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Sotteville-lès-Rouen

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Sotteville-lès-Rouen
L'église Saint-Vincent-de-Paul.
L'église Saint-Vincent-de-Paul.
Blason Sotteville-lès-Rouen.svg Logo-Sotteville-Quadri-2015-1000px.png
Administration
Pays France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire Luce Pane
(2020-2026)
Code postal 76300
Démographie
Gentilé Sottevillais
Population municipale 28 958 hab. (2018)
Densité 3 892 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 10″ Nord
1° 05′ 20″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires
Altitude Min. 3 m
Max. 48 m
Superficie 7,44 km2
Liens
Site web mairie-sotteville-les-rouen.fr
voir modèle • modifier

Sotteville-lès-Rouen est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Étymologie[modifier | modifier le wikicode]

Carte postale de 1903.

Le nom de la ville de Sotteville-lès-Rouen viendrait du latin substus villam qui veut dire « sous la ville » et qui est devenu Sotteville et de lès-Rouen qui veut dire « près de Rouen ».

Il y a plusieurs autres hypothèses sur l'origine de Sotteville :

  • Henri IV aurait dit : « Oh quelle sotte ville ! » lorsque qu'il la visita ;
  • le nom pourrait venir du latin villa qui veut dire ferme et de sót qui veut dire suie ;
  • le propriétaire de la ferme s'appelait Soti, ce qui a pu donner son nom à la ville.
  • Pour le suffixe « -lès-Rouen », cela sert à préciser que la ville est près de Rouen.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Carte postale montrant la Place Voltaire et le tramway en 1908.

Antiquité[modifier | modifier le wikicode]

Sotteville-lès-Rouen est créé pendant l'Antiquité. C'est au bord de la Seine que la ville a d'abord été créée car des vestiges de l'Empire romain ont y été retrouvés, comme des poteries, des sépultures, des pièces de monnaie, des médailles et des bijoux dans le quartier de Quatre-Mares qui ont été découvert au moment de la construction du chemin de fer. Durant l'Antiquité, Sotteville-lès-Rouen était une ville de passage pour rejoindre Paris à partir de Rouen, mais aussi Caudebec-lès-Elbeuf et Évreux.

Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

À partir du XIe siècle, Sotteville-lès-Rouen s'agrandit et comprend divers faubourgs dont celui d'Émendreville qui appartiendra en 1791 à Rouen, suite à la décision de l'Assemblée constituante de 1789.

De 1418 à 1419, Rouen se fait attaquer et assiéger durant la guerre de Cent Ans, le roi de l'époque Henri V fait construire sur la Seine le Pont Saint-Georges, conduisant à empêcher le fleuve de couler à Sotteville1.

XVIIe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Un prêtre, en 1662, nommé Nicolas Barré qui sera béatifié en 1999 et Françoise Duval décident d'ouvrir une école gratuite pour les filles de familles pauvres conduisant à la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus, dite de la Providence de Rouen. Nicolas Barré a d'ailleurs un église à son nom dans la ville2.

Industrialisation[modifier | modifier le wikicode]

À l'origine, Sotteville-lès-Rouen était surtout une ville agricole, avec plusieurs exploitations, mais à partir du début du XIXe siècle siècle, en 1804, l'industrialisation de la ville à lieu et les exploitations agricoles, laissent place progressivement à des industries textiles dont le plus célèbre est l'atelier Bertel.

Gare de Sotteville-lès-Rouen.

Cette industrialisation débouche à ce qui fera la renommée de la ville, le 3 mai 1843, avec l'inauguration du chemin de fer, concernant la création de la première ligne mise en service pour le trajet Paris-Rouen, puis plus tard jusqu'au Havre. La ville passe ainsi d'une population d'agriculteurs, à une population de cheminots3.

Sotteville-lès-Rouen devient alors l'un des lieux principaux pour l'entretien, la réparation et la construction ferroviaire avec les ateliers Buddicom et Quatre-Mares, mais aussi par la présence de la gare de triage.

