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Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tohoku

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Le port de Sendai après le passage du tsunami

Le séisme du 11 mars 2011 au Japon sur la côte pacifique du Tōhoku restera pour toujours dans la mémoire des Japonais à 9.0 sur l’échelle de Richter. D’une magnitude qui a varié de 8.9 à 9.0 selon les sources, il est le plus grand séisme capté depuis 100 ans. Suivi d’un Tsunami, il a pour bilan provisoire une moyenne d’environ 14 000 morts. Le centre du séisme était d’une telle force que même des gens de Tokyo, une ville à 300 kilomètres de Tōhoku ont trouvé cette grosse catastrophe horrible.

Le séisme[modifier | modifier le wikicode]

Ligne de chemin de fer détruite, à Higashimatsushima.
Enfants dans un camp de réfugiés
Habitations temporaires après le séisme

Les répliques et le bilan provisoire et final[modifier | modifier le wikicode]

Il y a eu beaucoup de répliques, dont 56 de magnitudes supérieures à 6 sur l’échelle de Richter. Mais les gens n’étaient pas au courant que cela engendrerait un très grand tsunami. Le bilan provisoire est très élevé, 13 498 morts et 14 734 disparus.

Le bilan final est de un peu moins de 20000 morts avec un tsunami et des vagues raz de marées qui ont atteint par endroits près de 40m de haut ( près de 13 étages ), qui ont transporté de gros bateaux fort loin au milieu des terres.

La force de l'eau est gigantesque, à près de 50km/h elle est 833 plus forte que le vent à la même vitesse, car l'eau est 833 fois plus lourde ou massique que l'air. A 3,6km/h (vitesse de marche lente ) elle est aussi forte qu'un vent de 100km/h, déjà très dangereuse.

Le Japon a souvent des séismes dramatiques avec tsunamis énormes. La même région, Nord Est du Japon vers Hokkaïdo, avait eu en 1933, en 1896, en 869, des tsunamis locaux aussi violents près de 30m de haut ( 10 étages ).

Celui en 869 à Jōgan, force 8,3 était très similaire à celui de 2011, avec un souvenir écrit très détaillé d'il y a plus de 11 siècles, ( à voir sur Séisme de Jōgan sur wikipedia en anglais, et japonais aussi au moins les figures similaires à celles pour 2011 ) .

Les japonais ont bien mieux que nous enregistrè les catastrophes passées 10 à 100 fois plus fréquentes qu'en France et Europe, voir sur wikipedia "Liste de séismes au Japon" en anglais, et japonais aussi ( ceux de 416, 599, 679, 689, 701,715........ ont été oubliés en anglais et français, en lisant que les chiffres ), séismes très forts forces 7,5 à 9 épouvantables comme en 2011.

La moyenne est de 3 à 4 par siècle. Alors qu'en France c'est 3 à 4 par 10 mille ans environ, mais tout aussi épouvantables, évalué sans le moindre souvenir du tout, avec la loi fréquence fonction de la force des tsunamis dite de Pareto ou Gutenberg Richter, qui constate environ que pour 31 fois plus d'énergie la fréquence en probabilité est divisé par 10. Cette loi essentielle et fondamentale est trop négligée, voire cachée, même par les spécialistes.

Vu ces souvenirs de catastrophes passées avec tsunamis énormes ( 10 étages de haut ) au Japon, pas du tout émoussés et même récentes, 1933, 1896 , il est incompréhensible que pour la centrale de Fukushima le mur de protection avait été limité à que 5m de haut alors que le tsunami a atteint 15m, 3 fois plus, alors que un peu plus au Nord il avait atteint près de 30m en 1933 et 1896 ( 10 étages de haut ). C'est une économie financière aux conséquences dramatiques.

En France nos centrales nucléaires en bord de mer n'ont quasiment rien comme protection ( moins de 1m ) car le risque de raz de marée n'était pas du tout imaginable vers les années 1975 lors de la construction, car aucun souvenir historique localement.

Pourtant au Portugal il y a eu un tremblement de terre avec un raz de marée énorme en 1755 à Lisbonne ( total près de 100 mille morts ) et ce même risque n'est pas nul aussi sur la côte atlantique française, assez similaire, car le souvenir des temps préhistoriques a disparu, beaucoup plus vite qu'au Japon..

