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Stoïcisme
Le stoïcisme est un courant philosophique de l'époque hellénistique, à la fois métaphysique et moral, qui distingue deux catégories de choses : les choses qui dépendent de nous, que nous pouvons modifier, et les choses qui ne dépendent pas de nous et par conséquent ne peuvent pas être modifiées.
Selon les stoïciens, pour vivre heureux et libre, il ne faut pas lutter contre ce qui ne dépend pas de nous, mais au contraire l'accepter, tout en s'abstenant des vices et des passions. La maîtrise de soi est la valeur centrale du stoïcisme.
Le stoïque par un effort continuel cherche à atteindre la vertu. Il peut ainsi se libérer de ses passions, maitriser la douleur, ne pas craindre la mort qu'il peut dominer par le suicide. Le stoïque a une grande confiance dans la raison. Le stoïcisme est un mouvement majeur et très ancien de la philosophie : il a été créé en Grèce, à Athènes, vers -301, par Zénon de Cition. Traversant les siècles, il est parvenu jusqu'à nous, évoluant progressivement.
Les principaux penseurs et écrivains rattachés au stoïcisme sont Épictète, Cicéron, Sénèque, l'empereur Marc Aurèle, et plus tard les philosophes français Montaigne et René Descartes.
Le mot stoïcisme vient du grec στοά / stoa « portique » : Zénon dispensait en effet son enseignement sous le portique d'Athènes appelé στοά ποικίλη / stoa poikilê ou simplement « le Pœcile » (c'est-à-dire « le portique peint en couleurs », parce qu'il était orné d'une fresque décrivant la bataille de Marathon).
Dans l'usage contemporain, l'adjectif « stoïque » qualifie quelqu'un qui sait garder son calme devant les dangers et les difficultés de la vie, qui atteint un état apathique.
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