Le 9 mai 1841, la mairie à l'époque se situe proche de l'église Notre-Dame de l'Assomption ainsi que le marché, jusqu'à son déménagement forcé en raison de la guerre qui détruira une bonne partie de la ville, donc l'ancien centre-ville et l'ancienne mairie.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

La ville de Sotteville-lès-Rouen a été particulièrement touchée par la Seconde Guerre mondiale, du 4 septembre 1939 au 30 août 1944, en effet, sur 30 000 habitants, seulement 3 000 ont survécu à la guerre entre ceux qui sont allés combattre et ceux qui ont été victime du bombardement de la ville, le 19 avril 1944, que ce soit par les forces alliées et l'aviation allemande en raison de leur incapacité à être précis et visant les voies de chemins de fer, mais surtout la ville4. La ville de Sotteville-lès-Rouen était particulièrement stratégique, car elle disposait d'un très important réseau de chemins de fer et d'industries, ce qui en faisait un lieu idéal pour déplacer les troupes allemandes, mais aussi les ravitailler. La ville fera l'objet de bombardement à 38 reprises, que ce soit par l'aviation allemande et par les alliés et qui lui vaudra le titre de ville martyre et d'être décorée de la Croix de guerre 1939-1945.

La nuit du 18 au 19 avril 1944
Gare de triage de Sotteville-lès-Rouen.

La ville a également subi des bombardements alliés pendant la guerre. La nuit du 18 au 19 avril 1944, un bombardement aérien par les alliés a touché le centre-ville de Sotteville-lès-Rouen, faisant de nombreux morts et détruisant une grande partie des habitations et des bâtiments publics. Ce bombardement par les alliés, fut le pire de toute la guerre et le plus meurtrier, considérés comme une véritable « apocalypse » pour les personnes présentes dans la ville même si ce dernier n'a duré que 45 minutes4.

Dans la nuit, les bombardiers britanniques ont survolé la ville et 16 minutes plus tard, la population fut prévenu, mais en raison de l'heure, avoisinant les minuits, les Sottevillais n'ont pas eu le temps d'émerger de leur sommeil pour sortir de leurs maisons et se cacher.

Les britanniques avaient marqué par des fusées éclairantes les zones à bombarder, mais en raison du vent qui n'a pas été prit en compte, des erreurs de marquages ont été réalisés. l'objectif initial n'était pas de tuer la population, mais de détruire la gare de triage5 et le dépôt de locomotives6. Sur les 6 000 bombes lancées à Rouen, Bonsecours, Sotteville-lès-Rouen et Saint-Etienne-du-Rouvray entre autres, 3 800 bombes sont tombées sur Sotteville-lès-Rouen. La gare n'a pas été vraiment détruite, car seulement 338 bombes sur les 3 800 ont touché l'objectif, c'est surtout le centre-ville qui a reçu la quasi-totalité des bombes.

Cette nuit de bombardement, marquera le décès de 722 personnes, la disparition de 14 personnes et de 226 blessés graves. Mais ce nombre fut certainement sous-estimé, car deux ans après, de nouvelles victimes continuaient d'être découverte7.

La libération de la ville
Centre technique de la SNCF vu depuis colline Sainte-Catherine à Bonsecours.

Après la libération de la ville par les Alliés le 31 août 1944, les ateliers de la SNCF ont été réquisitionnés pour la reconstruction et la réparation de matériel ferroviaire endommagé pendant la guerre.

Reconstruction[modifier | modifier le wikicode]

Suite à la guerre et des destructions de la ville, la reconstruction sera confiée à l'architecte-urbaniste Marcel Lods qui est à l'origine de la création de la Zone Verte, aujourd'hui connu sous le nom d'espace Marcel-Lods, à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville. Le maire de cette époque est Philippe Lanoux, en tant que maire au moment de la Libération, puis surtout par son successeur, Roland Tafforeau, surnommé « maire de le reconstruction » de 1947 à 1983, fera durant quasiment 30 ans de son mandat, la reconstruction de la ville. L'objectif premier du maire de la reconstruction est de permettre de reloger les populations qui ont perdu leurs domiciles suite à la guerre, car ces derniers vivent souvent dans des baraquements situés en dehors de la ville en attendant de nouvelles maisons. Marcel Lods sera l'architecte nommé par le ministre de la reconstruction, Raoul Dutry pour reconstruire la ville et créer 1 139 logements.