La centrale de Fukushima a été complétement noyée, avec refroidissement impossible, secours bloqués, alors qu'il est indispensable pour éviter les explosions et fusion des coeurs des réacteurs et des piscines avec 30 ans de combustibles anciens stockés, fusions et explosions qui se sont produites.

Les secousses[modifier | modifier le wikicode]

La secousse principale a eu lieu le 11 mars, mais c'est dès le 9 mars que la terre a tremblé dans la région avec une première secousse de magnitude de 7.2 selon l’échelle de Richter, à environ 40 kilomètres de distance de la secousse principale de 9.0 ; suivie le même jour par 3 secousses de magnitude supérieure à 6.0. La très forte magnitude du séisme s'expliquerait par de la pression et de la tension qui se sont accumulées pendant plus d’un siècle et même un millénaire depuis le dernier séisme dans cet endroit ( 1933, 1896 localement un peu plus au Nord et 869 identique ).

Le tsunami[modifier | modifier le wikicode]

Le Tsunami a atteint la côte pacifique du Japon en moins de 10 minutes, à la vitesse d'un avion. Les vagues ont aussi atteint une hauteur de 20 mètres et plus à certains endroits 40m. Ce désastre a parcouru plus de 10 kilomètres à l’intérieur des terres, ce qui a aussi ravagé près de 600 kilomètres sur les côtes et détruisant 54 des 174 villes côtières et 101 lieux désignés comme zones de refuges ont été détruits.

Plus de 139 000 réfugiés étaient au désespoir devant cette catastrophe, près de 20000 morts, mais 10 fois moins que en 2004 avec un aussi fort séisme, en Indonésie, Sri Lanka, Thaïlande, car les Japonais ont fui par protection sur les hauteurs autant que possible, vu l'éducation efficace anti catastrophes des japonais.

Les centrales nucléaire[modifier | modifier le wikicode]

Le tsunami a aussi causé une série d’accidents majeurs dans la centrale nucléaire de Fukushima, fusion de coeurs des réacteurs et explosions d'hydrogène. Des particules radioactives sont libérées dans l'air pendant bien plus de cinq jours et dans l'océan pendant une durée bien plus longue, encore actuellement.

C’est le 11 mars 2011 autour de 19 heures que le gouvernement japonais déclare l’état d’urgence nucléaire pour le pays. Près de 215 000 personnes sont évacuées dans un rayon d'environ 30 kilomètres. Selon le témoignage d'un Japonais : « Le territoire puait terriblement » électrisé par la forte radioactivité.

Le 12 mars, l'AIEA rappelle que le combustible nucléaire doit être refroidi même si les réacteurs sont arrêtés, conseil fondamental et basique que les japonais de Tepco savaient dès la première seconde du tsunami, mais impossible à respecter car les secours étaient bloqués par les accès bloqués et la centrale avec toutes les tuyauteries et circuits électriques à réparer avant. L'AIEA cherche aussi à s'informer sur l'état des sources radioactives dans tout le pays. La nourriture serait assurée[Quoi ?].

La première solution a été d'arroser les centrales et piscines avec l'eau de mer salée par les pompiers, faute de mieux, avec pollution radioactive dans la mer. Les fusions de coeur de réacteurs et explosions n'ont pas été évitées, mais l'explosion et dispersion des piscines de combustibles irradiés vieux de 30 ans a été évitées ainsi, par chance.

Selon les autorités japonaises (le même jour), tous les autres réacteurs du pays sont en état. Néanmoins, plusieurs réacteurs sont définitivement arrêtés par la suite, notamment par manque de mesures adéquates de sûreté contre ces événements.

L'aide apportée[modifier | modifier le wikicode]

Au bout de ce désastre, les constructeurs disent que la reconstruction des villes va prendre plusieurs années. Divers organismes d’aides offrent à manger aux réfugiés. La croix rouge est sur les lieux. La destruction d'habitations oblige la population à chercher refuges en grand nombre dans les centres, et environ 550 000 personnes sont évacuées une semaine après le séisme.

Les japonais ont des capacités de résistance aux catastrophes remarquables à raison de 4 à 5 par siècle.

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