifier | modifier le wikicode]
Dans les années 1930, les mexicains sont surnommés sous le terme de chicanos pendant longtemps comme considéré péjoratif, puis petit à petit, les mexicains ont adopté ce terme et en ont fait une culture. En étant fier de ce terme et provoquant ainsi les personnes les appelant ainsi.
En janvier 1943, 12 personnes ont été condamnés suite à un procès pour le meurtre de Sleepy Lagoon alors qu'il n'y avait aucune preuve. Ses condamnations ont été jugées injuste et cela a conduit à des émeutes.
Intervention militaire[modifier | modifier le wikicode]
En août 1942, les militaires reviennent de guerre et s'opposent à aux mexicains et à un gang mexicain, les Pachuco qui vont s'attaquer à un groupe de militaires de la marine. Par vengeance, les militaires investissent l'est de Los Angeles, les quartiers mexicains et se mettent à frapper les personnes vétues de zoot suit.
Des marins aperçoivent sur le trottoir d'en face des femmes d'origine latine et décident de traverser pour leur parler sauf un marin qui regarde un groupe de mexicain dont l'un lève la main. Le militaire attrapa son bras et une dispute commença mettant le soldat inconscient avant que le groupe de mexicains partent revoir le groupe de 5 militaires et qu'une bagarre démarre.
La police intervient mais arrête peu de militaires, mais essentiellement des mexicains, conduisant à la révolte de ce peuple et plusieurs centaines de mexicains se retrouvèrent en prison. De plus, l'armée eu suite à l'agression commise par des militaires, l'interdiction d'entrer dans Los Angeles à tout le personnel militaire.
Émeutes[modifier | modifier le wikicode]
Début des émeutes[modifier | modifier le wikicode]
Le 3 juin 1943, onze marins se rendent dans le centre-ville de Los Angeles et rencontre des mexicains en zoot suit avant d'aller les insulter puis vont déclarer à la LAPD que ce groupe les a agressé physiquement. Les policiers sont intervenus, même ceux en congés afin de se rendre dans le centre-ville et de se joindre aux militaires pour agresser les mexicains.
Le lendemain, 200 marins se rendent dans l'est de Los Angeles pour attaquer avec des matraques un groupe de jeunes mexicains, les déshabiller pour brûler et déchirer leurs vêtements. Suite aux actes des militaires, les médias en informent la population et commencent les émeutes.
Propagation des émeutes[modifier | modifier le wikicode]
Des milliers de militaires et de civils se rendent en ville, entrant dans des bars mais aussi dans des cinémas afin d'attaquer les mexicains. Deux militaires, vont aller jusqu'à kidnappé deux mexicains pour les mettre sur la scène d'un cinéma afin de les déshabiller et uriner dessus.
En marchant dans les rues du centre-ville de Los Angeles, une foule de plusieurs milliers de soldats, de marins et de civils a commencé à frapper tous les zooters qu'ils ont trouvés. En pénétrant dans l'importante salle de cinéma, la foule ordonna à la direction d'allumer les lumières de la maison puis courut dans les allées en traînant les Mexicains hors de leur siège. Les tramways ont été arrêtés, tandis que les Mexicains, ainsi que certains Philippins et Noirs, ont été déracinés de leur siège, poussés dans la rue et frappés avec une frénésie sadique.
Carey McWilliams, North from Mexico: The Spanish-speaking People of the United States, 1990.Pour les médias locaux, ses attaques étaient justifiés, car ça nettoyaient les rues de la ville des mexicains. Par la suite, le conseil municipal de la ville décide de faire du port de zoot suits un crime mais le maire n'a pas signé d'actes autorisant cette interdiction.
Les militaires et les civils après n'avoir ciblé que les mexicains, ils s'en sont prit ensuite aux afro-américains conduisant les états-majors des armées à intervenir et interdisant l'accès à Los Angeles aux militaires, pas pour protéger la population, mais en disant que les attaques des militaires étaient légitimes.
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