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Vienne (Isère)

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Vienne
Vue partielle sur la ville et le Rhône depuis Saint-Romain-en-Gal, avec le sanctuaire de Pipet au sommet de la colline.
Vue partielle sur la ville et le Rhône depuis Saint-Romain-en-Gal, avec le sanctuaire de Pipet au sommet de la colline.
Blason Vienne.svg
Administration
Nom local (frp) Vièna
Pays France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Vienne Condrieu Agglomération
Maire Thierry Kovacs (LR)
(2020-2026)
Code postal 38200
Démographie
Gentilé Viennois
Population municipale 31 051 hab. (2021)
Densité 1 371 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 54″ Nord
4° 52′ 31″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires
Altitude Min. 140 m
Max. 404 m
Superficie 22,65 km2
Liens
Site web vienne.fr
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Vienne (en arpitan : Vièna) est une ville du sud-est de la France située à 35 kilomètres au sud de Lyon, au confluent de la Gère et du Rhône. C'est la quatrième commune du département de l'Isère, dont elle est l'une des deux sous-préfectures aux côtés de La Tour-du-Pin. Vienne était une ville importante du temps de l'Empire romain, connue sous le nom latin de Vienna.

Elle était la capitale des Allobroges (peuple gaulois) avant la conquête romaine. Transformée en colonie romaine en 47 av. J.-C. sous Jules César, Vienne forme un centre urbain d'importance, idéalement situé le long du Rhône sur un axe de communication majeur. L'empereur Auguste bannit le fils d'Hérode le Grand, l'ethnarque Hérode Archélaos, à Vienne en l'an 6 apr. J.-C.

En tant qu'ancienne capitale provinciale romaine, Vienne conserve aujourd'hui de nombreux vestiges antiques. La ville était également un ancien évêché d'importance dans la Gaule chrétienne. Son évêque le plus célèbre fut Avit de Vienne. Lors du concile de Vienne, qui se réunit dans la ville en octobre 1131, le pape Clément V abolit l'ordre des Templiers. Au Moyen Âge, Vienne a fait partie du royaume de Provence, dépendant du Saint-Empire romain germanique ; sur la rive opposée du Rhône se trouvait le royaume de France, ce qui rendait la ville stratégiquement importante.

La ville est aujourd'hui un important pôle économique et industriel, connu régionalement pour son marché du samedi. Un temple, une pyramide ainsi qu'un théâtre romains (où se tient chaque année le Jazz à Vienne), des musées (archéologique et industriel) et enfin des églises remarquables font du tourisme un autre secteur crucial pour l'économie de la ville.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Situation géographique[modifier | modifier le wikicode]

Vienne, située au nord de la vallée du Rhône, est entourée de massifs montagneux : le Massif central à l'ouest et les Préalpes à l'est.

La ville est traversée par le Rhône et deux de ses affluents : la Gère et la Sévenne.

Vienne est dominée par douze collines principales dont l'altitude varie de 150 mètres à 408 mètres1.

Évolution urbaine, transports[modifier | modifier le wikicode]

Occupant une place privilégiée à la croisée de plusieurs routes, le site de Vienne, choisi par les Allobroges, est fermé par cinq collines, qui offrent un intérêt défensif. Le cours irrégulier du Rhône menace des terrasses inondables jusqu'à la fin du IIe siècle av. J-C.

Durant le Haut Empire, Vienne connaît une urbanisation spectaculaire et une parure monumentale lui rend compte de son importance. La ville se développe à l'extérieur de l'enceinte, sur la rive gauche du Rhône, au sud, et sur la rive droite.

À la fin du IIIe et au IVe siècle, la ville, repliée dans son centre, n'occupe plus qu'une vingtaine d'hectares. Les évêques prennent le relais des institutions civiles défaillantes.

Vienne, cité sainte, voit le clergé affirmer son emprise, avec au premier rang les archevêques ; les couvents des ordres mendiants s'ajoutent aux abbayes bénédictines. Un nouveau réseau de rues étroites est mis en place. Aux XIIIe et XIVe siècles, le quartier d'Outre-Gère est protégé par des remparts, comme le quartier de Fuissin au sud.

Un train TER, à la Gare de Vienne, sur le point de partir pour Valence.