Suite aux bombardement, le château des Marettes finira par être détruit en 1961 et par être remplacé par l'actuelle mairie. Le propriétaire du château, monsieur Petit, a cédé ses terres, dont une partie ayant permis la construction du centre hospitalier du Bois-Petit, portant son nom, spécialisé dans la gériatrie8. Le reste des terres de la famille Petit, constitue le marché situé sur la Place de l'Hôtel de Ville, mais aussi le Bois de la Garenne qui est restée dans son état d'origine.

L'ancien centre-ville a changé de place, il est passé de l'église Notre-Dame de l'Assomption, à l'actuelle Place de l'Hôtel de Ville. Le tiers de la ville ayant été détruite, la reconstruction a permis de restructurer entièrement la ville.

Le maire Roland Tafforeau avait prévu de marquer définitivement la fin des travaux de reconstruction par un symbole, la construction de la mairie et son inauguration en 1971.

Époque actuelle[modifier | modifier le wikicode]

Avant la guerre, la ville de Sotteville-lès-Rouen possédait de nombreux monuments, dont un château où la culture jouait un rôle important. Il faudra attendre les années 1990, pour que la culture refasse son apparition, notamment avec la création du festival de rue, Viva Cité par le maire de l'époque Pierre Bourguignon puis par la création du Centre National des Arts de la Rue situé à l'Atelier 231 en 1998 dans un ancien bâtiment de la SNCF.

En 2004, l'ancienne bibliothèque située dans les sous-sol de la mairie est fermée afin d'ouvrir une nouvelle bibliothèque beaucoup plus grande, afin d'accueillir un espace numérique, un espace pour travailler, l'espace pour les livres, un jardin intérieur mais surtout un espace pouvant accueillir des concerts et des expositions.

En 1994, le tramway de Rouen fait son apparition, Sotteville-lès-Rouen devient un axe principal, qui permet de prendre le bus et le tramway pour se rendre dans toutes les villes des alentours. Pierre Bourguignon, le maire de l'époque doit repenser la ville, conduisant à la démolition de certaines maisons, de certains jardins, totalement ou partiellement, afin de permettre aux lignes du « métro » de passer.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

La ville est traversée par la Seine et est entourée de plusieurs communes, dont Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray, Petit-Quevilly et Oissel. Elle a une population d'environ 29 071 habitants d'après un recensement de 2020, attirant de plus en plus une population jeune

La ville est l'une des plus grandes de Seine-Maritime, mais le fait qu'elle ait sur son territoire des chemins de fer et beaucoup de parcs empêche d'avoir plus d'habitants. Elle dispose au niveau des parcs :

  • du Bois de la Garenne.
  • le parc de l'hôpital du Bois-Petit.
  • Une partie du Champs des Bruyères, il s'agissait de l'ancien champs de course.
  • du stade.
  • de l'Espace Lods, entouré par des immeubles.
  • d'une partie du parc du centre hospitalier du Rouvray, qui est un hôpital psychiatrique.

Politique et administration[modifier | modifier le wikicode]

Liste des maires[modifier | modifier le wikicode]

