Thibaut IV de Champagne
Thibaut IV de Champagne ou Thibaut Ier de Navarre (1201, Troyes – 1253, Pampelune) est un important seigneur français du XIIIe siècle, comte de Champagne (1201-1253) et roi de Navarre (1234-1253).
Il est aussi un des poètes et un des trouvères les plus célèbres de son époque.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Son père le comte Thibaut III de Champagne meurt quelques temps avant sa naissance, et Thibaut IV est élevé à la Cour du roi Philippe II de France. Devenu adulte, il prend possession de son comté de Champagne dont il organise la gestion.
Pendant la minorité du roi Louis IX, avec d’autres puissants seigneurs français, Thibaut IV participe à une révolte contre le jeune roi et contre la régente Blanche de Castille, la mère du roi. Il abandonne ensuite les seigneurs révoltés pour rejoindre le camp du roi et de la régente, dont il devient un des plus fidèles alliés.
En 1234, son oncle le roi Sanche VII de Navarre (frère de Blanche de Navarre, la mère de Thibaut) meurt sans héritier. Thibaut qui est son plus proche parent devient alors roi de Navarre (Thibaut Ier). Installé à Pampelune, sa capitale, il gouverne la Navarre. Il fait rédiger un recueil contenant toutes les lois navarraises. Il visite souvent son comté de Champagne.
En 1239, il devient le chef d'une Croisade en Terre Sainte (dite la Croisade des barons), à laquelle de nombreux seigneurs participent. Cette croisade n'aboutit à aucun résultat ; les Croisés quittent la Terre Sainte en 1240.
Thibaut Ier meurt en 1253 à Pampelune à l'âge de 52 ans. Son fils aîné Thibaut II lui succède.
Thibaut le Chansonnier[modifier | modifier le wikicode]
Thibaut IV est aussi l'auteur de poésies très connues à son époque. Pour cette raison, il a été surnommé « Thibaut le Chansonnier ». Selon certains historiens, Thibaut aurait été amoureux de la reine de France, Blanche de Castille, et cette passion lui aurait inspiré ses chansons et ses poèmes.
- Sur Wikisource.
- Sur Gallica.
- Recueil de 59 chansons sur Gallica, importées sur Wikimedia Commons.
- Jamais nul prisonnier, par Owain Phyfe : Rotrouenge du captif, sur Wikisource.
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