Avec la révolution industrielle, grâce à l'essor amorcé au XVIIIe siècle, l'économie viennoise prospère, avec de nombreuses usines liées aux activés textiles et à la métallurgie. Puis la ville, desservie par le chemin de fer, s'étend au nord, à l'est et au sud.

La ville de Vienne et son agglomération sont équipées d'un réseau de bus2. Elle compte deux gares desservies par le réseau L'va : Vienne-Centre et Vienne-Estressin. L'aérodrome de Vienne-Reventin propose des activités aéronautiques3.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Vase trouvé à Lyon, représentant le triomphe de Vienne.

Vienna antique[modifier | modifier le wikicode]

À l'époque gauloise, la confluence du Rhône et de la Gère est un carrefour entre le monde méditerranéen, les Alpes, la Gaule du nord et de l'ouest. Le Rhône inonde toute la plaine ; le nom gaulois Vigenna pourrait signifier sources, marais. Au IIe siècle av. J-C, le Rhône devient plus étroit et plus profond, permettant l'occupation de terrasses autrefois inondables. La ville est alors la capitale du peuple gaulois des Allobroges, qui tient aussi la rive droite du Rhône. En 121av. J-C, les Romains triomphent dans la région et annexent l'Allobrogie dans la province de Gaule transalpine.

À l'époque gallo-romaine, les urbanistes conquièrent d'importants remblais des terrains constructibles sur les deux rives du Rhône. Parmi ces nouveaux quartiers, les entrepôts fluviaux occupent 4 à 6 hectares sur la rive gauche. Cette étendue importante pourrait s'expliquer par la localisation à Vienne d'une partie du stockage de l'impôt impérial pour le ravitaillement du blé à Rome.

Au IIIe siècle, la crise de l'Empire, politique, économique et démographique, touche Vienne, dont plusieurs quartiers sont abandonnés, comme Sainte-Colombe et Saint-Romain-en-Gal. Au début du IVe siècle cependant, la redistribution des provinces de l’Occident romain profite à Vienne : les empereurs lui accordent le rang de chef-lieu de la province de Viennoise. Tout au long de ce siècle, la communauté chrétienne, mentionnée dès 177, s'organise autour de son évêque4.

Du royaume Burgonde à la Renaissance[modifier | modifier le wikicode]

Dès le Moyen Âge, Vienne est réputée pour l'ancienneté de sa communauté chrétienne. La ville s'organise peu à peu autour du groupe cathédral, avec des églises funéraires et des cimetières et de monastères tels que Saint-André-le-Haut. Du Ve au VIIe siècle, des évêques jouent un rôle important, tant sur le plan politique que spirituel : Mamert, Avit et Didier sont les plus connus.

Le rôle dominant des évêques tire parti des changements politiques au moment de la création des royaumes burgonde puis franc. En 879, à la suite du démembrement de l'Empire carolingien, le comte Boson, comte-gouverneur de Vienne, se fait proclamer roi de Bourgogne-Provence et fait de Vienne sa capitale. En 1023, le comté de Vienne est donné de la main du dernier roi de Bourgogne, qui garda le contrôle de la ville et partage le reste de son territoire entre le comte de Maurienne (future Savoie) et le comte d'Albon (futur Dauphiné). En 1032, Vienne est intégrée au Saint-Empire romain germanique.

Les deux derniers siècles du Moyen Âge sont marqués par la guerre de Cent Ans, les difficultés économiques et les épidémies, dont la peste noire de 1348-1349. Dotée de 6 000 habitants au début du XIVe siècle, Vienne ne possède plus que 3 500 habitants au XVe siècle.

Le pouvoir du roi de France s'affirme en 1311-1312, à l'occasion d'un événement de portée internationale. Durant le concile réuni à Vienne sous la présidence du pape Clément V, l'ordre religieux et militaire des Templiers est aboli, à la suite des pressions exercées par le roi de France Philippe IV le Bel. En 1355, Philippe IV incorpore à son royaume Sainte-Colombe (qui était depuis l'Antiquité un quartier de Vienne), sur la rive droite du Rhône, et y construit la tour des Valois. En 1450, le dauphin Louis II (futur Louis XI de France), impose définitivement le rattachement de Vienne au Royaume de France (101 ans après le rattachement du Dauphiné à la France). Ce rattachement eut deux conséquences majeures : l'archevêché perd son pouvoir temporel et la ville, n'étant plus en position frontière, est davantage éclipsée par Lyon4.