Période Maire Parti politique Autre
1790 - 1792 Jean-Baptiste Marc Lefebvre Premier maire de la ville, connu à l'époque sous le nom de Notre Dame de Sotteville lès Rouen
1792 - 1794 Adrien Brunel
1794 - 1795 Jean-Baptiste Marc Lefebvre
1795 - 1808 Noël Piguerre
1808 - 1812 Romain Longer
1812 - 1816 Jacques Tinel
1816 - 1819 Joachim Guyot
1819 - 1826 Louis-Jacques Tinel
1826 - 1831 François Brière
1831 - 1835 Louis Vieillot
1835 - 1847 Louis Lemoine Conseiller d'arrondissement du canton de Grand-Couronne
1847 - 1848 Jacques Bertel Décédé en cours de mandat
1848 - 1848 Léon Salva
1848 - 1848 M. Houdard
1848 - 1848 M. Darne
1848 - 1848 M. Duval
1848 - 1849 Amédée Valle
1849 - 1849 Jacques Duval
1849 - 1851 Antoine Vergne
1851 - 1876 Victor Bertel Fils du maire Jacques Bertel
Manufacturier
Conseiller d'arrondissement du canton de Grand-Couronne
1876 - 1878 Jean-Baptiste Dumont
1878 - 1879 Sébastien Planes
1879 - 1879 Pierre Cretot
1879 - 1886 Yves-Hyacinthe Ménagé
1886 - 1887 Sébastien Planes
1887 - 1890 Eugène Flamant
1890 - 1892 Alphonse Leboulanger
30 juillet 1892 - 1896 Victor Mény
10 mai 1896 - 20 novembre 1897 Émile Carlier socialiste Comptable à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest
Premier maire socialiste de Seine-Inférieure
Le 20 novembre 1897, il est démis de ses fonctions suite à une condamnation du 6 juin 1897, pour coups et blessures
20 novembre 1897 - 8 janvier 1898 Ernest Gahineau Socialiste En remplacement de Émile Carlier
Comptable à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest
1898 - 1912 Ernest Gahineau socialiste Sotteville devient la deuxième ville socialiste de France après Commentry en 1882
1912 - juin 1940 Eugène Tilloy SFIO Instituteur
Il est révoqué par les allemand en juin 1940 pour être remplacé par Maurice Poissant, bien qu'Eugène Tilloy continue de suivre les affaires de la ville. Maurice Poissant était le maire de Rouen, mais sous l'occupation, les allemands lui ont donné la gestion de toutes les villes situées autour de Rouen
Député de la Seine-Inférieure (1924 à 1928)
Conseiller général de Sotteville (1910 à 1928 et 1932 à 1940)
juin 1940 - 16 novembre 1940 Maurice Poissant Il était le maire de Rouen, mais sous l'occupation, les allemands lui ont donné la gestion de toutes les villes situées autour de Rouen.
16 novembre 1940 - 1944 Eugène Tilloy SFIO Il fait son retour en tant que maire, bien qu'entre temps, monsieur Bertin fut obligé par les occupants allemand à assurer la fonction, pour réorganiser la vie et assurer la répartition des aliments dans la population.
1944 - 1947 Philippe Lanoux Maire de la Libération
1947 - 1952 Roland Tafforeau PCF Maire de la Reconstruction
Président du Syndicat intercommunal d'assainissement de la Région rouennaise
1952 - mai 1953 Lucien Bonnafé PCF Psychiatre
Il mène une politique de santé dans le domaine de la psychiatrie, dont l'objectif est de prendre en charge les malades près de chez eux.
mai 1953 - mars 1983 Roland Tafforeau UGS (1953) - Sans étiquette Maire de la Reconstruction
mars 1983 - mars 1989 René Salmon UDF-Parti radical Conseiller général de Sotteville-Ouest (1985 à 1992)
mars 1989 - avril 2014 Pierre Bourguignon PS Député de Seine-Maritime (1981 à 2012)
Conseiller régional de Haute-Normandie (1986 à 1989)
avril 2014 - en cours Luce Pane PS Première femme maire de la ville
Fonctionnaire de catégorie A
Conseiller général de Sotteville-Ouest (1998 à 2012)
Députée de Seine-Maritime (2012 à 2017)

Sport[modifier | modifier le wikicode]

Dojo permettant la pratique du Budokaï.

