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île dabord.

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Déjà l’ardent midi, desséchant les ruisseaux, Jusqu’ au fond de leur lit avait pompé leurs eaux : Pour respirer le frais dans sa grotte profonde, Protée en ce moment quittait le sein de l’onde ; Il marche ; près de lui le peuple entier des mers Bondit et fait au loin jaillir les flots amers : Tous ces monstres épars s’endorment sur la rive.alors, tel qu’un berger, quand la nuit sombre arrive, Lorsque le loup s’irrite aux cris du tendre agneau, Le dieu sur son rocher compte au loin son troupeau. à peine il s’assoupit, que le fils de Cyrène Accourt, pousse un grand cri, le saisit et l’enchaîne. Le vieillard de ses bras sort en feu dévorant ; Il s’échappe en lion, il se roule en torrent. Enfin, las d’opposer une défense vaine, Il cède ; et se montrant sous une forme humaine :« Jeune imprudent, dit-il, qui t’ amène en ce lieu ? Parle, que me veux-tu ?» « Vous le savez, grand dieu, Oui, vous le savez trop, lui répond Aristée ; Le livre des destins est ouvert à Protée : L’ordre des immortels m’amène devant vous : Daignez… » Le dieu, roulant des yeux pleins de courroux, À peine de ses sens dompte la violence, Et tout bouillant encor rompt ainsi le silence : « Tremble, un dieu te poursuit ! Pour venger ses douleurs, Orphée a sur sa tête attiré ces malheurs ; Mais il n’a pas au crime égalé le supplice. Un jour tu poursuivais sa fidèle Eurydice ; Eurydice fuyait, hélas ! et ne vit pas Un serpent que les fleurs recelaient sous ses pas.