Époque moderne[modifier | modifier le wikicode]

Vienne sur la Carte des Cassini.

Si la noblesse et la bourgeoisie de Vienne prospèrent à la Renaissance, la fin du XVIe siècle est marquée par les guerres de Religion. En 1562 et 1567, les troupes protestantes du baron des Adrets prennent Vienne. Plusieurs édifices religieux, dont la cathédrale, sont dévastés. Vienne est la dernière cité du Dauphiné à se soumettre à Henri IV, en 1595. Face à Grenoble, le rôle accordé à Vienne s'amoindrit. En 1633, les fortifications de Pipet et de La Bâtie sont démantelées sur ordre de Richelieu. Au début du XVIIe siècle, le renouveau catholique se traduit par la restauration des édifices des anciens ordres religieux, la construction de l'abbaye Saint-André-le-Haut et l'arrivée de nouveaux ordres.

La ville prend un nouvel élan dès les années 1720 grâce au développement de manufactures consacrées au textile et à la métallurgie, installées dans la vallée de la Gère. En 1772, Pierre Schneyder se voit confier le soin de dresser un plan d'alignement des rues afin d'aérer la ville et d'améliorer la circulation, rendue difficiles par l'étroitesse des rues héritées du Moyen Âge. Ce projet sert de schéma directeur pour les modifications ultérieures, privant de nombreuses maisons de leurs façades.

L'année 1790 constitue un tournant. L'archevêché est supprimé et la cathédrale est réduite au rang d'église paroissiale. La division du Dauphiné en trois départements s'effectue aux dépens de Vienne, qui devient chef-lieu de district, puis d'arrondissement et sous préfecture de l'Isère. La délimitation entre département de l'Isère et du Rhône crée une séparation définitive entre Vienne et les communes de la rive droite du Rhône. La vente des Biens nationaux à partir de 1791 et le regroupement des paroisses réduisent très fortement l'emprise religieuse sur la ville4.

Depuis la Révolution[modifier | modifier le wikicode]

À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, Vienne se dote d'équipements culturels : bibliothèque, musée, salle de spectacle. La cité redécouvre en même temps son passé antique sous l’impulsion de Schneyder, puis Delorme. Avec eux les premières restaurations commencèrent. L'inscription de cinq édifices viennois sur la première liste de protection des Monuments historiques en 1840 donne une ampleur nouvelle cette politique. La volonté de sauvegarder le patrimoine aboutit à la création de la Société des amis de Vienne en 1904. Quant à la gastronomie, elle est enrichie par la famille Point, par l'acquisition, notamment, du restaurant de la Pyramide (en 1923).

La Gère depuis le Quai Anatole France.

Marquée à partir des années 1950 par la crise de ses industries, Vienne s'est tournée vers des activités tertiaires. Durant la deuxième moitié du XXe siècle, l'habitat social s'est étendu dans les quartiers d'Estressin, de l'Isle, de la Vallée de Gère et de Malissol. Plusieurs changements majeurs concernant les voies de communication marquent le paysage urbain depuis les décennies 1960-1970. L'année 1965 a vu la conclusion des travaux de la traversée dans la ville de l'autoroute A7. Face aux effets néfastes de la circulation de cet axe, l'autoroute a été déviée sur la rive droite du Rhône en 1975. En 1967, on recouvrit le confluent de la Gère et du Rhône pour permettre la liaison par viaduc à la route de Grenoble4.

Sous-préfecture de l'Isère, Vienne est le siège d'une communauté d'agglomération . Entendue depuis 2002 de 17 à 30 communes, elle est à cheval entre les départements rhodaniens et isérois. Appelée autrefois Communauté d'Agglomération du Pays Viennois (puis ViennAgglo), au 1er janvier 2018, elle a pris le nom de "Vienne Condrieu Agglomération"5.

Patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

Le Jardin du 8 mai 1945 (ou Jardin de Ville) a été acquis en 1791 par la commune de Vienne, qui l'a transformé en une vaste esplanade, le Champ de Mars. La création d'un jardin public ne remonte qu'à 1895-1897.

Monuments gallo-romains[modifier | modifier le wikicode]

Temple d'Auguste et de Livie
Le temple d'Auguste et de Livie.