La Sottevillaise[modifier | modifier le wikicode]

La Sottevillaise est le gymnase de la ville où il est possible de faire du fitness mais aussi de la gymnastique. Quelques grands gymnastes de La Sottevillaise ont participé aux Jeux olympiques d'été de 2008 comme comme Thomas Bouhail qui a été vice-champion olympique au saut de cheval et Danny Rodrigues à la cinquième place aux anneaux9

Club de vélo[modifier | modifier le wikicode]

Le club de vélo de la ville a fait connaitre Jacques Anquetil, qui est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme et possédant le plus de titres.

Stade Jean Adret[modifier | modifier le wikicode]

Le stade Jean Adret possède une salle de lutte qui a assez bonne réputation mais l'athlétisme joue aussi un rôle important dans cette commune qui a formé des champions comme le décathlonien Alain Blondel champion d’Europe du décathlon en 1994 à Helsinki mais aussi le coureur de demi-fond Fouad Chouki.

Meeting international d'athlétisme de Sotteville-lès-Rouen[modifier | modifier le wikicode]

Le Meeting International de Sotteville-lès-Rouen fait partie des 5 meilleurs Meeting français et existe depuis trente ans. Cette compétition se joue chaque année dans le mois de juillet réunissant plus de 5 500 spectateurs pour une compétition qui est gratuite10. Cette compétition est réputée et fait se déplacer des athlètes du monde comme par exemple les médaillés olympiques comme Renaud Lavillenie.

Jeux olympiques et paralympiques 2024[modifier | modifier le wikicode]

La ville de Sotteville-lès-Rouen a été choisi par le comité international olympique pour les Jeux olympique de 2024 à Paris pour recevoir des champions afin qu'ils puissent se préparer avant les compétitions en mettant à disposition le gymnase municipal pour la gymnastique artistique, le stade Jean Adret pour l'athlétisme olympique et paralympique et la salle de lutte du stade Jean Adret11.

Club de lutte[modifier | modifier le wikicode]

Le club de lutte de Sotteville-lès-Rouen est l'un des plus réputé de France et a été sacré champion de France par équipes en 202112. Certains de ses membres, dont Abdoullah Nakaev, a été le chef de l'équipe de lutte de la délégation française, du 16 au 19 juillet 2022, pour les championnats d’Europe des moins de 15 ans, à Zagreb (Croatie), ce dernier a été recruté par les sélectionneurs nationaux de la fédération française de lutte pour concourir dans l'équipe des plus de 17 ans, alors qu'il est censé concourir, dans celle des plus de 15 ans13.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Viva Cité[modifier | modifier le wikicode]

La ville est réputé pour son festival des arts de la rue, Viva Cité ayant lieu tous les ans à la fin du mois de juin depuis 1990. Il s'agit d'un des premiers et plus importants festivals des arts de la rue d'Europe attirant plus de 100 000 spectateurs chaque année et des artistes venant de différents pays du monde14. En 2019, la ville a fêté les 30 ans de son festival15.

Cette événement se déroule essentiellement dans le Bois de la Garenne et sur la Place de l'Hôtel de ville, mais il y a des spectacles qui ont lieu dans certaines rues, dans des écoles ou dans d'autres parcs et bâtiments de la ville. Il s'agit d'un événement qui se déroule normalement sur 3 jours, le dernier week-end de juin.

L'Atelier 231, en tant que Centre National des Arts de la Rue.

Atelier 231[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit du Centre National des Arts de la Rue à partir de 2005 et accueille les artistes du théâtre de rue, mais aussi des concerts et des spectacles de l'école de musique de la ville16.

Pacific Vapeur Club[modifier | modifier le wikicode]

Le train 231-G-558 du Pacific Vapeur Club passant par Conches-en-Ouche.
Le train 231-G-558 du Pacific Vapeur Club passant par Noyelles.

La ville de Sotteville-lès-Rouen est l'une des villes françaises les plus cheminotes, c'est-à-dire qui possèdent énormément d'infrastructures pour les trains, comme une gare mais aussi des ateliers de réparation de la SNCF. L'association a été créée en janvier 1983 par des anciens membres de la SNCF mais aussi des passionnés de trains, qui n'avaient rien à voir avec ce domaine. Le train est classé comme Monument historique de France.