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La mort ferma ses yeux : les nymphes ses compagnes De leurs cris douloureux remplirent les montagnes ; Le Thrace belliqueux lui-même en soupira ; Le Rhodope en gémit et l’Èbre en murmura. Son époux s ’enfonça dans un désert sauvage : Là, seul, touchant sa lyre et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c’est toi qu’appelait son amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. C’est peu : malgré l’horreur de ses profondes voûtes, Il franchit de l’enfer les formidables routes ; Et, perçant ces forêts où règne un morne effroi, Il aborda des morts l’impitoyable roi, Et la Parque inflexible et les pâles Furies, Que les pleurs des humains n’ont jamais attendries. Il chantait av. J-C et ravis jusqu’au fond des enfers, Au bruit harmonieux de ses tendres concerts, Les légers habitants de ces obscurs royaumes, Des spectres pâlissants, de livides fantômes, Accouraient, plus pressés que ces oiseaux nombreux Qu’un orage soudain ou qu’un soir ténébreux Rassemble par milliers dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines ombres, Des vierges que l’hymen attendait aux autels, Des fils mis au bûcher sous les yeux paternels, Victimes que le Styx, dans ses prisons profondes, Environne neuf fois des replis de ses ondes ; Et qu’un marais fangeux, bordé de noirs roseaux, Entoure tristement de ses dormantes eaux. L’enfer même s’émut ; les fières Euménides Cessèrent d’irriter leurs couleuvres livides ; Ixion immobile écoutait ses accords ; L’hydre affreuse oublia d’épouvanter les morts ; Et Cerbère, abaissant ses têtes menaçantes, Retint sa triple voix dans ses gueules béantes. « Enfin il revenait triomphant du trépas : Sans voir sa tendre amante, il précédait ses pas ; Proserpine à ce prix couronnait sa tendresse : Soudain ce faible amant, dans un instant d’ivresse, Suivit imprudemment l’ardeur qui l’entraînait, Bien digne de pardon, si l’enfer pardonnait ! « Presque aux portes du jour, troublé, hors de lui-même, Il s’arrête, il se tourne… il revoit ce qu’il aime ! C’en est fait ; un coup d’œil a détruit son bonheur ; Le barbare Pluton révoque sa faveur, Et des enfers, charmés de ressaisir leur proie, Trois fois le gouffre avare en retentit de joie. Eurydice s’écrie : « Ô destin rigoureux ! Hélas ! Quel dieu cruel nous a perdus tous deux ? Quelle fureur ! Voilà qu’au ténébreux abîme Le barbare destin rappelle sa victime. Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais Nager mes yeux éteints et fermés pour jamais. Adieu, mon cher Orphée ! Eurydice expirante En vain te cherche encor de sa main défaillante ; L’horrible mort, jetant un voile autour de moi, M’entraîne loin du jour, hélas ! et loin de toi. » Elle dit et soudain dans les airs s’évapore. Orphée en vain l’appelle, en vain la suit encore, Il n’embrasse qu’une ombre ; et l’horrible nocher De ces bords désormais lui défend d’approcher. Alors, deux fois privé d’une épouse si chère, Où porter sa douleur ? Où traîner sa misère ? Par quels sons, par quels pleurs fléchir le dieu des morts ? Déjà cette ombre froide arrive aux sombres bords. « Près du Strymon glacé, dans les antres de Thrace, Durant sept mois entiers il pleura sa disgrâce : Sa voix adoucissait les tigres des déserts, Et les chênes émus s’inclinaient dans les airs. Telle sur un rameau durant la nuit obscure, Philomèle plaintive attendrit la nature, Accuse en gémissant l’oiseleur inhumain, Qui, glissant dans son nid une furtive main, Ravit ces tendres fruits que l’amour fit éclore, Et qu’un léger duvet ne couvrait pas encore. Pour lui plus de plaisir, plus d’hymen, plus d’amour. Seul parmi les horreurs d’un sauvage séjour, Dans ces noires forêts du soleil ignorées, Sur les sommets déserts des monts hyperborées, Il pleurait Eurydice, et, plein de ses attraits, Reprochait à Pluton ses perfides bienfaits. En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs feux et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur des mystères sacrés, Dispersa dans les champs ses membres déchirés. L’Hèbre roula sa tête encor toute sanglante : Là, sa langue glacée et sa voix expirante, Jusqu’au dernier soupir formant un faible son, D’Eurydice, en flottant, murmurait le doux nom : Eurydice ! ô douleur ! Touchés de son supplice, Les échos répétaient, Eurydice ! Eurydice ! » Le devin dans la mer se replonge à ces mots, Et du gouffre écumant fait tournoyer les flots. Cyrène de son fils vient calmer les alarmes : « Cher enfant, lui dit-elle, essuie enfin tes larmes ; Tu connais ton destin. Eurydice autrefois Accompagnait les chœurs des nymphes de ces bois ; Elles vengent sa mort : toi, fléchis leur colère : On désarme aisément leur rigueur passagère. Sur le riant Lycée, où paissent tes troupeaux, Va choisir à l’instant quatre jeunes taureaux ; Choisis un nombre égal de génisses superbes, Qui des prés émaillés foulent en paix les herbes ; Pour les sacrifier élève quatre autels ; Et, les faisant tomber sous les couteaux mortels, Laisse leurs corps sanglants dans la forêt profonde. Quand la neuvième aurore éclairera le monde, Au déplorable époux dont tu causas les maux, Offre une brebis noire et la fleur des pavots ; Enfin, pour satisfaire aux mânes d’Eurydice, De retour dans les bois, immole une génisse. » Elle dit : le berger dans ses nombreux troupeaux Va choisir à l’instant quatre jeunes taureaux ; Immole un nombre égal de génisses superbes, Qui des prés émaillés foulaient en paix les herbes. Pour la neuvième fois quand l’aurore parut, Au malheureux Orphée il offrit son tribut, Et rentra plein d’espoir dans la forêt profonde. Ô prodige ! Le sang, par sa chaleur féconde, Dans le flanc des taureaux forme un nombreux essaim ; Des peuples bourdonnants s’échappent de leur sein, Comme un nuage épais dans les airs se répandent, Et sur l’arbre voisin en grappes se suspendent. Ma muse ainsi chantait les rustiques travaux, Les vignes, les essaims, les moissons, les troupeaux, Lorsque César, l’amour et l’effroi de la terre, Faisait trembler l’Euphrate au bruit de son tonnerre, Rendait son joug aimable à l’univers dompté, Et marchait à grands pas vers l’immortalité. Et moi je jouissais d’une retraite obscure ; Je m’essayais dans Naples à peindre la nature, Moi qui, dans ma jeunesse, à l’ombre des vergers, Célébrais les amours et les jeux des bergers.

