Soutien scolaire

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Reportage de France 3 Via Stella (Corse) sur une séance d'aide aux révisions en vue de l'épreuve de mathématiques du baccalauréat professionnel « commerce » en 2018.

Le soutien scolaire peut être vu sous différents aspects : on peut parler du soutien hors établissement, géré économiquement et physiquement par la famille de l'élève en difficulté, puis le soutien dans le cadre du programme scolaire, sélectionné par les enseignants qui estiment qu'un sujet doit être repris en main pour maintenir son évolution. Le soutien dans l'établissement, enseigné auparavant le samedi matin, a été supprimé et intégré dans le programme scolaire, après les cours, le soir, d'une durée de deux heures au total.

Le soutien scolaire a des objectifs très valorisants et enrichissants pour cet enfant. La variété des supports sont primordiaux, et cela pour éviter la distraction des élèves et surtout pour leurs donner le goût d'apprendre et d'améliorer leurs apprentissages.

Objectif[modifier | modifier le wikicode]

L'objectif est de perfectionner l'apprentissage ou de mettre en place un apprentissage qui n'a pas été assimilé pendant le cours collectif. Outre l'apprentissage, on favorise aussi l'épanouissement, car l'école est avant tout un lieu de socialisation et d'épanouissement. Il faut aider l'enfant à devenir autonome et à s'approprier des connaissances mais tout en lui donnant le goût de rester pendant ces heures qui sont souvent source de fatigue suite à une longue journée. L'oral et l'écrit doivent être utilisés impérativement à chaque heure de soutien. Les deux collaborent et permettent un meilleur perfectionnement.

Organisation du groupe[modifier | modifier le wikicode]

Le soutien scolaire se fait généralement dans le même groupe de travail, sans l'intervention d'autres enseignant(e)s et sans la présence d'enfants extérieurs à la classe habituelle. L'effectif est réduit (trois à quatre élèves au maximum) pour améliorer d'une façon plus effective les problèmes que rencontrent tel ou tel enfant. Le groupe de soutien se crée grâce à un travail de la part de l'enseignant, qui permet de cibler les problématiques, pour réunir dans la même catégorie ceux ou celles qui sont susceptibles d'avoir les mêmes difficultés, pour leurs permettre une évolution similaire.

Pédagogie différenciée en cycle 1 et cycle 2[modifier | modifier le wikicode]

En maternelle: En France, le soutien scolaire se fait surtout dans le but de réadapter l'enfant à problème, le mot problème doit être pris au sens large. En effet en maternelle, outre son activité, on essaye d'améliorer l'insertion de l'enfant dans un cadre éducatif, donc tout simplement sa socialisation. Le soutien a lieu dans le groupe pour éviter que le sentiment de non appartenance s’installe beaucoup plus. Il faut guérir les craintes et les peurs le plus tôt possible, à ces âges-là pour qu’elles ne deviennent pas insurmontables par la suite. Le but est de guérir le délaissement dans le groupe, le sentiment d'intrigue, donc de réadapter au groupe le petit qui est toujours en retrait pendant les heures habituelles de classe. On mise surtout sur les jeux, les jeux de cartes, pour détecter les formes, chiffres, couleurs similaires pour voir la capacité à retenir, à réfléchir et à analyser de l’enfant. C’est un jeu de mémoire et un jeu qui mise sur l'oral, pour faire parler l'enfant et vaincre sa timidité ou sa peur. Outre les jeux de réflexions et d’analyses, les activités d’écriture sont aussi mises en avant. L’outil principal pour cette activité est l’ardoise : on demande à l’enfant d’écrire un chiffre ou une lettre ou un petit mot sur l’ardoise : cela permet de voir comment il tient le feutre donc la maîtrise de l’outil et s’il utilise le bon sens pour l’écriture. Cela permet donc d’apporter une rectification avant que l’habitude s’installe.


En primaire: Le système est un petit peu différent de la maternelle, on ne mise plus sur les jeux pour l'apprentissage, mais sur des activités (écriture, lecture...) vues en classe auparavant, la plupart du temps le jour même. Les élèves en difficultés sont repérés grâce aux cahiers d'exercices où l'on fait le bilan en fin de semaine. On détermine où se situe le problème et on accentue sur ce thème lors du cours d'aide qui suit. En effet en cycle 2 les élèves ne sont pas totalement autonomes, ils ont encore besoin d'être pris en main très souvent par leur enseignant(e). Pour les élèves qui sont beaucoup plus en difficulté et donc où le soutien scolaire ne serait plus utile, il y a une aide supplémentaire de la part du RASED, avec un programme adapté avec moins de textes, moins de mots pour éviter qu'ils se sentent en échec. On mise aussi sur les rencontres plus fréquentes avec les familles des enfants en difficultés, avec un orthophoniste, un psychologue scolaire.

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