En raison de cette particularité de la ville, une association normande a prit ses quartiers dans la ville pour fonder le Pacific Vapeur Club17. Cette association a donc pour but, de réunir des passionnés des trains à vapeur afin de travailler dans un atelier et sur l'un des trains à vapeur du club pour sa maintenance et son entretien. Ce train, roule encore et fait souvent des trajets entre Sotteville-lès-Rouen et la ville de Dieppe où les gens peuvent vivre le trajet comme autrefois, à bord de voitures ou de voitures-restaurants avec des conducteurs et personnels en tenue d'époque.

Le 3 juillet 2021, le Pacific Vapeur Club a reçu une mission, celle de transporter des passagers de Sotteville-lès-Rouen à Noyelles en quatre heures de trajet en passant par Rouen, Motteville et Amiens18.

Trianon transatlantique[modifier | modifier le wikicode]

A l'origine, le Trianon transatlantique était une salle de cinéma, nommé le Cinéma Trianon. Il a été construit dans les années 1930 et accueillait 746 spectateurs. Sur Sotteville-lès-Rouen, il s'agissait du septième cinéma, la totalité ayant fermés et détruits, d'autres sont devenus des salles de spectacles et des restaurants ou magasins.

Le cinéma ferme en 1964 et la municipalité le rachète pour en faire une salle de spectacle disposant de 400 places au lieu des 746. Aujourd'hui, cette salle de spectacle reçoit des artistes nationaux, des artistes locaux, mais aussi des anonymes, les chorales des enfants des collèges et écoles, les spectacle de musique et de danse du conservatoire de la ville et enfin, des meetings politiques locaux, comme au moment des élections municipales.

Conservatoire à rayonnement communal de musique et de danse[modifier | modifier le wikicode]

Anciennement, l'école était connue comme l'école municipale agréée de musique et de danse, mais en raison du fait que ses diplômes sont reconnus par l'Etat, le nom a été modifié pour devenir un conservatoire à rayonnement communal. Le conservatoire de musique accueille 500 élèves et 28 enseignants19.

L'école a un partenariat avec d'autres établissements scolaires, mais aussi d'autres infrastructures de la commune ou des environs. L'établissement accueille des musiciens professionnels pour assurer des cours exceptionnels, dit masterclass, en dehors de ceux des professeurs, mais aussi des concerts, la participation à des commémorations et des expositions. Elle possède un orchestre symphonique, une fanfare, d'harmonie junior et d'harmonie senior, des chorales, un atelier jazz et un atelier salsa.

Lieux et monuments[modifier | modifier le wikicode]

École Ernest Renan[modifier | modifier le wikicode]

Stèle rendant hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale à l'intérieur de l'école de musique.
Façade de l'école Renan, la seule école de la ville ayant résisté en parti au bombardement du 19 avril et reconstruite à l'identique dans le but de garder un vestige de la Seconde Guerre mondiale.

L'école Ernest Renan était l'ancienne école des garçons. Elle a été détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais il s'agit la seule école de l'époque a avoir été reconstruites, les autres ayant été démolies au moment de la reconstruction de la ville. A l'intérieur de l'établissement, des stèles ont été posés dans les murs, pour rendre hommage aux jeunes qui fréquentés cette école et qui sont mort pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'agit aujourd'hui, du seule établissement scolaire de cette époque, servant de témoin.

L'école a été créé en 1896 au moment où les lois de Jules Ferry rendent l'enseignement obligatoire, gratuite et laïque. L'école Renan vient à être créé, car l'autre école des filles, Michelet est surchargée et qu'il y a déjà deux écoles pour les garçons, Franklin et Raspail. Le terrain de l'école est trouvé en 1901, sur une ancienne exploitation agricole, mais le maraicher de l'époque, monsieur Marion, n'accepte de céder ses terres, que si l'école porte son nom. Cela lui sera refusé, et à la place, la rue portera son nom, mais pas l'école20.