Le temple d'Auguste et de Livie est placé au centre-ville, près du forum de l'époque gallo-romaine. Il a été construit dans les années 25-10 av. J.-C. Le temple est parvenu jusqu'à nous quasiment intact. Il a été érigé sur une plate-forme aménagée. Des portiques à colonnades délimitaient autour du temple une aire sacrée reconnue au cours de fouilles anciennes. Vers l'est s'étendait l'esplanade du forum, fermée par un bâtiment public auquel appartiennent les deux arcades visibles dans le jardin de Cybèle. Le tout formait un vaste ensemble monumental public clos qui exprimait, dans de majestueuses architectures à colonnades, les valeurs civiques ou les fonctions administratives de la ville gallo-romaine. À partir du début du Christianisme, soit la fin de l'empire romain, le temple est reconverti en église (Notre Dame de la vie) puis en tribunal pendant la Révolution française. Ce temple dédié au culte de Rome et d'Auguste dans la cité gallo-romaine, aussi célèbre que la Maison Carrée de Nîmes, doit sa survie à ces transformations. L'autel en pierre reconstruit est une restauration dont nous n'avons aucune attestation archéologique, mais néanmoins possible. Cet autel servait a pratiquer le culte et aux sacrifices d'animaux aux dieux. Derrière les colonnes se trouve une grande porte en bois qui donne sur une pièce qui s'appelle la cella où se trouvait la statue du dieu. C'est un des deux seuls temples romains hexastyles de France, avec la Maison Carrée de Nîmes.

Théâtre antique

Le Théâtre antique, construit entre 40 et 50 après J.-C., a ses gradins sont adossés à la colline du Pipet. Il a été abandonné et les pierres de ce monument en ruine ont été réutilisées pendant de nombreux siècles pour fabriquer des maisons sur les vestiges de ce théâtre. Il a une capacité d'environ 13 000 spectateurs. On utilisait le théâtre pour des spectacles de tous genres, mais aussi pour pour des rassemblements civiques ou officiels. En 1834, l'archéologue Claude-Thomas Delorme réussit à convaincre l'inspecteur général des monuments historiques qu'au pied de la colline Pipet se trouvaient des vestiges qui ressemblaient à ceux d'un théâtre romain et non à ceux d'un amphithéâtre : on doit attendre les fouilles de 1908 à 1938 pour dégager et restaurer le monument.

Odéon romain

L'Odéon, visible sur le flanc nord de la colline, a longtemps été pris pour un théâtre. On a découvert dans les vestiges un bloc de marbre portant l'inscription ODEV (odeum) qui définit la fonction de l'édifice. L'odéon est une construction d'origine grecque, qui se présente la plupart du temps comme un petit théâtre couvert : ces petits édifices étaient destinés à l'audition de spectacles de chants (ôdè, chant, en grec), de concerts et de lectures. La présence d'une toiture permettait une meilleure acoustique. Ils étaient souvent richement ornés. Seuls deux odéons sont connus en Gaule romaine : à Lyon et à Vienne. Celui-ci a été découvert en 1973.

La Pyramide du cirque romain.
La Pyramide

La Pyramide (ou Pyramide de l'obélisque), s'élève aujourd'hui presque intacte au sud de Vienne. Elle décorait le centre de la barrière (spina) d'un cirque de près de 460 m de long, construit à la fin du IIe siècle. Cet édifice était destiné à accueillir des courses de chars. Mais à Vienne, en l'absence d'amphithéâtre et de stade, on y organisait peut-être des jeux athlétiques, des combats de gladiateurs ou des chasses d'animaux sauvages. Grâce à des fouilles réalisées en 1853, dont les relevés sont d'une précision exceptionnelle, nous connaissons en partie l'architecture de ce cirque.

Jardin de Cybèle

Les vestiges du Jardin de Cybèle appartiennent à trois ensembles gallo-romains : le forum, une salle d'assemblée, un quartier d'habitations. Deux arcades du forum sont encore en élévation au nord du jardin archéologique.

Façade de la cathédrale, construite du XIIe au XVIe siècle.
Le Château de la Bâtie sur les pentes du Mont Salomon.
L'Hôtel de Ville de Vienne.

