Bernard de Clairvaux

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Bernard de Clairvaux n'est pas seulement un grand religieux, il est aussi reconnu comme un grand lettré qui a une position très engagée dans les grandes affaires de son époque. Ici, il a la tête rasée, symbole des clercs. Portrait imaginaire par Philippe Quantin, XVIIe siècle

Bernard de Clairvaux, ou saint Bernard, est un saint de la religion catholique, né en 1090 en Bourgogne et mort le 20 août 1153 à l'abbaye de Clairvaux, est un moine cistercien, réformateur de la vie religieuse catholique.

Il avait une bonne information littéraire, et avait acquis une grande familiarité avec la bible. Il suit et diffuse "les grandes règles de vie de saint Bernard", c'est-à-dire, la pénitence. Il affligea à son corps les plus cruels traitements. L'autre aspect de sa spiritualité réside dans son amour de dieu et de la vierge. Bernard de Clairvaux était aussi un conservateur.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Bernard de Fontaine est né près de Dijon vers 1090, dans le château de sa famille, membre de la chevalerie française (son père était le chevalier Tescelin le Roux). À 17 ans, il renonce à la vie de noble qui s'offrait à lui, et se fait moine. Un peu plus tard, il rejoint l'ordre cistercien dont il partage les idées.

Vers 1115, à l'âge de 25 ans, l'abbé Étienne Harding (d'origine anglaise) de Cîteaux lui ordonne de partir fonder une abbaye : c'est l'abbaye de Clairvaux, dans une clairière isolée en Champagne, dont il prend son nom d'abbé. Cette abbaye remporte un grand succès. Au fil du temps, Bernard va devenir l'abbé de près de 70 monastères entre 1115 et 1153.

Au cours de sa vie, il écrit et critique très sévèrement les moines de son temps, popularisant les valeurs de l'ordre de Cîteaux. Ainsi, il demande un retour à la sobriété de la décoration des églises ; les ornements trop fastueux incitent, selon lui, à la décadence, et éloignent les fidèles de Dieu. Ses idées sont appliquées dans sa propre abbaye, à Clairvaux.

Il imagine et décrit aussi un idéal de la chevalerie dans son livre Éloge de la nouvelle chevalerie, dans lequel il incite les chevaliers à partir en Croisades sans peur, et ne pas craindre le martyre. Il participe à la rédaction des règles de vie des Templiers car en 1119, il affiche son soutien à l'ordre des Templiers en terre sainte. (ordre religieux catholique intéressé par les Croisades), il a même écrit une grande partie de leurs règles en 1128. Il défend le respect de la règle énoncée par saint Benoît (règle qui guide ses disciples dans la vie monastique communautaire , qui a vécu 600 ans avant lui.

En 1130, il prend parti pour le schisme d'Anaclet pour le pape Innocent II.

Après la prise du comté d'Édesse en 1144, il appelle les chrétiens à se mobiliser pour libérer les églises d'Orient.

Un concile réunit à Chartres en 1150 des représentants religieux, dont Bernard de Clairvaux — qui fut d'ailleurs désigné chef d'une future croisade (qui, faute de moyens, n'aura jamais lieu).

Il a aussi conseillé le pape de 1145 à 1153.

En 1146, il fut l’extraordinaire prédicateur de la Deuxième croisade dont l’échec cuisant lui fut d'ailleurs reproché.

Bernard de Clairvaux meurt en 1153 dans l'abbaye où il a toujours essayé d'instaurer son idéal. Vingt et un ans après sa mort (en 1174), l'Église catholique le déclare saint Bernard de Clairvaux (il est canonisé).

En 1830, Bernard de Clairvaux est déclaré docteur de l'Église par le pape Pie VIII.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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