Le 28 mars 1943, suite aux différentes bombardements, il a été décidé d'évacué les écoles Michelet et Renan qui étaient encore ouvertes, mais le 19 avril 1944, le bombardement allié ayant échoué, le quartier et entièrement détruit, dont l'école qui n'est plus que ruine. A la fin de la guerre, en novembre 1945, des bâtiments provisoires voient le jour au niveau de l'école Renan pendant que celle-ci est en pleine reconstruction. En 1962, de nouvelles écoles font leur apparition dans la ville et progressivement, l'école Renan se vide de ses élèves pour devenir depuis, l'école de musique et de danse de la commune21.

Église Notre-Dame de l'Assomption[modifier | modifier le wikicode]

Eglise Notre-Dame de l'Assomption.
Intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption.
Rosace de l'église.
Autel de l'église.

Cette église est la plus ancienne de la ville. Elle est situé autour de l'ancien centre-ville de Sotteville-lès-Rouen et sa construction a lieu en 1860 pour s'achever en 1863, dans le but de remplacer une autre église, surnommée l'« ancienne église » qui était devenu vétuste et dont la réparation, d'après les experts de l'époque était impossible à réaliser. Cette église a donc prit le relais sur l'ancien cimetière de l'ancienne église22.

En 1881, sous le mandat de Yves-Hyacinthe Ménagé, le conseil municipal a décidé de faire inscrire la devise française sur le fronton de l'église, « Liberté, Égalité, Fraternité » pour plus tard devenir « République Française »23.

Lors des bombardements du 19 avril 1944, le quartier où se situe l'église est totalement ravagée, ainsi que cette dernière, dont le clocher tombe directement à l'intérieur et la flèche tombe à son tour, fracassant le toit. En 1952, commencent les travaux de l'église puis en 1960, la bénédiction de deux nouvelles cloches est réalisées24.

La particularité de l'église, réside dans ses vitraux, qui ne reprennent pas des scènes de la Bible comme cela est souvent le cas pour les vitraux, mais surtout la symbolisation de métiers, essentiellement, ceux en lien avec les chemins de fer25.

Église Notre-Dame de Lourdes[modifier | modifier le wikicode]

Eglise Notre-Dame de Lourdes.
Crypte présente à l'extérieur de l'église Notre-Dame de Lourdes mais incrustée dans l'édifice.

La construction de l'Eglise commence en octobre 1916 et se termine en 1926 avec la bénédiction de la cloche. Un an après, la grotte de l'église ainsi que la statue de la Vierge Marie sont bénis à leur tour26. Les vitraux de l'église sont ici, des photographies pour rendre hommage aux personnes décédées lors de la Première Guerre mondiale27.

La crypte sera ouverte le 19 septembre 1918, l'objectif de celle-ci est de montrer le visage de 218 soldats qui sont décédés lors de la guerre de 1914 à 1918 jusqu'à ce que l'église soit ensuite construite de sorte à rajouter d'autres portraits, montant à un total de 190 portraits. Les vitraux sont considérés comme exceptionnel, du fait que le procédé qui consiste à prendre les photos pour en faire des vitraux à base de gélatino-bromure d'argent était rare28. Certains des portraits ont été identifiés, mais beaucoup ne le sont pas encore.

La crypte aujourd'hui, n'est plus utilisé pour célébrer la messe, à part la fête de l'Assomption de Marie le 15 août, où des gens viennent de loin par moment, pour pouvoir suivre la messe depuis cette grotte et en plein air.

Église Saint Vincent de Paul[modifier | modifier le wikicode]

Cette église est la troisième de la ville dont la construction se termine en 1930. Le fait que la ville s'agrandissait progressivement, conduisait à ce que l'accès à une église soit plus compliqué, donc des baraquements en bois datant de la Première Guerre mondiale et servant à cette époque aux soldats anglais pour leur culte, fut installé en attendant de construire l'église en 1924. Au départ, cette église n'avait pas de clocher jusqu'en 1935, en raison du coût et des difficultés financières pour l'installer.