L’altitude du volcan est de 1467 mètres. La Soufrière est surnommée la « Vieille Dame ». Il est encore en activité. C’est un volcan gris de type péléen qui est explosif à nuée ardente. Le volcan est âgée de 100 000 à 200 000 ans et il est composé de roches : andésites, dacites, rhyolites. Il se trouve dans les régions d’Outre Mer de France, près de Saint – Claude et Capesterre Belle – Eau. C’est le seul volcan encore actif de l’île de Guadeloupe. Il fait partie d’un ensemble volcanique composé de 9 volcans actifs des Antilles. Il a eu beaucoup d’éruptions phréatiques (= le magma du volcan rencontre l’eau ce qui provoque une violente explosion). Sa dernière éruption phréatique a eu lieu de 1976 à 1977. 26 explosions phréatiques furent dénombrées entre le 8 juillet 1976 et 1er Mars 1977. Entre le 8 juillet 1976 et le 29 août 1976, il y a eu une quantité de produits émis d’environ 300 piscines de 50 mètres.

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Charles Louis Napoléon Bonaparte ou Napoléon III est né le 20 avril 1808 à Paris et meurt le 9 janvier 1873, exilé en Angleterre. Après une jeunesse en exil et de nombreux échecs pour renverser le roi Louis-Philippe Ier, il rentre en France en 1848, à l'occasion de la proclamation de la Seconde République. Il est élu président de la République française en 1848. S'entendant mal avec les députés de l'Assemblée législative, il fait un coup d'état le 2 décembre 1851. Il établit un régime très autoritaire qu'il transforme en empire en décembre 1852. Il est alors l'empereur Napoléon III. Sous son règne la France va se moderniser et s'industrialiser. Napoléon III aide les Italiens à réaliser leur unification. Il tente d'étendre l'influence française en Amérique et favorise la création d'un empire au Mexique, ce sera un grave échec. Il tente maladroitement d'empêcher l'unification des états allemands autour du royaume de Prusse. Il déclare la guerre à la Prusse en août 1870. Les armées françaises sont battues et Napoléon III est fait prisonnier à Sedan début septembre. Les Parisiens proclament la République le 4 septembre 1870. Napoléon III libéré par les Prussiens finit sa vie en exil en Angleterre.

Jeunesse de Louis Napoléon Bonaparte[modifier | modifier le wikicode]

Charles est le neveu de Napoléon Ier. Son père, Louis Bonaparte, est roi de Hollande depuis 1806. Sa mère, Hortense de Beauharnais, est la fille de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon Ier. À la chute de l'Empire, la famille Bonaparte est bannie de France en 1816. Charles et sa mère s'installent en Suisse. Il va faire des études à Coblence, en Allemagne. Il devient membre d'une société secrète italienne qui lutte alors pour l'unification de l' Italie. Capitaine en 1834, Charles devient citoyen suisse.

En 1832, après la mort de son frère aîné puis de son cousin (Napoléon II), Charles devient le prétendant à la couronne impériale. Il a vingt-quatre ans. Il va alors tenter de prendre plusieurs fois le pouvoir par la force en France. Il échoue et doit s'exiler aux États-Unis. Il sera finalement arrêté en 1840, après une autre tentative de prise du pouvoir. Il est condamné à la prison à vie mais il s'évade du fort de Ham en 1846, en se déguisant avec les habits de l'ouvrier Badinguet (surnom que ses adversaires lui donneront pour se moquer de lui).