Édifices religieux[modifier | modifier le wikicode]

  • La Primatiale Saint-Maurice (ou ancienne cathédrale Saint-Maurice), édifice mélange d’art roman et gothique, fut réduit au rang d'église paroissiale, en 1790, après la suppression de l'archevêché ;
  • La Chapelle de Notre-Dame de Pipet, haut-lieu consacré par les Viennois à la Vierge Marie concrétisé par l'inauguration en 1860 d'une statue en pierre de Volvic, puis par la construction en 1873 d'une chapelle de pèlerinage en l'honneur de Notre-Dame-de-la-Salette ;
  • L'ancienne Église Saint-Pierre, fondée au VIe siècle dans un cimetière occupant les ruines d'un quartier d'habitation gallo-romain ;
  • L'Église de Saint-André-le-Bas, fondée au VIe siècle sur des soubassements gallo-romains, l'ancienne abbaye domine encore le confluent du Rhône et de la Gère ;
  • L'ancienne Abbaye de Saint-André-le-Haut, fondé probablement au VIe siècle, par Ansemond, pour sa fille Remila, c'était un monastère de femmes ;
  • La Chapelle Saint-Théodore, son portail était autrefois surmonté de trois blasons, la chapelle a été construite à la fin du XVIe siècle par le chanoine Claude de Virieu ;
  • L'Église de Saint-André-le-Haut, chapelle, placée sous le patronage du roi Saint Louis, est construite entre 1680 et 1725 conformément au style jésuite.

Autres ouvrages[modifier | modifier le wikicode]

  • Le Château de la Bâtie, édifié par l'archevêque Jean de Bernin au XIIIe siècle sur le Mont Salomon, en même temps qu'une nouvelle enceinte, s'appuyant sur des ruines romaines ;
  • Le Centre d'art contemporain, se trouvant sur l'emplacement de l'ancienne Halle des bouchers ;
  • Le Théâtre municipal, est l'emplacement de l'ancienne maison des consuls, que Pierre Schneyder construit à ses frais, en 1781-1782, une salle de spectacle ;
  • L'Hôtel de ville, après sa réorganisation en 1768, le corps municipal acquiert en 1771 l'hôtel particulier du marquis de Rachais pour en faire l'hôtel de ville (l'entrée se faisait alors rue Marchande par une porte cochère).

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Événements[modifier | modifier le wikicode]

  • Le festival Jazz à Vienne a lieu chaque année pendant deux semaines, fin juin et début juillet ;
  • La Foire de Vienne a lieu chaque année en octobre ;
  • La Fête des Lumières a lieu chaque 8 décembre à Vienne, c'est une variante de la fête lyonnaise.

Parler viennois[modifier | modifier le wikicode]

Au Moyen Âge, à Vienne, on parlait le « viennois », qui est une variante locale de l'arpitan. Dès la Renaissance, dans la ville, on parle une variante locale du français, appelé « parler viennois », un dialecte arpitan influencé par le « lyonnais » et le « dauphinois ». Cette langue était encore parlée au début du XXe siècle.

De nos jours, on parle français, mais avec encore des mots et expressions venant du parler viennois, ainsi que du parler lyonnais.

Musées[modifier | modifier le wikicode]

Une des salles du musée gallo-romain.
  • Le Musée archéologique Saint-Pierre, restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'église abrite depuis 1872 une partie des collections archéologiques de la ville de Vienne ;
  • Le Musée des beaux-arts et d'Archéologie, au premier étage d'un bâtiment surélevé en 1875. Ce musée expose une autre partie des collections archéologiques de la ville ;
  • Le Musée du cloître de Saint-André-le-Bas, d'abord restauré en 1938, en 2010-2011, ses galeries sont nettoyées et restaurées afin de rendre vie et lumière au cloître ;
  • Le Musée de la Draperie, sert de mémoire à l'industrie textile, qui a marqué Vienne du XVIIIe au XXe siècle ;
  • Le Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, situé sur la rive droite du Rhône, dans le département du Rhône. Dans ce musée, mosaïques, peintures murales, céramiques sont associées à de nombreuses maquettes pour comprendre la ville antique.

Sport à Vienne[modifier | modifier le wikicode]

Il y a, à Vienne, de nombreux clubs sportifs amateurs dont le plus connu est celui de rugby : le Club sportif de Vienne rugby est un club de rugby en fédérale 1. Ce club joue au Stade Jean Etcheberry.

Liens, sources et références[modifier | modifier le wikicode]

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Vikiliens[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

Article mis en lumière la semaine du 29 février 2016.
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