Suite aux bombardements du 18 et 19 avril 1944, l'église fut endommagé. Le presbytère et les salles s'écroulèrent tandis que les murs menaçaient de s'effondrer. Elle fut rénovée et réouverte en décembre 1945, au moment de la messe de Noël à minuit.

Personnalités célèbres[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. (fr) Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, aux éditions Ouest-France, 1986.
  2. (fr) Présentation de la paroisse, site de la paroisse de Sotteville-lès-Rouen.
  3. (fr) Petit résumé de l'histoire de Sotteville-lès-Rouen, via Sotteville au fil du temps.
  4. 4,0 et 4,1 (fr) Les bombes ont tué 722 sottevillais et détruit 70% de la ville, Sotteville au fil du temps, 19 avril 2017.
  5. (fr) Léon Leroy, Daniel Andrieu et Jean-François Glabik, Sotteville, les feuilles mortes, éd. Maison pour Tous, Sotteville-lès-Rouen, 1990.
  6. (fr) Sotteville dans la tourmente, 19 avril 1944, Bibliothèque municipale de Sotteville-lès-Rouen.
  7. (fr) Histoire de la ville, site de la mairie de Sotteville-lès-Rouen.
  8. (fr) historique du centre hospitalier du Bois-Petit, site du centre hospitalier du Bois-Petit.
  9. (fr) Bilan JO via le site officiel de La Sottevilaise.
  10. (fr) Présentation du meeting via le site officiel du meeting de Sotteville.
  11. (fr) 16 équipements des communes de Canteleu, Grand-Quevilly, Maromme, Petit-Couronne, Petit-Quevilly, Rouen, Sotteville-lès-Rouen et le Kindarena, équipement métropolitain, viennent d’être homologués pour pouvoir accueillir les délégations sportives pour la préparation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, 8 octobre 2020, via le site de la Métropole Rouen Normandie.
  12. (fr) Olivier Navarranne, Lutte : Sotteville-lès-Rouen dans la place, Sport Mag, 3 mars 2023.
  13. (fr) Arthur Lanusse, Lutte - Championnats d’Europe U15 : Abdoullah Nakaev, la pépite sottevillaise, Paris Normandie, 14 juillet 2022.
  14. (fr) Le festival des arts de la rue Viva Cité via le site officiel de la ville.
  15. (fr) Viva Cité via Atelier 231.
  16. (fr) les missions de l'Atelier 231 via son site officiel.
  17. (fr) Site officiel du Pacific Vapeur Club.
  18. (fr) Philippe Caron, 3 juillet 2021 : Fête de la vapeur en Baie de Somme avec le PVC via le site officiel du Pacific Vapeur Club.
  19. (fr) Les équipements culturels, via le site de Sotteville-lès-Rouen.
  20. (fr) L'école Ernest Renan, Sotteville au fil du temps, 3 juillet 2017.
  21. (fr) L'école Renan bombardée, Sotteville au fil du temps, 2 octobre 2017.
  22. (fr) L’Église Notre-Dame de l'Assomption, Sotteville au fil du temps, 22 juin 2015.
  23. (fr) Eglise Notre-dame-de-l'Assomption, Observatoire du patrimoine religieux.
  24. (fr) Le 19 avril 1944, la flèche de Notre Dame de l'Assomption s'effondrait, Sotteville au fil du temps, 19 avril 2019.
  25. (fr) N° 4761618 - Église Notre-Dame-de-l'Assomption, 76 Mon village normand.
  26. (fr) Eglise Notre-Dame-de-Lourdes, Observatoire du patrimoine religieux.
  27. (fr) Eglise Notre-Dame de Lourdes, via L'Etudiant.
  28. (fr) Des soldats sur les vitraux de la cypte de N-D de Lourdes, Sotteville au fil du temps, 26 avril 2016.

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Article mis en lumière la semaine du 24 juillet 2023.
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