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Ver de feu barbu
| Ver de feu barbu | |
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| Un ver de feu barbu, sur un rocher. | |
| Nom(s) commun(s) | Ver de feu, Ver de feu barbu, Ver barbelé1 |
| Nom scientifique | Hermodice carunculata |
| Classification | Ver annélide polychète de la famille des Amphinomidés (vers de feu) |
Répartition  |
Atlantique tropical, Caraïbes, et Méditerranée orientale, à l'est de Malte |
| Milieu de vie | Récifs, et rochers sous marins peu profonds (entre 5 et 40 m de profondeur) |
| Taille | jusqu'à 30 cm de long (habituellement 5 à 15 cm de long) |
| Régime alimentaire | Omnivore, prédateur et charognard |
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| Un autre, en Croatie | |
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Le ver de feu barbu, ou ver de feu (nom scientifique : Hermodice carunculata) est un ver marin, qui fait partie du groupe de annélides polychètes. Il est assez fréquent dans certaines régions, dans les récifs. Bien qu'il puisse être de couleur jaune ou orangé, avec des branchies rouge vif, son nom lui vient d'une autre de ses particularités : les petits poils blancs sur le côté de son corps, qui injectent un venin toxique, qui donne une sensation de démangeaison et de brûlure.
C'est le plus courant des vers de feu, et c'est celui que l'on appelle le plus souvent « ver de feu », tout court.
Description[modifier | modifier le wikicode]
Le ver de feu peut mesurer jusqu'à une trentaine de centimètres de long. Son corps est formé d'une centaine d'anneaux, les métamères (c'est pour cela qu'il fait partie du groupe des annélides, les vers dont le corps est formé d'anneaux : c'est donc un lointain cousin du ver de terre). Les anneaux sont généralement de couleur grise ou gris-vert, parfois même jaune, orangé ou blanchâtre. Chaque anneau est séparé de l'autre par une fine ligne blanche. De chaque côté du corps, on trouve, pour chaque anneau, une paire de ce qui ressemble à de petites pattes, les parapodes. Il en dépasse une touffe de branchies, rouges, qui lui servent à respirer dans l'eau, ainsi qu'un bouquet de petits poils blancs, les soies.
Les soies servent à la défense du ver de feu : elles produisent un venin, qui pénètre dans la peau quand on les touche, un peu à la manière d'une ortie ; elles provoquent une sensation de démangeaison, mais surtout de brûlure, qui a valu à l'animal son nom de « ver de feu ».
La tête, difficile à voir, porte une paire d'antennes, qui servent à l'animal à se repérer, et de puissantes mâchoires. Le ver de feu est un prédateur opportuniste : il se nourrit d'à peu près tout ce qu'il peut attraper, comme de charognes ou de petits animaux.
Espèces proches[modifier | modifier le wikicode]
D'autres espèces de vers marins portent elles aussi des soies urticantes qui provoquent une sensation de brûlure quand on les touche. Ce sont de proches parents du ver de feu barbu, auquel elles ressemblent souvent beaucoup. Ensemble, ils forment la famille des Amphinomidés, couramment appelés « vers de feu ».
Pour éviter de les confondre, en français, quand on parle habituellement du « ver de feu », tout court, il s'agit généralement de cette espèce, le ver de feu barbu. Pour les autres espèces de ver de feu, il faut préciser :
- le ver de feu hawaïen orange (Eurythoe complanata)
- le ver de feu à pointes rouges (Chloeia viridis)
Risque de brûlure pour l'homme[modifier | modifier le wikicode]
Le ver de feu est très lent, il n'est donc pas vraiment dangereux pour l'homme. Seuls les plongeurs imprudents qui essaient, par exemple, de l'attraper sans gants risquent de se faire mal. L'irritation causée par ses poils est très douloureuse, et peut durer pendant plusieurs heures. Parfois, elle peut même provoquer des étourdissements ou des nausées.
Comme pour la méduse, la sensation de brûlure est due aux minuscules petits poils venimeux qui restent piqués dans la peau et continuent à diffuser leur poison bien après que l'on ait touché le ver. Un secouriste peut coller (délicatement) un morceau de ruban adhésif sur la brûlure et l'enlever, pour décoller d'un coup tous les petits poils. Il faut ensuite désinfecter la brûlure à l'alcool, par exemple.
En aquarium[modifier | modifier le wikicode]
Le ver de feu vit généralement caché dans des roches, et il est souvent capturé par erreur, avec de nombreux autres petits animaux, lorsque ces roches sont ramassées pour servir de roches vivantes pour un aquarium d'eau de mer :
En effet, pour qu'un aquarium d'eau de mer fonctionne, il est nécessaire qu'il contienne des roches, sur lesquelles vivent un grand nombre de petits êtres vivants, comme des bactéries, des algues, des éponges, etc. On prend donc des roches qui viennent directement de la mer, et sur lesquelles vivent déjà tous ces être vivants, et on les mets dans les aquariums. C'est ce que l'on appelle des « roches vivantes ».
Mais, souvent, ces roches vivantes contiennent d'autres espèces que celle que l'on veut mettre, et que l'on introduit dans l'aquarium par accident (on ne peut, en effet, pas choisir quels animaux vivent dans la roche) ; le ver de feu fait donc partie de ces animaux qui peuvent ainsi être introduits accidentellement dans un aquarium, et qui peuvent y causer des ravages.
En effet, le ver de feu est aussi dangereux pour les autres animaux que pour l'homme : si les poissons, qui se méfient de ses couleurs vives, évitent de s'en approcher, le ver peu cependant brûler les coraux en rampant dessus, et risquer de les tuer, ou, en tous cas, de les abîmer beaucoup. C'est pour ces raisons que la plupart des aquariophiles essaient de s'en débarrasser.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Vikiliens pour compléter[modifier | modifier le wikicode]
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- Hermodice carucunlata - fiche espèce n°882, sur DORIS
- Hermodice carunculata, sur WoRMS
Références[modifier | modifier le wikicode]
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