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Temple de Mercure (Puy-de-Dôme)

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Ruines du Temple de Mercure

Le temple de Mercure est un ancien temple romain qui se trouve au sommet du puy de Dôme, un ancien volcan qui se trouve près de Clermont-Ferrand (en latin Augustonemetum). Les Romains ont construit le temple en haut pour qu'on puisse le voir de loin. Au IIe siècle, les personnes montaient à pied en haut du puy de Dôme et ils s'y rendaient grâce à une route qui s'appelait la voie d'Agrippa, qui partait de Lyon et allait à Saintes. Aujourd'hui, nous nous rendons au sommet du puy de Dôme en train qui se nomme le « Panoramique des Dômes ». On peut aussi monter à pied par un chemin qui s'appelle le sentier des Muletiers.

Les découvertes des archéologues : les fouilles[modifier | modifier le wikicode]

Le temple de Mercure en 2016 : vue d'ensemble.

Les fouilles ont commencé en 1872 par Louis-Clémentin Bruyerre, architecte en chef des Monuments Historiques. Il y a eu des fouilles pour voir ce qu'il y avait sous terre à l'occasion de la construction de l'observatoire de mesures météorologiques. En 2000 et 2004, il y a eu d'autres fouilles sous la direction des archéologues Dominique Tardy et Jean Louis Paillet.

Les fouilles ont été mises en valeur en plaçant les découvertes dans le musée Bargoin à Clermont-Ferrand. Il est prévu de reconstruire une partie des murs d'enceinte du sanctuaire. Pour cela, les architectes, aidés des archéologues, dessinent des plans et ils vont utiliser des outils modernes (la pelle mécanique, le niveau à bulles, etc.).

Construction[modifier | modifier le wikicode]

Reconstitution du temple de Mercure

Le temple de Mercure a été construit vers 140 après J.C. Il a fallu 5 à 7 ans environ pour le construire. Il y avait 400 à 500 hommes sur le chantier.

L'extérieur était fait avec de la pierre de trachyte. L'intérieur de l'édifice était plaqué de marbre, ce qui lui donnait un aspect très luxueux. Sa toiture était couverte de feuilles de plomb.

Les blocs de pierres étaient soulevés avec une machine de levage et ils étaient stabilisés grâce à des agrafes. Les pierres de trachyte viennent du cratère de Killian situé au col de Ceyssat.

Techniques de construction[modifier | modifier le wikicode]

Le temple a été construit en blocs de pierre. Ces blocs étaient soulevés par des machines de levage construites en bois. Elles soulevaient les pierres grâce à une roue. Pour la faire tourner, un homme marchait à l’intérieur. Pour déplacer les pierres, les ouvriers utilisaient des trous de louve. C'est un trou dans la pierre dans lequel on met crochet en métal. Les agrafes servaient à bloquer les pierres et elles étaient fabriquées en fer.

Les parties du sanctuaire[modifier | modifier le wikicode]

Le sanctuaire est un lieu consacré à la cérémonie religieuse. Il se compose de différents bâtiments :

  • de grandes terrasses (levée de terre formant une plate-forme) ;
  • un theatrum (espace de représentations théâtrales) ;
  • un temple (la cella, pièce centrale où étaient exposées les statues du ou des dieux, réservée aux prêtres) ;
  • la galerie (pour la circulation des pèlerins) ;
  • le pronaos (partie devant la cella).

La dédicace au dieu Mercure et les objets mis au jour[modifier | modifier le wikicode]

Les archéologues ont trouvé sur le site du temple de Mercure des objets :

  • des statuettes de Mercure et autres objets en bronze ;
  • une dédicace fragmentaire en pierre volcanique, portant l'inscription : "[MERCVRIO] [ARVER]NO ?, [...] CIVES [ROMANI ?] [NEGO]TIATOR[I...]." Traduction : "À Mercure Arverne [?], les citoyens romains [?] négociants..." ;
  • une plaque en métal portant la dédicace « les lieux sont au dieu Mercure ».

Ce dieu était le dieu du commerce et le protecteur des voyageurs.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Brochure « Je découvre… le temple de Mercure », éditée par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme
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