Salomé Zourabichvili
Salomé Zourabichvili | |
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Fonctions | |
Présidente de la Géorgie | |
En fonction depuis le 16 décembre 2018 | |
Élection | 28 novembre 2018 |
Prédécesseur | Guiorgui Margvelachvili |
Députée au Parlement de Géorgie | |
30 octobre 2016 – 16 décembre 2018 (2 ans et 1 mois) |
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Élection | 30 octobre 2016 |
Ministre des Affaires étrangères de la Géorgie | |
20 mars 2004 – 19 octobre 2005 (1 an et 6 mois) |
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Prédécesseur | Tedo Djaparidze |
Successeur | Guéla Béjouachvili |
Ambassadrice de France en Géorgie | |
2003-2004 (1 an) | |
Prédécesseur | Mireille Musso |
Successeur | Philippe Lefort |
Biographie | |
Date de naissance | 18 mars 1952 |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Franco-géorgienne puis géorgienne |
Parti politique | Voie de la Géorgie (2006-2011) puis indépendante |
Profession | diplomate |
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Salomé Zourabichvili est une femme politique géorgienne. Elle est l'actuelle présidente de la Géorgie depuis son élection en 2018. C'est une ancienne diplomate française. Après l'obtention de la nationalité géorgienne en 2004, elle détient une double nationalité franco-géorgienne mais renonce à sa nationalité française avec un « pincement au coeur » pour pouvoir candidater comme présidente de la Géorgie en 2018.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Enfance et études[modifier | modifier le wikicode]
Salomé Zourabichvili provient d'une famille d'émigrés géorgiens qui s'est installée à Paris, où elle naît en 1952. Elle fait ensuite toute sa scolarité et ses études à Paris où elle apprendra notamment deux autres langues en plus du géorgien et du français, l'italien et l'anglais.
Entrée dans la diplomatie[modifier | modifier le wikicode]
Elle commence à entrer dans le monde de la diplomatie avec un poste à l'ambassade de France à Rome. Elle travaille ensuite dans diverses ambassades comme celles de New York, de Washington, etc. En 1996, elle retourne en France puis de 2001 à 2003, elle fait parti du bureau du Premier Ministre pour diriger les affaires internationales.
Le retour au source : la Géorgie[modifier | modifier le wikicode]
L'un des souhaits de Salomé Zourabichvili reste l'indépendance de la Géorgie, la terre de ses ancêtres or la Géorgie est indépendante depuis l'effondrement de l'URSS en 1991. Elle devient donc ambassadrice à Tbilissi, la capitale de la Géorgie en octobre 2003. Ensuite le président géorgien de l'époque, Mikhaïl Saakachvili la nomme ministre des affaires étrangères. Mais, il la destitue de ses fonctions car les partis au pouvoir la trouvent trop arrogante et impulsive.
Ascendance politique[modifier | modifier le wikicode]
Elle devient alors député, du côté de l'opposition. Mais elle finit par quitter la Géorgie pour un court moment car elle trouve qu'il n'y a pas assez de démocratie en Géorgie pour que une opposition puisse exister. Elle travaille ensuite à l'ONU. Puis revient en Géorgie en 2015 et elle devient députée en 2016. Elle fait ensuite une campagne électorale pour l'élection présidentielle géorgiennes de 2018 en tant que représentante du parti le Rêve géorgien. Elle finit par être élu et devient la première femme présidente de la Géorgie.
Première femme élue présidente en Géorgie[modifier | modifier le wikicode]
Une fois élue, la principale volonté de Salomé Zourabichvili est de faire partie de grandes institutions internationales comme l'OTAN ou l'Union européenne.
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- Salomé Zourabichvili continue son combat en Géorgie, La Croix, mardi 20 décembre 2005
- https://www.grasset.fr/auteurs/salome-zourabichvili
- https://www.whoswho.fr/publication/salome-zourabichvili-premiere-femme-presidente-de-la-georgie_10964
- Rencontre avec... Salomé Zourabichvili, La Croix, samedi 11 février 2006
- Salomé, la «Française» de Géorgie limogée, Le Figaro, vendredi 21 octobre 2005
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