Sadako Sasaki
| Sadako Sasaki | |
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| Photo de Sadako Sasaki, en 1955 | |
| Nom officiel | Sadako Sasaki |
| Naissance | 7 janvier 1943 |
| Lieu de naissance | Hiroshima (Japon) |
| Date de décès | 25 octobre 1955 (à 12 ans) |
| Lieu de décès | Hiroshima (Japon) |
| Nationalité |  Japon |
| Hommages | Grue en papier devenu exemple des victimes innocentes de la guerres |
| Famille | Fujiko Sasaki (mère), Shigeo Sasaki (père), Masahiro Sasaki (frère ainé), Eiji Sasaki (frère) et Mitsue Sasaki (petite sœur) |
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| Sculture de Sadako Sasaki | |
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Sadako Sasaki (japonais : 佐々木 禎子), née le 7 janvier 1943 à Hiroshima et morte le 25 octobre 1955 (à 12 ans) dans la même ville d'une leucémie à cause à la bombe atomique d'Hiroshima, est une fille japonaise, elle devenue depuis, grâce à ses grues en papier, un exemple de la paix internationale.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Le 6 août 1945 à 8h15 du matin, la première bombe atomique explose à environ 580 mètres au-dessus du centre ville d'Hiroshima au Japon. En l'espace de quelques secondes, la ville est réduite à l'état de décombres au milieu d'une terre brûlée. Sadako avait alors deux ans et se trouvait à deux kilomètres du lieu de l'explosion. Malgré la plupart de ses voisins qui sont tués, elle n'est pas blessée ou ne semble pas l'être jusqu'à 1954.
Jusqu'en 1954, elle a une vie de petite fille normale et joyeuse. Bonne élève, elle passe une enfance sans souci, grandit normalement et se lance dans la course à pied en compétition.
Cependant, en 1954, après un relais où elle a contribué à la victoire de son équipe, elle se sent extrêmement faible et commence à défaillir. La radioactivité de la bombe est entrée en elle. Les vertiges passant, Sadako pense qu'ils n'étaient causés que par la fatigue donc le manque de sommeil, mais ce n'était pas le cas. Dès lors, de plus en plus de signes se produisent. Plus tard, ses vertiges sont tels qu'elle tombe et ne peut se relever. Ses camarades de classe appellent l'institutrice qui contacte ses parents. Ces derniers l'emmènent à l'hôpital de la Croix-Rouge où on lui diagnostique une leucémie (une forme de cancer des cellules du sang), autrement dit le « mal de la bombe atomique », « Maladie de la bombe » ou auquel peu survivaient à cette époque.
La meilleure amie de Sadako, Chizuko, lui raconte l'ancienne légende japonaise des 1000 grues et lui apporte un origami. Selon cette légende, quiconque confectionne mille grues en origami voit un vœu exaucé. Sadako commence le travail, espérant que les dieux, une fois les mille grues pliées, lui permettent de guérir et de recommencer la course à pied. La famille de Sadako s'inquiète pour elle et vient souvent lui rendre visite à l'hôpital et l'aider à faire les origamis. Après avoir plié 500 grues, elle se sent mieux et les médecins décidèrent qu'elle pouvait rentrer chez elle pour quelque temps, mais après moins d'une semaine elle se sent de nouveau mal et doit retourner à l'hôpital.
Elle confectionne au total 644 grues de papier1. Elle meurt le 25 octobre 1955 à l'âge de douze ans. Elle avait plié ses grues avec tout le papier qu'elle pouvait trouver, même des étiquettes de ses flacons de médicament.
L'histoire de Sadako touchent vraiment ses amis et sa classe. Ils finirent de plier les 1000 grues et continuèrent cette activité afin de collecter de l'argent en provenance des écoles japonaises pour construire une statue en l'honneur de Sadako et de tous les enfants frappés par la bombe.
Aujourd'hui, une statue à la mémoire de Sadako, placée sur un piédestal en granit et tenant une grue en or dans ses bras ouverts, elle est dans le Parc de la Paix d'Hiroshima avec à sa base l'inscription « Ceci est notre cri. Ceci est notre prière. Pour construire la paix dans le monde. ».
Tous les ans, partout dans le monde des enfants plient des grues et les envoient à Hiroshima. Les origamis sont disposés autour de la statue. Grâce à Sadako, la grue en papier est devenue un symbole international de la Paix.
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ l’authentique histoire de Sadako Sasaki écrit par Sue Dicicco et Masahiro Sasaki
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