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Vêtement

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Dräkt, Gamla tiden och medeltiden, Nordisk familjebok.jpg

Le vêtement a plusieurs fonctions :


  • ajouter une parure à son corps ;
  • assurer un rôle social comme signe d'appartenance à un groupe.

Constitué d'abord de peaux de bêtes, il utilisa ensuite des matières textiles sous des formes très diverses.

Le vêtement drapé

Article à lire : vêtement antique.

Celui qui s’entoure le corps d’une serviette en sortant de la douche, réinvente, sans le savoir, le plus simple et le plus ancien vêtement : le pagne. De nos jours, de nombreux peuples de régions chaudes l’ont gardé comme unique vêtement. Au minimum, il s’agit d’une bande de tissu passée entre les jambes et attachée devant et derrière à la ceinture, parfois une simple ficelle. Quand la bande est longue, elle permet de faire aussi le tour des hanches. Les plus anciens paysans d’Égypte antique utilisaient une écharpe de lin pour leur pagne. Aux Indes, on porte encore couramment ce genre de pagne en coton. Quand le tissu est plus large, le pagne descend jusqu’aux mollets. Les femmes le remontent généralement sous les bras et en font une robe sans couture. En Égypte ancienne, les gens plus riches marquaient leur différence par un plissement soigneux du pagne par devant. Avec leur toge, les Romains recherchaient des plis harmonieux rendant plus majestueux ce simple vêtement drapé. Selon les pays, on appelle pagne, sari, paréo, cape, châle, la pièce de tissu servant à envelopper le corps. Quand le tissu est percé, au centre, d’une ouverture permettant d’y passer la tête, il s’agit d’un poncho, répandu en Amérique du Sud.

Du drapé au cousu

Pour attacher les bords du tissu drapé, on utilisait dans l’Antiquité des sortes de broches, appelées fibules. Mais la caractéristique du vêtement drapé est qu’à chaque déshabillage, il redevient un simple morceau de tissu.
On prit un jour l’habitude de coudre ensemble les bords que l’on voulait unir en permanence, par exemple sur les côtés et aux épaules. À ces vêtements d’une seule pièce, en taillant le tissu plus largement pour les épaules (en forme de T), on obtenait des manches, plus ou moins longues. On pouvait ensuite y ajouter à volonté un col, une ceinture ou des bordures décoratives.
De cette technique simple naquirent tous les vêtements amples : tunique, cafetan arabe, boubou d’Afrique noire, kimono japonais. La robe ample fut le vêtement le plus répandu au Moyen Âge, pour les hommes comme pour les femmes.
La ceinture permettait de modifier l’allure générale en serrant ou non la taille, en fixant des plis ou en faisant blouser le haut du tissu par-dessus la ceinture.

Le vêtement ajusté

Certains peuples anciens eurent l’idée d’ajuster le vêtement à leur corps, en réduisant la largeur du tissu au niveau de la taille, transformant la robe flottante en vêtement cintré.
En ouvrant le pagne entre les jambes et en cousant le tissu autour de chaque cuisse, on le transforma en caleçon, ou en pantalon s’il descendait plus bas.

Les Celtes européens (dont les Gaulois faisaient partie), les Mèdes et les Perses du Moyen-Orient adoptèrent très tôt le pantalon. Les Grecs et les Romains qui considéraient ces peuples comme barbares, méprisèrent longtemps cette tenue vestimentaire pourtant très pratique.

Il est curieux de constater que le mépris persista longtemps à l’égard du pantalon des milieux populaires. À la fin du XVIIIe siècle, les hommes riches qui portaient une culotte serrée sous les genoux, traitaient de «sans-culottes» les révolutionnaires, hommes du peuple porteurs de pantalons. Peut-être faut-il voir une survivance de ce mépris du pantalon quand on astreint les hommes à porter la robe dans les lieux où la dignité est obligatoire : le tribunal, le culte catholique et parfois l’université. Cela explique aussi le scandale provoqué autrefois par les femmes en pantalon.

Les transformations diverses de la silhouette

Le choix entre le vêtement ample et le costume ajusté au corps sembla trop simple aux riches seigneurs, à partir de la fin du Moyen Âge. Alors que le vêtement des pauvres évoluait peu au cours des siècles (comme le montrent les peintures de chaque époque), celui des nobles ne cessait de multiplier les innovations, souvent passagères, dont le principal but semble être de les singulariser en modifiant leur silhouette. Et cela était vrai aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

  • La coiffure change fréquemment de forme et de volume, non seulement par l’arrangement de la chevelure, mais par l’ajout de postiches ou de perruques. Les coiffes et les chapeaux ne cessent de se transformer.
  • Le visage se modifie : pour les femmes par le maquillage ou les mouches (grains de beauté artificiels) ; pour les hommes par la taille de la barbe, de la moustache, des favoris (cheveux descendant devant les oreilles).
  • Le cou est tantôt découvert, orné ou non de colliers, tantôt entouré de cols aux dimensions diverses, de fraises tuyautées, de jabots de dentelles ou de cravates.
  • Les épaules paraissent tantôt arrondies, tantôt carrées ou même remontantes.
  • Les bras peuvent être dégagés ou gonflés de manches bouffantes ; les poignets garnis ou non de manchettes ou de rubans ; les mains gantées de diverses façons.
  • La taille plus ou moins serrée. Pour les femmes, elle est parfois enfermée dans un corset rigide, tantôt remontée jusqu'à la poitrine ou descendue, au contraire, très bas.
  • Les hanches parfois rembourrées sur les côtés ou par derrière, élargies par une armature en cloche, plus tard moulées par le tissu.
  • Les jambes cachées ou soulignées par un vêtement collant et des bas.
  • Les pieds garnis de chaussures parfois prolongées pour les hommes en pointe (les poulaines) ou en patte d’ours, sans parler pour les deux sexes de la hauteur variable des talons.

Comme toutes ces variations peuvent se mêler, on imagine l’extrême variété de l'habillement selon les milieux et les époques. À la fin du Moyen Âge, ce fut la naissance de la mode pour les plus riches.

Voir aussi

Articles connexes

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