Vers la conquête du pouvoir[modifier | modifier le wikicode]

En février 1848, le roi Louis-Philippe Ier est renversé et la République est proclamée. Louis Napoléon rentre en France, fait une campagne politique en s'appuyant sur le souvenir glorieux de son oncle Napoléon Ier. Soutenu par les hommes politiques conservateurs, il est élu président de la République le 10 décembre 1848.

Mais la Constitution limite la durée du pouvoir présidentiel. Louis napoléon veut pouvoir se représenter en 1852, or l'Assemblée nationale refuse de modifier la constitution. Après avoir fait de nombreux déplacements en province pour tester sa popularité Louis Napoléon en novembre 1851 fait un coup d'État. Il dissout l'Assemblée, rédige une nouvelle constitution peu démocratique et rétablit le suffrage universel masculin. L'année suivante le président devient l'empereur Napoléon III.

C'est sous sa présidence, à partir de 1849, que sont émis les premiers timbres-poste français.

L'empereur[modifier | modifier le wikicode]

L'empereur Napoléon III

Copiant son oncle Napoléon Ier et soucieux se satisfaire les possédants qui ont été ses soutiens, Napoléon III installe un régime politique autoritaire. Il dispose du pouvoir exécutif, il peuple le pouvoir législatif de ses partisans. Il lutte pour contraindre les opposants républicains les plus actifs au silence. Pourtant à partir de 1860, il perd l'appui d'une partie de ses soutiens (en particulier les catholiques). Les républicains reprennent de l'influence et des socialistes apparaissent profitant du développement de l'industrialisation et de l'artisanat. Napoléon III doit progressivement assouplir le régime politique.

Intéressé par les idées économiques et sociales du Saint-Simonisme Napoléon III veut faire de la France un pays développé. Pour cela, poussé par les milieux d'affaires qui sont très proches du pouvoir, il favorise le développement du chemin de fer, de l'industrie sidérurgique et métallurgique. Le réseau bancaire des banques de dépôts draine l'épargne des Français, vers les entreprises. Il signe un traité de libre-échange avec les Anglais en 1860, ce qui lui vaut l'hostilité des industriels du textile et de la métallurgie très concurrencés par les produits anglais. Il ne néglige pas pour autant de s'inquiéter de la condition des ouvriers et autorise en 1864, le droit de grève pour les salariés. Sous son règne le préfet Haussmann transforme Paris et en fait la capitale des loisirs des Européens fortunés.

Par son passé familial et les aventures de sa jeunesse, Napoléon III se fait le défenseur de quelques idées issues de la Révolution française de 1789. Il défend le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. En 1859-1860, il aide militairement le royaume de Piémont-Sardaigne à chasser les Autrichiens d'Italie et de commencer l'unification de la péninsule. Pour augmenter le prestige de la France, il se lance dans l'aventure de créer un empire au Mexique de 1862 à 1867. L'armée française installe à Mexico Maximilien de Habsbourg, le frère de l'empereur d'Autriche, qui doit favoriser les intérêts français. L'aventure militaire tourne vite au désastre. De 1854 à 1856, avec l'aide des Anglais, la France intervient victorieusement contre la Russie en Crimée afin d'interdire l'accès des Russes à la Méditerranée.

Napoléon III prend tardivement conscience que l'unification de l'Allemagne par le royaume de Prusse fait courir un danger à la France. Tentant très maladroitement de s'y opposer, il irrite fortement les Allemands. Il se fait manœuvrer par le premier ministre de Prusse Bismarck. Poussé par son entourage il déclare la guerre à la Prusse en août 1870. Les armées françaises mal préparées, mal commandées sont rapidement battues. Napoléon III est fait prisonnier à Sedan. Les républicains parisiens en profitent pour proclamer la République le 4 septembre 1870. Libéré, Napoléon III doit s'exiler en Angleterre où il meurt en 1873.

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